La chancelière mène des entretiens sur l'avenir de l'UE

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Préparation du sommet de Bratislava La chancelière mène des entretiens sur l'avenir de l'UE

L'Allemagne fait face à cette responsabilité.

En amont du sommet européen de Bratislava, la chancelière fédérale Angela Merkel rencontrera au total 17 chefs d'État et de gouvernement ainsi que les dirigeants des institutions européennes.

Temps de lecture: 4 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel sur la passerelle d'un Airbus de l'Escadre de missions aériennes spéciales de la Bundeswehr.

Tournée européenne : la chancelière fédérale mène de nombreux entretiens sur l'avenir de l'UE.

Photo : Bundesregierung/Krünkelfeld

L'objectif, au lendemain du référendum sur le Brexit, est de façonner l'Europe des 27 afin de lui assurer un avenir meilleur.

Après le référendum au Royaume-Uni, quelle est la voie à suivre pour l'UE ? Les chefs d'État et de gouvernement des 27 États membres restants discuteront de cette question le 16 septembre lors d'une réunion informelle à Bratislava.

Être à la hauteur des défis de l'Europe

La chancelière fédérale Angela Merkel juge important de discuter avec de nombreux acteurs en amont du sommet de Bratislava. Elle souhaite contribuer à ce que les conclusions du processus de réflexion trouvent un écho le plus large possible parmi les pays membres et leurs populations. Les entretiens portent principalement sur la sécurité intérieure et extérieure, la compétitivité et la capacité d'innovation de l'UE ainsi que sur les perspectives pour la jeunesse en Europe.

À Varsovie, Mme Merkel a précisé sa pensée au sujet de l'importance de la prospérité économique en Europe. « La population européenne n'acceptera l'Europe que si elle représente une promesse de prospérité. Et si nous expliquons clairement que nous avons une ambition, non pas celle d'exister quelque part dans le monde, mais d'être dans le peloton de tête. »

Écouter et apprendre les uns des autres

Comme Mme Merkel l'avait déclaré à Tallinn le 24 août, il importe, après la décision du Royaume-Uni, de s'arrêter pour « écouter autant de voix que possible au sein de l'UE ». Elle a parlé d'une « phase d'écoute, de compréhension et d'apprentissage mutuel afin de bien comprendre et construire le nouvel équilibre au sein d'une Union des 27 ».

Il s'agit maintenant de repartir du bon pied en organisant ensemble, de manière calme et réfléchie, le travail de l'Europe des 27 de demain. Bratislava ne sera pas un sommet des décisions, mais « un sommet qui établit un ordre du jour ; il faudra ensuite veiller, d'un mois à l'autre, à produire les résultats en faveur desquels nous nous serons engagés ».

Processus de discussion lancé

Après des réunions à Berlin, Ventotene, Prague et Tallinn, la chancelière fédérale Angela Merkel s'entretient aujourd'hui à Varsovie avec les premiers ministres des États du groupe de Visegrad. Lors d'un point de presse en début de rencontre, Mme Merkel a réitéré l'importance de bien préparer la réunion de Bratislava. Elle a dit se réjouir du fait que le sommet de l'UE des 27 se tienne à Bratislava. En effet, lors des réunions du Conseil européen à Bruxelles, « le contact avec la vie », avec le sentiment « de ce qui constitue l'Europe » faisaient défaut, a-t-elle remarqué.

Avec cet effort de « diplomatie du dialogue » en amont du sommet de Bratislava, l'Allemagne, membre fondateur faisant partie des plus importants États membres de l'UE, assume sa responsabilité à l'égard de l'avenir de l'UE.

Réunions de la chancelière fédérale en préparation du sommet de l'UE à Bratislava :
18 août : président du Conseil européen, Donald Tusk ; 24-25 août : Tallinn et Prague ; 26 août : Varsovie ; 26 août, à Meseberg : réunions avec les premiers ministres des Pays-Bas, de Suède, de Finlande et du Danemark ; 27 août à Meseberg : chancelier fédéral autrichien et premiers ministres de Slovénie, de Bulgarie et de Croatie ; 2 septembre : réunion de Jean-Claude Juncker et Angela Merkel à Berlin

Garantir la sécurité, faire vivre les valeurs de l'Europe

Lundi (22 août), le président du Conseil italien Matteo Renzi, le président français François Hollande et la chancelière fédérale avaient déjà rappelé les racines de l'Union européenne sur le porte-avions italien « Giuseppe Garibaldi ». La tâche qui s'impose à présent, au XXIe siècle, est de garantir à la population une Europe sûre, tout en faisant vivre les valeurs de l'Europe, a affirmé Mme Merkel.

À Tallinn (24 août), la chancelière fédérale a rappelé qu'il importait, après le vote sur le Brexit, de s'écouter et d'apprendre les uns des autres au sein de l'UE. Il faut dresser un ordre du jour pertinent pour les mois à venir « afin de mettre en évidence la puissance et la force de persuasion de l'Union européenne », a-t-elle dit.

Entamer des projets concrets

Dans le dossier de la migration, les opinions divergent en ce qui concerne la répartition au sein de l'UE des migrants et réfugiés qui arrivent, a déclaré la chancelière à Prague (le 25 août). Cependant, sur de nombreuses questions, c'est l'unité qui prédomine, comme en ce qui concerne l'accord UE-Turquie, la protection des frontières extérieures, la lutte contre l'illégalité et les causes de migration ainsi que le renforcement de l'aide au développement.

À Varsovie aussi, les thèmes de la protection des frontières extérieures de l'UE et de la migration sont à l'ordre du jour. Comme la chancelière fédérale l'a souligné, cela « ne nous empêche pas de collaborer, de nous améliorer et de poursuivre la réflexion dans de nombreux autres domaines dans lesquels nous partageons les mêmes convictions. Bien sûr, nous devons aussi trouver des solutions aux questions auxquelles nous sommes confrontés et qui demeurent controversées. Le dialogue représente toujours la meilleure manière de se développer et de parvenir à de nouvelles idées, afin de pouvoir ensuite mettre en œuvre de nouvelles choses. »