Les partenariats de migration de l’UE avec d’importants pays d’origine et de transit d’Afrique doivent aider à maîtriser les flux migratoires illégaux. Les retours devraient s’en trouver facilités.
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C’est ce qu’ont rapporté en conseil des ministres fédéral Frank-Walter Steinmeier, ministre fédéral des Affaires étrangères, et Gerd Müller, ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement.
Pour le gouvernement fédéral, les partenariats de migration constituent un élément majeur des efforts en vue de la paix, de la stabilité et du développement économique en Afrique. L’objectif de ces partenariats est d’empêcher l’immigration clandestine de façon conjointe, d’améliorer les réadmissions et d’agir sur les causes de fuite et de migration irrégulière dans les pays d’origine et de transit.
Des partenariats de migration sont actuellement prévus avec cinq pays africains d’origine et de transit, dont certains sont d’ores et déjà en voie d’être appliqués. Les pays concernés sont le Niger, le Mali, l’Éthiopie, le Nigeria et le Sénégal.
Dans le cadre des mesures de soutien à ces pays, de nombreux outils doivent intervenir, notamment sur le plan de la politique commerciale et de développement. Ces moyens ont pour but d’inciter à entreprendre des mesures concrètes de coopération en matière de politique migratoire.
Le gouvernement fédéral s’implique fortement dans l’aménagement des partenariats de migration européens. Avec la France et l’Italie, il a affirmé sa volonté de soutenir notamment le Niger et le Mali, pays où il est déjà engagé à travers des mesures de politique de développement, de politique étrangère et de sécurité afin d’apporter une contribution à la stabilité, à la paix et au développement.
Les 15 et 16 décembre, le Conseil européen fera le bilan des progrès atteints en matière de partenariats de migration. Il s’agira notamment d’étudier un élargissement des partenariats commencés au-delà des pays actuellement concernés.
Le 28 juin 2016, le Conseil européen avait convenu de lignes directrices pour les partenariats de migration européens concernant dans un premier temps cinq pays africains d’origine et de transit. Avec la « feuille de route de Bratislava », l’UE a réitéré en septembre sa détermination à endiguer l’immigration irrégulière et à augmenter le taux de retours grâce aux partenariats de migration.