« Un grand intérêt à travailler ensemble »

  • Bundesregierung | Startseite
  • Schwerpunkte

  • Themen   

  • Bundeskanzler

  • Bundesregierung

  • Aktuelles

  • Mediathek

  • Service

Le chancelier Olaf Scholz en Inde « Un grand intérêt à travailler ensemble »

C’est la première visite officielle du chancelier Scholz en Inde. À l’issue de ses entretiens à New Delhi et Bangalore, le chancelier signale un grand intérêt politique et économique à approfondir les relations entre les deux pays.

4 Min. Lesedauer

Le chancelier fédéral Olaf Scholz et le premier ministre indien Narendra Modi tiennent une conférence de presse, debout à la tribune, devant les drapeaux des deux pays.

À New Delhi, le chancelier fédéral Olaf Scholz et le premier ministre indien Narendra Modi se sont adressés ensemble à la presse après leur rencontre.

Foto: Gouvernement fédéral/Kugler

Lors du deuxième et dernier jour de son voyage en Inde, le chancelier fédéral a participé à plusieurs rencontres, notamment de nature économique, à Bangalore, site majeur de la science et de la haute technologie en Inde.

Renforcer le développement économique

Après sa visite à SAP Labs India, le chancelier allemand s’est dit impressionné par l’Inde qui, en tant que nation de technologies de pointe, fait preuve de compétences étendues dans le domaine de la numérisation et du développement de logiciels. « Nous voulons et devons exploiter les potentiels qui existent ici. Cela nous permettra également de renforcer la résilience de notre propre économie », a ajouté M. Scholz.

Le potentiel dans les domaines du développement informatique, de logiciels et de l’intelligence artificielle est porteur pour le développement économique dans le contexte de la mondialisation, tout particulièrement pour l’Allemagne. Dès la veille, Olaf Scholz avait souligné le grand intérêt à travailler ensemble dans d’autres domaines économiques tels que les énergies renouvelables, notamment l’énergie éolienne, l’énergie solaire ou la biomasse.

Améliorer l’immigration de travailleurs qualifiés

« Il est très impressionnant de voir que les jeunes talents, femmes et hommes, qui travaillent et possèdent des compétences se comptent ici par milliers », a déclaré Olaf Scholz à Bangalore. À New Delhi, le chancelier s’était déjà félicité de l’amélioration de l’immigration des travailleurs qualifiés ainsi que de la qualité de la coopération dans le cadre de l’accord de partenariat en matière de migration et de mobilité.

Il a qualifié cet accord, auquel de nombreux travailleurs qualifiés indiens ont déjà eu recours, d’« accord modèle, fer de lance de tout ce qui est possible à l’échelle mondiale », ajoutant : « Nous sommes très fiers de cet accord, et je peux vous assurer que nous allons relever tous les défis auxquels nous sommes confrontés dans la pratique, afin qu’un maximum de talents puissent également saisir ces opportunités ».

À Bangalore, le chancelier s’est aussi rendu chez Sun Mobility, l’entreprise qui produit des batteries de rechange pour les véhicules électriques. Dans ce cadre, l’entreprise développe et propose, en coopération avec Bosch, des solutions d’électromobilité innovantes telles que des stations d’échange de batteries pour les petits véhicules et les camions.

Développer les relations bilatérales

Samedi, le chancelier était dans la capitale, New Delhi, pour des entretiens politiques. Après sa rencontre avec le premier ministre Narendra Modi, Olaf Scholz a souligné l’importance des relations bilatérales entre les deux pays. « Je suis convaincu que l’intensité des liens qui unissent nos pays repose sur notre vision commune, notamment de la démocratie et de son importance pour nos vies et pour l’avenir ». Il est donc important désormais de saisir les opportunités qui se présentent et de veiller à améliorer et développer les relations économiques, politiques et culturelles dans différents domaines.

Coopération dans le cadre du G20

Dans la perspective du G20, il a évoqué les décisions importantes prises l’an dernier et insisté sur la responsabilité de l’Inde qui assurera cette année la présidence du sommet.

La sécurité de l’approvisionnement alimentaire et énergétique dans les pays du Sud sera au cœur de cette rencontre. « Nous devons être vigilants afin que la terrible guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine n’induise pas une inflation, des pénuries énergétiques et alimentaires dans l’ensemble des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud », a déclaré Olaf Scholz.

Une position claire sur la guerre contre l’Ukraine

Dans le contexte de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, le chancelier a déclaré que le G20 a été couronné de succès l’an dernier car, tout comme l’Indonésie, l’Inde et d’autres pays du Sud « ont contribué à la formulation de messages clairs et puissants, en particulier sur la guerre, mais aussi sur le fait que les armes nucléaires ne doivent pas être déployées en cas de conflit. Il faudra en tenir compte lorsque des décisions seront élaborées cette année ».

Olaf Scholz a martelé : « C’est une guerre terrible, qui fait un nombre inconcevable de victimes, qui anéantit des villes, des villages, des voies ferrées, des installations énergétiques. C’est une tragédie. »

Cette guerre est en rupture avec un principe qui a longtemps fait consensus au sein de la communauté internationale, à savoir « qu’on ne déplace pas les frontières par la force, qu’au contraire, les relations internationales doivent être régies par le droit, et que les États ne doivent pas fonder leurs actions sur le révisionnisme ». C’est la raison pour laquelle il est capital que l’ONU, elle aussi, prenne clairement et régulièrement position sur le sujet.

La lutte contre le changement climatique

La lutte contre le changement climatique a également été au cœur des discussions : « Il est impressionnant de voir ce qu’est devenu notre partenariat germano-indien en vue d’un développement vert et durable. Depuis, de nombreux accords prometteurs ont été signés dans ce domaine. »

Il est important que l’énergie éolienne, l’énergie solaire, la biomasse, le développement du numérique dans les réseaux, la question de l’hydrogène et de l’hydrogène vert jouent un rôle central. « C’est ce que nous voulons développer à l’échelle mondiale ainsi que dans le cadre du club climat que nous tenons à faire avancer », a-t-il déclaré.