Angela Merkel se tient informée de l'aide aux réfugiés

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Intégration et formation Angela Merkel se tient informée de l'aide aux réfugiés

Cela vaut la peine de concentrer nos efforts sur chaque enfant et il existe une grande envie d'apprendre de leur part, a déclaré la chancelière fédérale à l'issue de sa visite d'une classe d'accueil à Berlin. Auparavant, elle s'était rendue à l'antenne de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) à Berlin et dans un centre de premier accueil.

Temps de lecture: 4 min.

La chancelière fédérale à son arrivée dans une antenne de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés

Des réfugiés accueillent la chancelière à son arrivée à l'Office fédéral des migrations et des réfugiés

Photo : Bundesregierung/Kugler

« Ceux qui travaillent ici font de leur mieux. » Angela Merkel a visité l'antenne berlinoise de l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF). Impressionnée, elle a remercié le personnel pour son engagement. À l'issue de cette visite, elle s'est informée de la situation des réfugiés en matière de logement dans un centre de premier accueil de l'association AWO (mutualité ouvrière).

Remerciements pour le travail réalisé dans des conditions difficiles

« Au nom de beaucoup d'autres personnes, je souhaite exprimer mes remerciements aux collaborateurs du BAMF qui travaillent dans des conditions difficiles », a souligné Mme Merkel après sa visite. Elle est convaincue que chaque destin sera pris au sérieux. « Ceux qui travaillent ici font de leur mieux. »

Dans le centre de premier accueil de l'AWO, elle a « été très impressionnée par le travail réalisé ici avec autant d'amour ». Elle a également remercié les collaboratrices et les collaborateurs : « Ici, tout est mis en œuvre pour que les personnes se sentent bien. » À l'issue de son entretien avec deux familles, elle a réaffirmé : « L'intégration se fera en partie par le biais des enfants. »

Projet pilote du BAMF et de l'Agence fédérale pour l’emploi

Par ailleurs, elle a souligné qu'un bureau de l'Agence fédérale pour l'emploi avait été installé au sein de l'antenne berlinoise du BAMF. Ainsi, les personnes peuvent être rapidement informées de la situation sur le marché du travail.

Il s'agit d'un « modèle pilote qui incarne ce que nous voulons atteindre ces prochains mois », a affirmé la chancelière. Le plus grand nombre de personnes possible doit pouvoir avoir la possibilité d'entrer en contact avec l'Agence fédérale pour l'emploi une fois leur statut de séjour approuvé.

Doté d'une structure décentralisée grâce à des antennes réparties dans tous les Länder, l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) est présent sur tout le territoire allemand. Ces antennes traitent les procédures d'asile, coordonnent l'intégration à l'échelon régional et accomplissent des tâches liées à la migration. Actuellement, avec ses 22 antennes et ses quatre sites externes, le BAMF emploie quelque 2 200 collaborateurs, dont environ 1 000 au sein de son siège, à Nuremberg.

Visite d'une classe d'accueil

Après sa visite du BAMF, la chancelière s'est rendue dans l'école Ferdinand Freiligrath située dans le quartier berlinois de Kreuzberg. Dans cette école secondaire, environ 240 élèves de différentes cultures sont là pour apprendre. La chancelière y a visité une classe d'accueil, s'est entretenue avec la directrice d'école ainsi qu'avec des élèves. Ce fut un échange agréable en langue allemande, a rapporté la directrice d'école Anke Schmidt : « Les élèves ont, par exemple, demandé où elle était allée à l'école, quelles langues elle parle, et pourquoi elle est devenue chancelière ».

Par la suite, la chancelière s'est dite impressionnée par le travail des enseignantes et des enseignants. Certaines classes accueillent des enfants de différents niveaux. À Berlin, on s'efforce de trouver pour chaque enfant une place dans une classe d'accueil le plus rapidement possible : un « concept porteur d'avenir », selon Mme Merkel. Les défis sont importants. C'est pourquoi les responsables de la ville de Berlin ont souligné, dans l'entretien d'aujourd'hui, la nécessité d'une action très rapide.

« Cela vaut la peine de concentrer nos efforts sur chaque enfant », a insisté la chancelière. Les enfants font preuve de beaucoup d'enthousiasme et d'une grande envie d'apprendre. « Nous voulons leur donner un bon avenir. »

L'intégration par la langue

Dans l'école du quartier de Kreuzberg, 32 enfants sont répartis entre trois classes d'accueil. L'accent est mis sur l'apprentissage de la langue allemande. La compétence linguistique constitue un fondement important de l'intégration des enfants dans leur nouvel environnement.

À Berlin, environ 5 000 enfants et jeunes fréquentent actuellement 431 classes d'accueil, ou « groupes d'apprentissage pour les nouveaux arrivants sans connaissances d'allemand », dans des établissements d'enseignement primaire et secondaire ainsi que des lycées.

Chaque classe est composée de douze enfants en moyenne. La priorité y est accordée à l'apprentissage de la langue allemande. L'objectif est de préparer les élèves à une intégration complète à l'enseignement normal après une année au maximum.

L'école Ferdinand Freiligrath est soutenue par les ministères fédéraux de l'Éducation et de la Famille ainsi que la Conférence permanente des ministres de l’Éducation et des Affaires culturelles des Länder en République fédérale d’Allemagne (KMK) dans le cadre du programme BiSS (« Bildung durch Sprache und Schrift », ou « l'éducation par la parole et l'écriture »).

Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais un nombre aussi important de personnes en fuite n'avait été recensé, avait affirmé Mme Merkel lors du débat budgétaire au Bundestag. Jusqu'à 800 000 réfugiés ou demandeurs d'asile arriveront cette année chez nous, avait indiqué la chancelière, ajoutant que l'Allemagne apportait de l'aide.

Éliminer les obstacles

À présent, il s'agit tout simplement de « se mettre à la tâche et d'éliminer tous les obstacles concrets ». Ainsi, une cohabitation pacifique avec les personnes arrivant en Allemagne sera possible. Il est clair que « nous ne pourrons pas simplement continuer comme avant », avait souligné Mme Merkel. Les demandeurs d'asile et les réfugiés de guerre civile doivent être intégrés rapidement. « Nous devons tirer des leçons des erreurs commises dans les années 1960 et faire rapidement progresser l'intégration. » Les opportunités dépasseront alors les risques.