S’atteler ensemble à de grandes tâche

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Réunion à six à la Chancellerie fédérale S’atteler ensemble à de grandes tâche

Lors de leur rencontre, la chancelière fédérale et le président américain ont discuté de la marche à suivre en Syrie et en Iraq ainsi que de la lutte contre le groupe État islamique avec le président français et les chefs de gouvernement britannique, espagnol et italien.

Temps de lecture: 4 min.

Bundeskanzlerin Merkel sitzt mit US-Präsident Obama, Italiens Ministerpräsident Renzi, Spaniens Regierungspräsident Rajoy, Frankreichs Präsident Hollande und Großbritanniens Premierministerin May zusammen.

Sechser-Treffen: Außenpolitische Brennpunkte standen im Mittelpunkt der Gespräche.

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Selon la chancelière fédérale, les participants se sont tous accordés à dire que la situation humanitaire dans la partie est de la ville d'Alep en proie aux affrontements devait s'améliorer. La situation dans les villes de Rakka, en Syrie, et de Mossoul, en Iraq, toutes deux occupées par l’État islamique et pour la libération desquelles la coalition anti-EI se bat actuellement, a également été évoquée. Il est important de s'engager à temps pour la stabilisation de territoires libérés, ont souligné les participants à la rencontre.

Des progrès insuffisants en Ukraine

Faisant référence à la situation en Ukraine, Angela Merkel a rapporté que les dirigeants se sont montrés attachés au format Normandie existant et à l'étroite concertation actuelle avec les États-Unis. L'on est unanime quant au souhait d'avancer dans le processus de Minsk, a-t-elle ajouté. Malheureusement, pour l'heure, les « progrès sont insuffisants », a affirmé la chancelière.

Une plateforme commune de valeurs

Dès jeudi, la chancelière fédérale Angela Merkel et le président américain Barack Obama étaient unanimes à considérer que l'Union européenne et les États-Unis doivent continuer d'œuvrer en faveur du projet d'accord de libre-échange tout en veillant à donner un visage humain à la mondialisation.

Les relations avec les États-Unis sont un pilier de la politique étrangère allemande, a souligné la chancelière lors de sa conférence de presse commune avec le président américain Barack Obama. Ces relations sont certes mues par des intérêts mais également liées par des valeurs : « Nous disposons ici d'une plateforme de valeurs communes que sont la démocratie, la liberté, la défense des droits de l'homme dans le monde et l’engagement pour un monde ouvert et libéral. »
Angela Merkel a remercié Barack Obama « pour la bonne coopération amicale et intensive » poursuivie sur cette base au cours des huit années passées. Dans le même temps, elle « fera tout pour établir une bonne coopération avec le nouveau président élu ».

M. Obama s’est dit admiratif de la « passion et du leadership dont ont fait preuve Angela Merkel et le peuple allemand » pour développer l'Allemagne réunifiée depuis 1990. Pour construire une société pacifique, il vaut la peine de regarder vers Berlin et vers sa chancelière, a-t-il indiqué.

La chancelière a souligné qu'elle avait toujours plaidé en faveur d'un accord commercial entre l'UE et les États-Unis, les deux grands espaces commerciaux de ce monde. Ce qui nous unit, c'est « la conviction commune que la mondialisation doit être organisée humainement, politiquement, mais qu'il n'y a pas de retour possible au temps d'avant la mondialisation ».

Faisant référence à l'Accord de Paris sur le climat, la chancelière a salué l'engagement de Barack Obama, sans lequel, tant au niveau de la politique intérieure américaine que dans les négociations avec la Chine, « un tel accord n'aurait pas vu le jour ». Cet accord pose un « jalon important pour le monde entier ».

Le président américain Barack Obama en discussion avec la rédaction des réseaux sociaux du gouvernement fédéral (en englais):

Video Press conference given by Chancellor Angela Merkel and Barack Obama, President of the United States of America

Vers un plus grand engagement en politique de sécurité

L'Allemagne et les États-Unis sont engagés ensemble, à travers le monde entier, en politique de sécurité, a souligné la chancelière, donnant comme exemple les efforts communs fournis en Afghanistan et en Iraq. Il est cependant clair que les États-Unis sont ceux qui portent le plus le poids de ces efforts, a-t-elle ajouté.

« C'est pourquoi je prends très au sérieux les remarques du président en ce qui concerne la nécessité, pour l’Allemagne comme pour les autres pays européens, d’accroître progressivement leur engagement au sein de l'Alliance de l'Atlantique Nord », a déclaré Angela Merkel. Le déséquilibre actuel dans les tâches de défense ne peut pas durer. L'Allemagne « a compris le message et commencé à y apporter une réponse ».

Le président Barack Obama en Allemagne
La première visite officielle de Barack Obama en Allemagne remonte à début avril 2009. Il s'était alors rendu à Baden-Baden et à Kehl, près de la frontière française, à l'occasion du sommet de l'OTAN. Aux côtés d'autres chefs de gouvernement de pays membres de l'OTAN, il avait traversé symboliquement à pied la frontière franco-allemande au-dessus d'un pont sur le Rhin. Sa deuxième visite début juin 2009 l'avait conduit à Dresde, au mémorial du camp de concentration de Buchenwald, près de Weimar, et à l'hôpital militaire américain de Landstuhl. Mi-juin 2013, Barack Obama s’était rendu à Berlin, pour la première fois de son mandat, visite durant laquelle il avait tenu un discours devant la Porte de Brandebourg. Début juin 2015, le président américain était invité au château d'Elmau, situé dans la commune bavaroise de Krün, dans le cadre du sommet du G7. La dernière visite en date de Barack Oabama en tant que président américain a eu lieu fin avril de cette année à Hanovre. Il y avait inauguré la Foire de Hanovre aux côtés de la chancelière Angela Merkel.