Mme Merkel : faire avancer le processus politique

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Guerre civile en Syrie Mme Merkel : faire avancer le processus politique

Le gouvernement fédéral continue de faire pression afin de parvenir à un règlement politique du conflit syrien. Après l’atroce attaque chimique et la réaction compréhensible des États-Unis, il convient de rechercher une solution politique sous l’égide des Nations Unies, a estimé la chancelière.

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Le conflit en Syrie ne peut être résolu qu’en recourant à des moyens politiques, a déclaré Angela Merkel. La situation en Syrie a fait l’objet de son entretien téléphonique, lundi soir, avec le président américain Donald Trump. La chancelière a jugé « compréhensible » la frappe américaine contre une base militaire du régime syrien. Mais il est essentiel désormais d’engager, de concert avec la Russie, un processus de transition politique pour ce pays en proie à la guerre civile, l’objectif étant une Syrie pacifique et stable sans Bachar Al-Assad à sa tête.

Réunion spéciale du G7 sur la Syrie

Le processus politique en Syrie doit avancer, a estimé aussi le ministre fédéral des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, à l’ouverture du G7 à Lucques, en Italie. « Tous les pays du G7 souhaitent non pas une escalade militaire mais au contraire une solution politique sans engrenage de violence. Nous voulons convaincre la Russie de soutenir le processus politique vers une solution pacifique du conflit syrien », a déclaré le chef de la diplomatie allemande.

À l’issue de leurs entretiens, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont été unanimes à considérer qu’il ne pouvait y avoir de règlement du conflit syrien si le président Al-Assad restait au pouvoir.

Face à la situation actuelle, les chefs de la diplomatie des sept principaux pays industrialisés ont convoqué une réunion spéciale sur la Syrie. Mardi matin, les discussions se sont poursuivies en cercle élargi, avec les ministres des Affaires étrangères de Turquie, des Émirats arabes unis, d’Arabie saoudite, de Jordanie et du Qatar.

Relancer les pourparlers de paix

Sigmar Gabriel a affirmé se réjouir « de cette réaction très claire des États-Unis qui, à travers leur frappe militaire, ont transmis au régime de Bachar Al-Assad un message sans ambiguïté, mais qui, loin de souhaiter voir la situation escalader, veulent au contraire aller au-devant de la Russie ».

Le processus dit de Vienne doit être relancé le plus rapidement possible, a insisté le ministre allemand, et il a ajouté : « Je n’arrive pas à imaginer que Moscou restera fidèle à long terme à un régime aussi cruel que celui de Bachar Al-Assad, qui ne recule littéralement devant rien. »

Depuis fin 2015 ont lieu, à Vienne, les pourparlers de paix du Groupe international de soutien pour la Syrie.

Selon Steffen Seibert, le conflit ne peut se régler par des moyens militaires