Favoriser la croissance en Tunisie

  • Page d'accueil
  • Le gouvernement fédéral

  • Actualités

  • Service

  • Médiathèque

Le premier ministre tunisien Habib Essid à Berlin Favoriser la croissance en Tunisie

Depuis la révolution tunisienne en 2011, l'Allemagne et la Tunisie ont intensifié leurs relations. C'est ce qu'a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel à l'issue de sa rencontre avec le premier ministre tunisien Habib Essid. La coopération économique et la situation sécuritaire dans la région étaient au cœur de l'entretien.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre tunisien Habib Essid

Première visite à Berlin du premier ministre tunisien Habib Essid qui est accueilli par la chancelière fédérale

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Aujourd'hui, l'Allemagne et la Tunisie sont liées par des relations très étroites, a affirmé la chancelière fédérale lors de la conférence de presse commune. « Le partenariat pour la transition est le thème qui sert de fil rouge à notre coopération », a souligné la chancelière. Dans ce contexte, Mme Merkel a cité plus particulièrement le domaine du développement, le soutien de l'économie et des structures politiques ainsi que la situation sécuritaire.

Dans le cadre de ce partenariat, plus de 150 projets ont été soutenus depuis 2012 en Tunisie, à raison de près de 70 millions d'euros. Les mesures lancées à cette occasion et qui doivent être poursuivies dans les années à venir sont axées notamment sur la promotion de l'État de droit et de la bonne gouvernance, le soutien à l'emploi et la formation en alternance ainsi que sur la société civile et les médias professionnels.

Lutte contre le terrorisme

« Nous savons que la Tunisie a été le théâtre de terribles attentats terroristes », a ajouté Mme Merkel. Cela a eu un impact sur le tourisme cette année. Le travail de coopération consiste entre autres à sécuriser la frontière avec la Libye. D'où l'aide à la formation et à l'équipement prodiguée dans le domaine de la coopération bilatérale.

Le ministre fédéral de l'Intérieur Thomas de Maizière s'est rendu deux fois en Tunisie, respectivement en mars et juin 2015, après les attentats perpétrés contre le musée du Bardo et un hôtel touristique de Sousse. Une coopération renforcée en matière de sécurité y avait été alors convenue. La Tunisie était par ailleurs l'invité d'honneur au sommet du G7 d'Elmau les 7 et 8 juin 2015. À cette occasion, le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait plaidé en faveur d'un engagement accru dans les domaines sécuritaire et économique.

Stimuler l'économie

Il est très important de stimuler l'économie tunisienne, a indiqué la chancelière. Une conférence des investisseurs germano-tunisienne aura lieu au cours du premier semestre 2016. Il s'agit de promouvoir la croissance et de créer des emplois, en particulier pour les jeunes. La chancelière fédérale a également évoqué le projet d'une université germano-tunisienne dont le lancement est prévu dès maintenant.

Selon la chambre de commerce et d'industrie germano-tunisienne, quelque 250 entreprises, pour la plupart tournées vers l'exportation, sont actives en Tunisie. Elles emploient en tout 55 000 personnes et ont investi, jusqu'à aujourd'hui, plus de 350 millions d'euros. Vers la Tunisie, l'Allemagne exporte principalement du textile (produits semi-finis), de l'électronique, des machines, des véhicules automobiles, des produits chimiques, des marchandises du secteur agroalimentaire ainsi que du fer et de la quincaillerie.

Situation en Libye

Faisant référence à la Libye, Mme Merkel a souligné que des efforts étaient fournis pour coopérer étroitement avec les pays voisins, l'objectif étant de se rapprocher à nouveau d' un gouvernement d'union nationale et d'un État. En aidant la Libye, l'on aide également la Tunisie, a dit la chancelière fédérale.