La phase décisive des négociations a débuté : les ministres se rendent à Paris. Leur but : mettre au clair les questions politiques en suspens. L’initiative pour l’Afrique n’était pas une pierre d’achoppement. Un groupe de pays industrialisés a annoncé la fourniture de quelque dix milliards de dollars pour les énergies renouvelables en Afrique.
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Au cours de la première semaine de négociations, les délégués avaient raccourci et restructuré le projet de texte d’accord mondial sur le climat. Des sous-groupes viennent d’être créés pour traiter les sujets de négociation particulièrement difficiles. Ces groupes présidés par les ministres ont pour mission d’élaborer des compromis.
Parmi ces thèmes figurent :
L’initiative pour l’Afrique n’était pas une pierre d’achoppement. Un groupe de pays industrialisés a annoncé la mobilisation de quelque dix milliards de dollars pour les énergies renouvelables en Afrique. L’Allemagne y participe à hauteur de trois milliards d’euros. L’objectif de l’initiative est d’installer en Afrique 10 gigawatts (GW) supplémentaires d’énergies renouvelables d’ici 2020.
Le gouvernement fédéral met ainsi en œuvre l’initiative lancée cet été au sommet d’Elmau par les chefs d’État ou de gouvernement des principaux pays industrialisés (G7) de concert avec leurs partenaires africains. Elle vise le développement de 300 GW de capacités de production d’énergies vertes d’ici 2030.
Pour la ministre allemande de l’Environnement, Barbara Hendricks, cette initiative est d’importance énorme pour la lutte mondiale contre le changement climatique. « L’Afrique a beaucoup faim d’énergies. Nous devons empêcher maintenant qu’elle ait recours au charbon, au pétrole et au gaz pour assouvir cette faim. Les énergies renouvelables sont préférables comme solution. » Mme Hendricks s’en est montrée convaincue.