« Se concentrer sur ce qui nous fait avancer »

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Angela Merkel à Varsovie « Se concentrer sur ce qui nous fait avancer »

À Varsovie, Angela Merkel s'est entretenue avec les chefs de gouvernement des pays du groupe de Visegrad. La chancelière fédérale a exprimé ses remerciements pour cet échange. En effet, il est selon elle très important, en amont du sommet européen de Bratislava, d'être à l'écoute les uns des autres « sous des formats très divers ».

Le premier ministre hongrois Viktor Orban, le premier ministre slovaque Robert Fico, la chancelière fédérale Angela Merkel, la première ministre polonaise Beata Szydlo et le premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka

La chancelière fédérale rencontre le groupe de Visegrad à Varsovie

Photo : Bundesregierung/Bergmann

« La population européenne n'acceptera l'Europe que si elle représente une promesse de prospérité », a déclaré à Varsovie la chancelière fédérale Angela Merkel. Il est également évident que l'Europe a l'ambition « non pas de simplement exister quelque part dans le monde, mais d'être dans le peloton de tête ».

En matière de développement technologique ou encore concernant la rémunération des emplois, « il nous reste beaucoup à faire », a affirmé Mme Merkel. « Et c'est pourquoi nous devons réfléchir aujourd'hui aux domaines dans lesquels nous devons accentuer nos efforts. » Il s'agit d'aménager le marché unique numérique pour y réaliser des progrès, « et nous devons nous soucier de réveiller chez notre jeunesse, qui est aussi notre avenir, l'enthousiasme pour l'Europe ».

À l'écoute les uns des autres : ce qui fait l'Europe

En Pologne, la chancelière a d'abord mené un entretien bilatéral avec son hôtesse, la première ministre Beata Szydlo. Mme Merkel a ensuite rencontré les chefs de gouvernement des pays du groupe de Visegrad, lors d'un déjeuner où étaient réunis, outre Mme Szydlo, les premiers ministres hongrois Viktor Orban, tchèque Bohuslav Sobotka et slovaque Robert Fico. La chancelière a ainsi poursuivi ses entretiens en vue de préparer le sommet européen de Bratislava. Des entrevues avaient déjà eu lieu à Berlin, à Ventotene, à Tallinn et à Prague.

Il est selon elle important d'être à l'écoute les uns des autres « sous des formats très divers ». Elle se réjouit donc d'échanger avec ses collègues, comme elle l'a affirmé lors d'un point de presse en début de rencontre. Elle a en outre exprimé sa satisfaction de voir se tenir à Bratislava le sommet de l'UE des 27. En effet, il manque aux réunions du Conseil européen à Bruxelles « le contact avec la vie », avec le sentiment « de ce qui constitue l'Europe ».

Rendez-vous de la chancelière avant le sommet européen de Bratislava : 18 août : président du Conseil européen Donald Tusk ; 24/25 août : Tallinn et Prague ; 26 août : Varsovie ; 26 août à Meseberg : rencontre avec les premiers ministres néerlandais, suédois, finlandais et danois ; 27 août à Meseberg : chancelier fédéral autrichien et premiers ministres slovène, bulgare et croate.

Être à la hauteur des défis européens

La chancelière a à cœur de mener une vaste discussion avec de nombreux acteurs préalablement au sommet de Bratislava. Elle souhaite contribuer à ce que les conclusions du processus de réflexion trouvent un écho le plus large possible parmi les pays membres et leurs populations. Les entretiens portent principalement sur un renforcement de la sécurité intérieure comme extérieure, de la compétitivité et de la force d'innovation de l'UE, ainsi que des perspectives pour la jeunesse en Europe.

Comme l'a déclaré Angela Merkel à Tallinn, il importe, après la décision du Royaume-Uni, de s'arrêter pour « écouter autant de voix que possible au sein de l'UE ». Elle a évoqué une « phase d'écoute, de compréhension et d'apprentissage mutuel, afin de bien comprendre et construire le nouvel équilibre naturel au sein d'une Union à 27 ».

Construire ensemble l'UE des 27

Il s'agit maintenant de repartir du bon pied en organisant ensemble, de manière calme et réfléchie, le travail de l'Europe des 27 de demain. Bratislava ne sera pas un sommet de décisions, « mais un sommet qui établit un ordre du jour ; il faudra ensuite veiller, d'un mois à l'autre, à produire les résultats en faveur desquels nous nous serons engagés ».

Dès lundi, le président du Conseil italien Matteo Renzi, le président français François Hollande et la chancelière fédérale avaient rappelé les racines de l'Union européenne sur le porte-avions italien « Giuseppe Garibaldi ». La tâche qui s'impose à présent, au XXIe siècle, est de garantir à la population une Europe sûre, tout en faisant vivre les valeurs de l'Europe, a affirmé Mme Merkel.