Légère amélioration des perspectives de formation pour les jeunes

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Rapport 2023 sur la formation professionnelle Légère amélioration des perspectives de formation pour les jeunes

Les possibilités pour les jeunes de trouver une place d’apprentissage se sont quelque peu améliorées. Parallèlement, de plus en plus de places d’apprentissage restent vacantes. C’est ce qui ressort du Rapport 2023 sur la formation professionnelle qui vient d’être adopté en conseil des ministres. Quels sont les autres constats du rapport ? Une vue d’ensemble du marché de la formation professionnelle.

5 Min. Lesedauer

Des apprentis des métiers de la métallurgie dans un centre de formation

Apprentis des métiers de la métallurgie : le besoin de travailleurs qualifiés est élevé dans ce secteur.

Foto: mauritius images/Rupert Oberhäuser

Quels sont les plus grands défis actuels du marché de la formation ?

La pandémie de coronavirus, la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine : le marché de la formation a dû faire face à d’énormes défis en 2022. En plus des crises actuelles, des tendances plus générales influencent le rapport entre l’offre et la demande. Il s’agit par exemple de l’évolution démographique. Ainsi, en 2022, environ 4,7 % de jeunes en moins ont quitté l’école qu’en 2019.

À cela s’ajoute la transformation sociale, numérique et écologique. Les entreprises ont un besoin urgent de jeunes professionnels bien qualifiés pour mettre en œuvre, par exemple, la transition énergétique et de la mobilité en Allemagne.

Quelles sont les données clés importantes du Rapport sur la formation professionnelle ?

Un chiffre important concerne le nombre de nouveaux contrats de formation en alternance conclus : en 2022, il a légèrement augmenté de 0,4 pour cent par rapport à l’année précédente pour atteindre 475 100. Le nombre de nouveaux contrats reste toutefois bien en deçà du niveau d’avant la pandémie. L’offre de places d’apprentissage a également progressé en 2022 par rapport à 2021 : environ 544 000 places d’apprentissage étaient disponibles, soit une légère augmentation de 1,4 %.

L’intérêt des jeunes vis-à-vis des formations est toutefois resté quasiment inchangé et a stagné : il y a donc plus de places de formation, mais moins de candidats. Fin septembre 2022, 68 900 places d’apprentissage étaient vacantes.

Quelles sont les chances des jeunes de trouver une place d’apprentissage qui leur convient ?

Pour les jeunes à la recherche d’une place d’apprentissage, la situation s’est légèrement améliorée en 2022 : il y avait 109,3 places de formation pour 100 candidats, soit une légère augmentation continue par rapport aux années précédentes. Il y a donc plus de places d’apprentissage proposées, alors que le nombre de demandeurs reste à peu près le même.

Quelle est la situation pour les entreprises formatrices ?

Face à la stagnation du nombre de jeunes intéressés par une formation en alternance, de nombreuses entreprises ont plus de mal à trouver des candidats adaptés. Ainsi, le nombre de places d’apprentissage non pourvues en 2022 a augmenté d’environ 9 % par rapport à l’année précédente. Or, les entreprises ont désespérément besoin d’un nombre suffisant d’apprentis. S’il n’y a pas actuellement de pénurie généralisée de main-d’œuvre qualifiée, il y a certainement un besoin accru de personnel qualifié.

La situation est-elle la même dans tous les secteurs et toutes les régions ?

Non, au contraire. Il existe parfois des différences considérables en ce qui concerne le rapport entre l’offre et la demande selon les secteurs et les régions. Certains métiers sont très populaires et, par conséquent, très demandés par les candidats à la formation. Il s’agit par exemple des places d’apprentissage dans l’immobilier, la vente et la technique automobile, le développement de logiciels, la menuiserie, l’horticulture, l’administration et la gestion de bureau.

En revanche, dans certains secteurs, les places d’apprentissage ne peuvent guère être attribuées en raison de la faible demande : coiffure, logistique et alimentation, hôtellerie et restauration, construction et métiers liés à la construction, métallurgie. Les besoins en main-d’œuvre qualifiée sont également élevés dans les professions de la santé, du social et de l’éducation.

Il existe en outre des différences régionales. Les postulants ont par exemple plus de difficultés à Berlin et dans le Brandebourg qu’en Bavière ou en Sarre. Il est donc d’autant plus important pour les jeunes intéressés par une place d’apprentissage d’être aussi mobiles et flexibles que possible, tant en ce qui concerne la région que le métier souhaité.

Comment le gouvernement fédéral soutient-il la formation professionnelle ?

Le gouvernement fédéral attache une grande importance au renforcement de la formation professionnelle et à la promotion de la formation en alternance auprès des jeunes. C’est pourquoi il a mis en place une série d’initiatives et de mesures. La garantie d’obtention d’une qualification professionnelle, décidée par le conseil des ministres fédéral fin mars, en fait partie. L’objectif est de permettre à tous les jeunes d’accéder à une formation professionnelle entièrement qualifiante, si possible en entreprise. Actuellement, près de 18 % des jeunes âgés de 20 à 34 ans n’ont pas de qualification professionnelle officielle.

Pour y remédier, il est notamment prévu de renforcer encore l’orientation professionnelle précoce dans les écoles. L’initiative d’« excellence pour la formation professionnelle » du gouvernement fédéral prévoit par exemple de s’intéresser davantage aux lycées afin de faciliter le passage de l’école à la vie professionnelle. De plus, cette initiative vise à améliorer l’encouragement des jeunes talents au niveau individuel. Enfin, l’orientation internationale sera élargie dans la formation professionnelle. Un total d’environ 750 millions d’euros est mis à disposition pour l’initiative d’excellence jusqu’en 2026.

Le gouvernement fédéral continue de travailler avec les partenaires sociaux et les Länder pour renforcer la qualité, l’attractivité et le potentiel d’intégration de la formation professionnelle. L’« été de la formation professionnelle » est un exemple de cette démarche.

Qu’est-ce que l’« été de la formation professionnelle » ?

Avec l’« été de la formation professionnelle », l’« Alliance pour la formation professionnelle et continue » fait la promotion des avantages de la formation professionnelle. Cette alliance regroupe le gouvernement fédéral, les partenaires sociaux et des associations. De mai à fin septembre, des informations importantes seront fournies aux personnes intéressées par le biais des médias sociaux et de nombreux événements organisés au niveau fédéral, régional et des Länder.

L’« été de la formation professionnelle » s’adresse en particulier aux jeunes, mais aussi aux parents et aux entreprises. L’accent est mis sur la mise en relation d’un maximum de jeunes et d’entreprises. Sur le plan thématique, il s’agit notamment d’intensifier l’orientation vers les métiers, de montrer l’attractivité des formations, de présenter la diversité dans les entreprises et d’encourager le placement ultérieur.

Lors du lancement de l’été de la formation professionnelle, le chancelier Olaf Scholz a souligné la multitude de métiers passionnants proposés dans le cadre de la formation professionnelle. Il s’est adressé aux jeunes intéressés par une formation : « Selon mon expérience, le mieux est de choisir ce qui nous intéresse vraiment, ce qui nous passionne. Le succès et la satisfaction dans la formation et dans le futur métier viennent alors pratiquement d’eux-mêmes. » Selon M. Scholz, les métiers à qualification reconnue apportent une reconnaissance et un bon revenu : « Celles et ceux qui décident de commencer une formation professionnelle cet été ne se trompent en aucun cas. »