Trouver de nouveaux moyens de désescalade

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Crise nord-coréenne Trouver de nouveaux moyens de désescalade

L'Allemagne est prête, si on le souhaite, à participer à des entretiens pour régler la crise actuelle avec la Corée du Nord, a déclaré la chancelière fédérale ce week-end. Selon le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert, l'objectif est de « rechercher des voies appropriées en vue d'un règlement pacifique ».

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Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York

Le Conseil de sécurité de l'ONU a encore renforcé les sanctions contre la Corée du Nord.

Photo : UN Photo/Mark Garten

Le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert, a souligné ce lundi en conférence de presse gouvernementale que la dégradation actuelle des relations avec la Corée du Nord « était la conséquence d'une succession rapide de provocations de la part de la Corée du Nord ». Chacune de ces provocations est « une violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et, par conséquent, une infraction au droit international », a-t-il constaté.

Un durcissement des sanctions visé

Le porte-parole a poursuivi en disant qu'Angela Merkel s'était exprimée sur la scène internationale en faveur de la prise de sanctions encore plus sévères à l'encontre de la Corée du Nord. C'est notamment la position adoptée par Mme Merkel au cours de nombreux entretiens téléphoniques avec ses homologues à Paris, Tokyo, Pékin et Washington. La chancelière s'est également entretenue par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine.

À toutes ces occasions, les responsables politiques se sont accordés à dire que le conflit né de la course aux armes nucléaires de la Corée du Nord devait être réglé par des moyens pacifiques. Pour parvenir à un tel règlement, la pression exercée sur la Corée du Nord doit encore être accentuée par un renforcement des sanctions. Le gouvernement fédéral s'implique dans ce sens.

Le Conseil de sécurité accentue la pression sur la Corée du Nord

À l’issue de nombreux efforts diplomatiques, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, dans la nuit de lundi à mardi (12 septembre), une résolution qui prévoit de nouvelles sanctions encore plus drastiques contre la Corée du Nord. Les exportations de produits textiles, qui représentaient jusqu’à présent une importante source de devises pour ce pays, sont désormais interdites, et les importations de pétrole sont plafonnées à deux millions de barils par an.

Pas encore de demande de médiation

Le gouvernement fédéral n'a pas reçu jusqu'à présent de demande concrète de médiation, a relevé M. Seibert. Toutefois, s'il devait se présenter une possibilité « d'entretiens informels ou même formels avec la Corée du Nord », l'Allemagne est « tout à fait prête, en concertation avec ses partenaires, à soutenir de tels entretiens dans le but de rechercher des moyens appropriés de règlement pacifique ».

Contribution des relations diplomatiques

L'Allemagne est représentée par une ambassade en Corée du Nord, « ce qui n'est pas le cas d'un très grand nombre d'autres pays », a constaté le porte-parole, avant d'ajouter que la chancelière fédérale avait pour cette raison « offert d'aider à la recherche de nouvelles approches en vue d'une désescalade ».