Lors du sommet organisé dans la ville côtière belge d’Ostende, les neuf pays participants, à savoir l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, l’Irlande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, ont affiché leur ambition commune de développer l’éolien offshore.

La mer du Nord doit devenir la centrale électrique verte de l’Europe. Ce sommet a pour objectif d’en faire le premier fournisseur d’énergie d’Europe d’ici 2050. En effet, « ces derniers mois ont montré de façon spectaculaire combien l’intensité de notre coopération en matière énergétique est importante pour l’Europe », a déclaré le chancelier fédéral Olaf Scholz lors du sommet.

La déclaration commune du sommet souligne l’importance du rôle de la mer du Nord en tant que site de production d’électricité verte. Consultez ici le texte intégral de la déclaration (en anglais).

La mer du Nord deviendra la centrale électrique verte de l’Europe

L’an dernier, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas ont formalisé, par la Déclaration d’Esbjerg, du nom de la ville portuaire danoise dans laquelle ils étaient réunis pour le premier Sommet de la mer du Nord, des objectifs déterminants pour l’énergie éolienne offshore.

Ils ont ainsi jeté les bases du développement de la mer du Nord en tant que centrale électrique verte de l’Europe, ainsi que de sa contribution à la neutralité climatique et à la sécurité énergétique. « Les lignes électriques sont les artères de l’Europe. Cela fait longtemps que nous ne produisons plus exclusivement notre propre énergie mais aussi celle de nos voisins, et inversement », a expliqué le chancelier.

Dans une tribune commune signée de l’ensemble des dirigeants concernés, le chancelier Scholz a annoncé la volonté de combiner et de coordonner leurs ambitions de déploiement de l’éolien offshore et de développement d’un réseau électrique offshore, plaçant l’Europe sur la voie d’une économie verte alimentée par des centrales électriques offshore.

Vers la neutralité climatique grâce à l’éolien

L’objectif est de produire 120 gigawatts d’ici 2030 et au moins 300 gigawatts d’ici 2050. Cela dépasse la capacité de production actuelle de chacun des pays signataires au niveau national. « Nous avons l’intention d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2045, de produire notre électricité à partir de l’énergie éolienne, de l’énergie solaire et de la biomasse, et de renoncer aux énergies fossiles afin de protéger notre climat », a déclaré Olaf Scholz. « L’énergie éolienne offshore recèle un gros potentiel pour y parvenir. Or, avec la mer du Nord, nous disposons d’une centrale électrique quasiment à notre porte. »