Renforcer la compétitivité de l'Europe

  • Page d'accueil
  • Le gouvernement fédéral

  • Actualités

  • Service

  • Médiathèque

Conseil européen Renforcer la compétitivité de l'Europe

La chancelière fédérale Angela Merkel s'est déclarée satisfaite des décisions prises par le Conseil européen. Les chefs d'État et de gouvernement se sont prononcés en faveur d'un renforcement de la compétitivité de l'industrie européenne qui constitue une source de croissance et d'emplois. Les premiers signes de croissance sont là.

La chancelière fédérale Angela Merkel lors de la conférence de presse, le premier jour du sommet

La reprise économique dans la zone euro reste encore fragile mais se poursuit

Photo : Bundesregierung/Kugler

« Le Conseil a été marqué par des débats intenses durant lesquels nous avons pu également aborder des problèmes et défis de taille. Nous sommes parvenus à une position commune. L'Europe a montré une nouvelle fois qu'elle pouvait faire face aux enjeux actuels de façon particulièrement unie et déterminée », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel à la fin du Conseil européen.

Lors du sommet, une décision portant sur l'élargissement des sanctions à l'encontre de la Russie a été adoptée comme prévu. « Nous avons à nouveau clairement indiqué que nous sommes bien entendu prêts à initier la phase 3, à savoir des sanctions économiques, en cas de nouvelle escalade en Ukraine », a expliqué la chancelière fédérale.

Améliorer la compétitivité de l'UE

Outre le dossier principal de l'Ukraine, le Conseil européen a également abordé la situation économique à l'issue de la première phase du semestre européen. La chancelière fédérale a fait le constat suivant : « La zone euro n'est plus en récession. ». On observe des premiers signes de croissance, les déséquilibres s'estompent et la consolidation se poursuit. En 2014, le déficit de la zone euro descendra à nouveau en dessous des 3 % du produit intérieur brut.

Le Conseil européen souhaite accroître la compétitivité industrielle. Entre 2000 et 2013, la part de la production industrielle de l'UE dans le produit intérieur brut a diminué, passant de 18 à 15 %. Le Conseil s'est fixé pour objectif d'inverser cette tendance d'ici à 2020, a déclaré Mme Merkel.

Cela nécessite de réduire la bureaucratie, de faire des progrès rapides dans le développement de l'économie numérique, de déposer davantage de brevets mais aussi d’améliorer les conditions-cadres en matière de politique énergétique pour l'industrie. L'accord de libre-échange entre l'UE et les États-Unis constitue également un élément important pour favoriser les perspectives de croissance, a souligné la chancelière fédérale à l'issue du sommet.

Angela Merkel appelle à la solidarité en matière d'approvisionnement énergétique

À l'automne, le Conseil européen adoptera un paquet climat-énergie. Le fondement en est la proposition de la Commission européenne de réduire les émissions de CO2 de 40 % d'ici à 2030 et de porter à au moins 27 % la part des énergies renouvelables.

La chancelière a qualifié ces objectifs de bonne base. Dans la mesure où il s'agit d’objectifs visés à l'échelon européen, les contributions apportées peuvent varier d’un pays à l’autre. Cela ouvre ainsi des marges de manœuvre de négociations pour des pays réticents tels que la Pologne.

Des débats approfondis sur l'approvisionnement énergétique et la diversification des systèmes énergétiques ont également eu lieu. La Commission a été mandatée pour élaborer, d'ici juin 2014, une étude sur les dépendances énergétiques de l'UE. La chancelière fédérale a fait remarquer qu'il était important que les États membres fassent preuve de solidarité dans le domaine de l'approvisionnement énergétique.

Un partenariat UE-Afrique à égalité de droits

Concernant la politique étrangère, le Conseil européen s'est penché sur les préparatifs du sommet UE-Afrique, qui se déroulera en avril, à Bruxelles. Le gouvernement fédéral continuera de mettre l'accent sur l'éducation, l'équipement et l’assistance-conseil. Une coopération durable entre l'UE et l'Afrique doit être mise en place.

Étapes clés sur la voie d'une union bancaire

Lors de la première journée de réunion, le Conseil européen avait salué le compromis trouvé par le Parlement européen et les ministres des Finances sur le mécanisme de liquidation des banques européennes en faillite. La chancelière fédérale Angela Merkel a qualifié cette avancée de pas important franchi au terme de longs efforts. Le texte de loi doit être formellement adopté avant la fin de la législature. « Avec l'union bancaire, c'est une nouvelle pierre importante, un nouveau pilier important qui vient renforcer l'architecture de l'euro, et on ne saurait trop louer cette initiative », a souligné la chancelière.

Les chefs d'État et de gouvernement se sont également entendus, lors de leur première journée de travail, sur une directive en matière de fiscalité des revenus de l'épargne. L'adoption formelle de la directive interviendra lors de la prochaine session du Conseil, a expliqué la chancelière fédérale.