L'UE investit dans l'avenir

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Promotion de la croissance L'UE investit dans l'avenir

Jusqu'à 1,3 million d'emplois doivent être créés dans l'UE au moyen d'investissements à hauteur de 315 milliards d'euros dans les infrastructures, la recherche et le développement. Dans le même temps, la compétitivité de l'Europe dans les secteurs d'avenir devrait s'en trouver renforcée. C'est ce que prévoit le « plan d'investissement pour l'Europe ».

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Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a présenté au Parlement européen un programme d'investissement pour l'économie européenne. Celui-ci s'adresse en particulier aux États du sud de l'Europe pour que ces derniers sortent de la crise et que l'économie de l'Europe gagne en compétitivité à l'échelle mondiale.

« Nous lançons une offensive en faveur de l'investissement. Il s'agit d'une nouvelle initiative majeure pour relancer la croissance et l'emploi en Europe », a affirmé M. Juncker.

Le président de la Commission européenne avait déjà annoncé, lors de son discours d'investiture au Parlement européen mi-juillet 2014, un programme européen d'investissement de 300 milliards d'euros.

La chancelière pour les investissements

Lors du débat budgétaire au Bundestag, la chancelière fédérale Angela Merkel a salué le principe du programme d'investissement. Outre la poursuite de la consolidation budgétaire et des réformes structurelles dans les États membres, des investissements sont nécessaires pour surmonter la crise de manière durable, selon l'avis de Mme Merkel.

Angela Merkel a déclaré : « L'Europe doit avant tout redevenir plus attirante pour les investisseurs privés. Cela dépend essentiellement d'un cadre propice aux investissements, passant notamment par la simplification administrative, afin de soulager les petites et moyennes entreprises qui sont d'importants vecteurs de croissance et d'emploi, ainsi que pour renforcer le potentiel de croissance et l'emploi par la mise en place des structures nécessaires dans les États membres ».

Dynamiser les investissements privés

La majeure partie des investissements du « plan d'investissement pour l'Europe » présenté par M. Juncker doit venir d'investisseurs privés. Pour faire en sorte que ces derniers injectent des fonds dans des projets prioritaires, tels que l'aménagement de réseaux à large bande, l'UE lance un fonds de garantie pourvu de 21 milliards d'euros. Celui-ci doit servir à couvrir les crédits à risque consentis à des investisseurs privés jusqu'à un montant de 63 milliards d'euros. Cela crée une incitation à l'investissement.

Dans le financement des investissements, la Banque européenne d'investissement (BEI) joue un rôle décisif. La BEI pilotera en effet le nouveau fonds de garantie pour les investissements stratégiques.

Promouvoir les projets du futur

Dans les 315 milliards d'euros du volume d'investissement prévu au total, 75 milliards d'euros doivent revenir aux petites et moyennes entreprises. Cette mesure a pour but d'encourager l'aménagement des infrastructures de l'énergie, des transports et des télécommunications ainsi que des projets en matière d'éducation et de recherche.

La chancelière fédérale a déclaré devant le Bundestag : « Nous tenons à souligner que les investissements sont importants, mais que les domaines où se situent les projets d'avenir doivent avant tout être clairement identifiés. C'est pour moi une priorité essentielle que de saisir l'opportunité de la numérisation pour l'Europe ».

Le Conseil européen décidera en décembre

Les chefs d’État et de gouvernement devront ensuite délibérer et rendre une décision sur le programme d'investissement lors du prochain Conseil européen qui se tiendra à Bruxelles les 18 et 19 décembre 2014. Puis la Commission proposera un règlement, qui devra recevoir l'aval du Parlement européen et du Conseil. L'entrée en vigueur du règlement est prévue en juin 2015.