FAQ sur la vaccination contre la Covid-19
Ma protection vaccinale est-elle encore à jour ? Qu’est-ce qui est recommandé en ce qui concerne la vaccination de rappel ? Qu’en est-il des enfants et des jeunes ? Et où puis-je me faire vacciner ? Les principales questions et réponses.
Temps de lecture: 23 min.
Informations sur le rappel vaccinal
Les vaccins contre la Covid-19 autorisés en Allemagne protègent efficacement contre les formes graves de la maladie. Des études attestent cependant que la protection vaccinale diminue au fil du temps et que la réponse immunitaire s’avère moindre, notamment chez les personnes âgées ou ayant un système immunitaire affaibli.
Une injection de rappel renforce nettement la protection vaccinale. Le corps produit davantage d’anticorps et peut encore mieux se prémunir contre le virus. L’injection de rappel vise donc à stimuler le système immunitaire. Compte tenu de la propagation croissante du variant Omicron, très contagieux, en Allemagne, une telle stimulation du système immunitaire est nécessaire : pour la protection individuelle ainsi que pour éviter une saturation du système de santé.
La Commission permanente de vaccination (STIKO) recommande pour toutes les personnes vaccinées de 18 ans ou plus un rappel dans un délai minimal de trois mois après la dernière injection. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Internet de l’Institut Robert Koch.
Pour les enfants et les jeunes âgés de 12 à 17 ans, la STIKO recommande également un rappel, mais cette fois-ci dans une fenêtre de trois à six mois après la dernière injection. Les enfants et les jeunes avec des maladies préexistantes doivent quant à eux recevoir une dose de rappel le plus tôt possible. Pour les enfants et les jeunes sans maladies préexistantes, la STIKO préconise plutôt un délai plus long pouvant aller jusqu’à six mois. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Les enfants âgés de 5 à 11 ans avec des maladies préexistantes devraient recevoir une primo-vaccination selon un schéma à deux doses et une injection de rappel. Les enfants en bonne santé qui ont reçu une seule ou déjà deux doses de vaccin ne devraient pas recevoir de nouvelle dose dans un premier temps.
Une deuxième dose de rappel est également recommandée pour certains groupes de personnes. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans la suite de la FAQ.
Chez de nombreuses personnes, le vaccin de rappel remonte à un certain temps, par exemple chez les résidents d’établissements de soins de longue durée et le personnel qui y travaille. La STIKO recommande donc un deuxième rappel avec les vaccins ARNm qui ont été utilisés jusqu'à présent – de BioNTech ou Moderna – pour certains groupes de personnes :
- Les personnes particulièrement vulnérables, dont font partie toutes les personnes âgées de 60 ans et plus ainsi que celles qui vivent ou sont prises en charge dans des établissements de soins, les groupes à risque bénéficiant d'une aide à la réinsertion pour les personnes handicapées et les personnes immunodéprimées, devraient recevoir une deuxième dose de rappel dans un délai minimal de trois mois après l’injection de leur premier rappel.
- En outre, les personnes travaillant dans des établissements médicaux ou de soins – en particulier si elles sont en contact direct avec les personnes vulnérables qui leur sont confiées –sont également invitées à recevoir une deuxième dose de rappel, dans un délai minimal de six mois après l’injection de leur premier rappel. Dans certains cas dûment justifiés, le deuxième rappel peut toutefois être envisagé dès trois mois après le premier.
- Les personnes (âgées de plus de 5 ans) présentant un risque accru de développer une forme grave de la Covid-19 en raison d'une maladie sous-jacente.
Vous trouverez un aperçu des recommandations de la STIKO concernant la vaccination contre la Covid-19 sur le site de l’Institut Robert Koch (RKI).
La deuxième dose de rappel devrait être administrée dans un délai minimal de six mois après l’injection du premier rappel. Dans certains cas dûment justifiés, l'intervalle peut être réduit à quatre mois.
Même après une infection au SARS-CoV-2, un intervalle de six mois devrait être respecté entre les rappels. Si une infection au SARS-CoV-2 est survenue après l'administration de la première dose de rappel, la deuxième dose devrait être administrée six mois après l'infection.
Quel que soit le vaccin employé pour la première et la deuxième injection, seuls les vaccins à ARN messager (BioNTech, Moderna) sont utilisés pour les injections de rappel. Ces deux vaccins sont tout aussi efficaces et sûrs l’un que l’autre. Pour toutes les personnes de moins de 30 ans, la STIKO recommande une vaccination avec le vaccin de BioNTech exclusivement. Pour les personnes de plus de 30 ans, les deux vaccins à ARNm sont aussi appropriés l’un que l’autre.
Dès que des vaccins adaptés aux variants seront autorisés et disponibles, la STIKO examinera les données disponibles et adaptera sa recommandation le cas échéant. Il n'est pas recommandé de reporter une vaccination indiquée dans l’attente d’un vaccin adapté.
Les personnes qui souhaitent se faire vacciner peuvent pour cela prendre rendez-vous chez des médecins libéraux ou, le cas échéant, en centre de vaccination.
Les dentistes et les pharmacies ont aussi le droit d’administrer des vaccins contre la Covid-19. Le site www.mein-apothekenmanager.de recense les pharmacies formées à cet effet.
Retrouvez les informations actualisées concernant l’organisation locale sur la page d’information du gouvernement de votre Land.
Des études internationales indiquent que la protection vaccinale de l’injection de rappel débute après environ sept à 12 jours. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site « Zusammen gegen Corona ».
Vaccination contre la Covid-19 pour les enfants de 5 ans et plus
La STIKO recommande que tous les enfants âgés de 5 à 11 ans reçoivent une dose de vaccin à ARNm contre la Covid-19. Cette primo-vaccination, réalisée dans un premier temps avec une seule dose, a pour but d'établir une immunité de base la plus efficace possible.
La primo-vaccination monodose devrait être réalisée de préférence avec le vaccin de BioNTech ou Pfizer, mais il est également possible d'administrer une dose pédiatrique de Moderna à partir de 6 ans.
En outre, la STIKO recommande, pour les enfants avec des maladies préexistantes, une primo-vaccination selon un schéma à deux doses ainsi qu'une injection de rappel. Les enfants sans antécédents médicaux, dans l'entourage desquels se trouvent des proches ou d'autres personnes de contact présentant un risque élevé de développer une forme grave de la Covid-19 et qui ne peuvent pas obtenir une protection sûre en se faisant vacciner eux-mêmes, devraient être primo-vaccinés selon un schéma à deux doses. Les enfants en bonne santé qui ont déjà reçu deux doses de vaccin ne devraient pas se faire vacciner à nouveau dans un premier temps.
Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur la page « Zusammen gegen Corona ».
La vaccination contre la Covid-19 est un sujet sensible pour de nombreux parents. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pédiatre si vous avez des questions.
L’étude en vue de son homologation a montré que le vaccin pédiatrique de BioNTech/Pfizer est efficace pour une utilisation chez les enfants de 5 à 11 ans et qu’un rapport bénéfices-risques favorable pouvait être déduit. La vaccination permet de réduire efficacement le risque d’infection.
Les données d’un essai clinique chez des enfants âgés de 5 à 11 ans ont montré que l’administration du vaccin à une concentration de seulement dix microgrammes par dose réduisait le risque d’infection de 90,7 %. De même, la réponse immunitaire (mesurée à la quantité d’anticorps contre le SARS-CoV-2) après la vaccination des enfants de 5 à 11 ans était comparable à celle des adolescents et des jeunes adultes vaccinés.
Les parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants peuvent s’adresser à leur pédiatre. En outre, les hôpitaux disposant de services pédiatriques ou, le cas échéant, les centres de vaccination sont également ouverts aux parents et à leurs enfants. Des informations à ce sujet sont disponibles sur les pages d’information des communes.
Non. Il n'y a pas d'obligation de vaccination des enfants en Allemagne. La décision de faire vacciner ou non un enfant contre la Covid-19 appartient aux détenteurs de l'autorité parentale. Ce sont les Länder qui décident dans quelle mesure et à quelle fréquence des tests de dépistage sont nécessaires pour les élèves non vaccinés, par exemple. Veuillez vous renseigner auprès de votre Land.
Informations générales sur la vaccination contre la Covid-19
Le bénéfice principal de la vaccination contre la Covid-19 est de prévenir les formes graves ou mortelles de la maladie. Par ailleurs, chaque vaccination contre la Covid-19 contribue à freiner la propagation du virus. Toute personne vaccinée protège ainsi sa famille, ses amis et la communauté.
Tous les vaccins homologués sont efficaces et sûrs. D’après les connaissances actuelles, les vaccins à ARN messager Comirnaty (BioNTech/Pfizer) et Spikevax (Moderna) sont les plus efficaces. Il est donc recommandé à toute personne ayant d’abord reçu une ou deux injections de vaccin à vecteur viral de recevoir la fois suivante une dose de vaccin à ARNm. Le vaccin de Moderna n’est recommandé par la STIKO que pour le groupe d’âge de 30 ans et plus.
Même si, en l’état actuel des connaissances, les vaccins ont une très bonne efficacité, une contamination par la Covid-19 est néanmoins possible car la vaccination ne confère pas une protection à 100 %. Toutefois, des études montrent qu’en cas de contamination, les personnes vaccinées connaissent beaucoup plus rarement des complications et ne présentent généralement que des symptômes légers, voire sont souvent totalement asymptomatiques.
Cela est également étayé par des données : les rapports d’étape du RKI, qui paraissent tous les jeudis, font régulièrement état de l’efficacité des vaccins en fonction des classes d’âge et des évolutions de cas.
Pour de plus amples informations sur l’efficacité de la vaccination contre la Covid-19, veuillez consulter le site du RKI.
Des règlements pris par les Länder imposent un schéma vaccinal complet dans certaines situations. Les membres du personnel des établissements de soin de longue durée et des hôpitaux soumis à l’obligation vaccinale dans le cadre de leurs fonctions doivent également pouvoir se prévaloir d’un schéma vaccinal complet.
Celui-ci est défini à l’article 22a de la loi sur la protection contre les infections : deux doses de vaccins sont nécessaires, et ce même pour les personnes ayant reçu une dose de vaccin Johnson & Johnson. Il existe des exceptions pour les personnes guéries, pour qui une seule dose suffit :
- si l’infection a pu être prouvée par un test antigénique ou un test PCR avant l’administration du vaccin, ou bien
- si l’ infection a pu être prouvée par un test PCR après l’administration du vaccin et que 28 jours se sont écoulés depuis le test.
À partir du 1er octobre 2022, de nouvelles règles entreront en vigueur. De manière générale, trois doses seront nécessaires. En cas d’infection, deux doses suffiront :
- si l’infection a pu être prouvée par un test antigénique avant l’administration de la première dose, ou bien
- si l’infection a pu être prouvée par un test PCR avant l’administration de la deuxième dose, ou bien
- si l’infection a pu être prouvée par un test PCR après l’administration de la deuxième dose et que 28 jours se sont écoulés depuis le test.
Important pour les voyages : pour les adultes n’ayant pas encore reçu de dose de rappel, le certificat reste valable 270 jours après la primo-vaccination. Les personnes mineures (de moins de 18 ans) ne sont pas concernées : leur certificat reste valable de manière illimitée même sans dose de rappel. Cette règle s’applique pour les voyages dans les pays européens frontaliers.
Au niveau national, la situation est différente. En Allemagne, il n’existe pour l’instant pas de réglementation nationale limitant la durée de validité des certificats de vaccination contre la Covid-19.
La vaccination contre la Covid-19 était jusqu’à présent facultative. Afin de protéger les personnes vulnérables, une obligation vaccinale liée à des types d’établissement a été instaurée. En effet, les personnes âgées, dépendantes ou ayant une maladie grave ou chronique risquent davantage de développer une forme grave ou mortelle de la Covid-19 (groupes vulnérables). Le personnel de santé et les professionnels accompagnant des personnes dépendantes ou handicapées ont une responsabilité particulière puisqu’ils sont en contact étroit avec des groupes risquant une forme grave, très grave, voire mortelle de la maladie. Il est donc particulièrement important que le taux de vaccination chez les personnes exerçant ces métiers soit élevé afin de les doter d’une protection fiable contre le virus et ainsi de réduire le risque d’infection pour les groupes particulièrement à risque.
En raison de la quatrième vague que l’on affronte actuellement, des chiffres regrettablement élevés de nouveaux cas et de décès et d’une situation extrêmement grave de notre système de santé, parfois dramatique à l’échelle régionale, les Länder ont demandé à la Fédération d’introduire au plus vite une obligation vaccinale par type d’établissement, dans le cadre de laquelle tous les employés qui sont en contact avec des personnes vulnérables dans les hôpitaux et les institutions d’aide à la réinsertion, ainsi que dans les maisons de retraite et les services de soins mobiles, seraient contraints de se faire vacciner contre la Covid-19. Le Bundestag et le Bundesrat ont alors adopté une modification de la loi sur la protection contre les infections. En vertu de celle-ci, le personnel des hôpitaux, des établissements de soin de longue durée et des autres structures de ce type doit présenter un certificat de vaccination ou de guérison.
Cinq vaccins sont homologués en Allemagne : les vaccins à ARNm de BioNTech/Pfizer et de Moderna, les vaccins à vecteur viral d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson ainsi que le vaccin à base de protéines recombinantes Novavax.
La Commission permanente de vaccination (STIKO) recommande l’utilisation exclusive du vaccin BioNTech pour les moins de 30 ans. Cela vaut aussi bien pour la primo-vaccination que pour les éventuels rappels. Même si un autre vaccin a été employé précédemment, les injections ultérieures devraient se faire avec BioNTech. Depuis l’introduction des injections de vaccins à ARNm de BioNTech/Pfizer et Moderna, il est connu que des myocardites et/ou des péricardites peuvent, dans de rares cas, survenir chez les plus jeunes après utilisation de ces vaccins. Des analyses de signalement actuelles montrent que des myocardites et des péricardites chez les jeunes garçons et les jeunes hommes, ainsi que chez les jeunes filles et femmes de moins de 30 ans, ont été observées plus fréquemment après une injection de Moderna qu’après une injection de BioNTech.
Par mesure de précaution, les femmes enceintes, quel que soit leur âge, ne devraient être vaccinées qu’avec le vaccin de BioNTech.
Pour les personnes de 30 ans et plus, il n’existe pas de risque accru de myocardite et de péricardite après une vaccination avec Moderna.
Selon la recommandation de la STIKO, les vaccins d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson doivent être utilisés en priorité chez les personnes âgées de plus de 60 ans, en raison d’effets secondaires graves (thromboses veineuses cérébrales) très rarement observés. Cependant, selon la STIKO, ces deux vaccins peuvent aussi être administrés à des personnes plus jeunes si elles le souhaitent et si elles ont été pleinement informées par leur médecin.
La STIKO recommande aussi généralement que les personnes ayant déjà reçu une première injection du vaccin d’AstraZeneca reçoivent en tant que seconde injection un vaccin à ARNm (panachage vaccinal ou schéma vaccinal hétérologue). Un panachage vaccinal est également préconisé pour les personnes qui ont reçu le vaccin de Johnson & Johnson. La STIKO recommande, quatre semaines après avoir reçu le vaccin, une injection complémentaire avec un vaccin à ARNm pour augmenter nettement la protection contre la Covid-19, des infections post-vaccinales étant plus souvent observées chez les personnes vaccinées avec Johnson & Johnson.
Le vaccin à base de protéines recombinantes Nuvaxovid, mis au point par Novavax, a été autorisé par la Commission européenne le 20 décembre 2021. La STIKO recommande ce vaccin pour toutes les personnes à partir de 12 ans pour la primo-vaccination. Le Nuvaxovid est disponible en Allemagne depuis fin février.
La Commission permanente de vaccination (STIKO) recommande aux femmes enceintes et allaitantes de se faire vacciner contre la Covid-19. La STIKO recommande par ailleurs à toutes les femmes en âge de procréer de se faire vacciner, la vaccination leur conférant un très bon niveau de protection contre la Covid-19 avant toute éventuelle grossesse. Les femmes qui allaitent et les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse peuvent recevoir deux doses d’un vaccin à ARN messager tel que BioNTech ou Moderna. La STIKO fonde ses recommandations sur les données relatives au risque de développer une forme grave de la Covid-19 en cours de grossesse ainsi que sur celles relatives à l’efficacité et la sécurité de l’administration du vaccin à des femmes enceintes et allaitantes.
Le ministère fédéral de la Santé publie des chiffres reflétant l’évolution de la couverture vaccinale sur son tableau de bord de la vaccination.
Les personnes qui souhaitent se faire vacciner peuvent pour cela prendre rendez-vous chez des médecins libéraux ou, le cas échéant, en centre de vaccination. Les dentistes et les pharmacies ont aussi le droit d’administrer des vaccins contre la Covid-19 si leur personnel a été formé à cet effet.
Des informations actualisées sur l’organisation locale de la vaccination sont disponibles sur la page d’information du gouvernement de votre Land.
En cas d’affection aiguë, grave ou avec fièvre, la vaccination doit être reportée. Les maladies bénignes et sans fièvre ne sont généralement pas des contre-indications à la vaccination.
Si vous avez un rendez-vous pour recevoir un vaccin et que vous ne pouvez vous y rendre pour cause de maladie, veuillez vous assurer de l’annuler car c’est seulement ainsi qu’il pourra être réattribué.
Les personnes infectées produisent des anticorps, comme suite à une vaccination. C'est pourquoi une infection à la Covid-19 peut souvent « remplacer » une vaccination ; d'autres injections sont néanmoins nécessaires afin de jouir d’une une protection complète.
Discutez avec votre médecin pour savoir combien de doses vous seraient utiles et à quel moment elles devraient être administrées. Le guide de vaccination Impfguide (en allemand) peut également vous orienter.
Pour les citoyennes et citoyens, le vaccin est gratuit, quel que soit leur statut d’assuré. Les coûts du vaccin sont pris en charge par la Fédération. Les Länder prennent en charge, conjointement avec l'assurance maladie obligatoire et l'assurance maladie privée, les frais de fonctionnement des centres de vaccination.
Informations sur les vaccins autorisés
Cinq vaccins ont été homologués : le 21 décembre 2020, la Commission européenne a délivré une autorisation pour le vaccin de BioNTech, puis le 6 janvier 2021 pour le vaccin de Moderna. Le vaccin de la société AstraZeneca est autorisé dans l’UE depuis le 29 janvier 2021 et celui de Johnson & Johnson, depuis le 11 mars 2021. Le vaccin Nuvaxovid, mis au point par Novavax, a été autorisé par la Commission européenne le 20 décembre 2021.
Ces autorisations sont délivrées sur la base de recommandations de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Un aperçu du statut actuel des différents vaccins est disponible sur le site Internet de l’EMA (en anglais).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 100 vaccins potentiels font actuellement l’objet d’essais cliniques dans le monde entier. Vous trouverez ici la compilation de l’OMS (en anglais).
Les vaccins de BioNTech et Moderna sont des vaccins à ARNm. Ils contiennent des parties de l’information génétique du coronavirus sous forme d’ARN messager (ARNm). Grâce à ce « plan de construction », les cellules musculaires du corps sont stimulées pour produire elles-mêmes la protéine de spicule typique du coronavirus.
Le système immunitaire reconnaît la protéine de spicule comme étrangère et forme des défenses naturelles : anticorps et cellules immunes. Lorsque la personne vaccinée entre ensuite en contact avec le « vrai » coronavirus, celui-ci est reconnu par le système immunitaire. Les anticorps formés protègent alors contre les formes graves de la Covid-19. L’ARNm provenant du vaccin ne reste pas dans l’organisme, mais est dégradé peu après la vaccination.
Les vaccins d’AstraZeneca et Johnson & Johnson sont des vaccins à vecteur viral. Ceux-ci utilisent une version d’un virus atténué et inoffensif pour l’homme en tant que moyen de transport (vecteur) pour des parties de l’information génétique du coronavirus. Là encore, certaines cellules de l’organisme obtiennent ainsi un « plan » pour produire la protéine de spicule caractéristique du coronavirus et la répliquent.
Le système immunitaire reconnaît la protéine de spicule comme étrangère et forme des défenses naturelles : anticorps et cellules immunes. Lorsque la personne vaccinée entre ensuite en contact avec le coronavirus, celui-ci est reconnu et combattu par le système immunitaire. Les vaccins à vecteur viral ont déjà fait leurs preuves et sont utilisés, par exemple, pour protéger contre l’Ebola.
Le vaccin Novavax est un vaccin à protéines recombinantes qui est, au sens large, ce que l’on appelle un vaccin inactivé. Le vaccin repose sur un principe d’action classique : il contient de minuscules particules du coronavirus produites en laboratoire, appelées protéines de spicule. Lorsque celles-ci arrivent dans l’organisme par le biais de la vaccination, elles sont reconnues comme étrangères et incitent le système immunitaire à produire des anticorps.
Contrairement aux vaccins à ARNm et aux vaccins à vecteur viral, qui incitent le corps à produire lui-même des copies inoffensives de la protéine de spicule, le vaccin Novavax utilise directement des composants de l’enveloppe de la protéine virale cultivés en culture cellulaire. Vous trouverez de plus amples informations sur le vaccin Novavax auprès du ministère fédéral de la Santé.
Certificat de vaccination numérique
La vaccination contre la Covid-19 sera inscrite dans votre carnet de vaccination. Si vous n’avez pas de carnet de vaccination, vous recevrez un autre document certifiant la vaccination. En outre, vous devriez vous faire délivrer un certificat de vaccination numérique sous la forme d’un code QR. Vous aurez ainsi – grâce aux applications Corona-Warn-App et CovPass de l’Institut Robert Koch – accès à votre certificat de vaccination numérique sur votre smartphone. Vous trouverez ici de plus amples informations sur le certificat de vaccination numérique.
Après votre vaccination de rappel, vous recevrez aussi un « code-barres 2D ». Et comme pour les injections précédentes, vous pourrez transférer le certificat à l’application Corona-Warn-App ou à l’application CovPass.
Oui. Le carnet de vaccination est, conformément à la loi sur la protection contre les infections (IfSG), un document international important qui indique les vaccins que vous avez déjà reçus ou dont vous avez encore besoin. Le certificat de vaccination numérique est uniquement une offre complémentaire proposée à titre facultatif.
Pour les personnes vaccinées ne disposant pas d’une preuve numérique de vaccination ou l’ayant perdue, la preuve de vaccination par le biais du traditionnel « livret jaune » reste, en général, possible et valable.
Sécurité des vaccins
En Allemagne, un vaccin n’est homologué que s’il a passé avec succès les trois phases du programme d’essais cliniques. Ces normes de qualité nationales et internationales s’appliquent à l’homologation des vaccins contre la Covid-19, comme à tous les autres vaccins en cours de développement. Après l’autorisation de mise sur le marché, l’utilisation du vaccin continue à être étroitement surveillée et évaluée afin de recenser les effets secondaires, même très rares.
Même si le développement de ces vaccins est nettement plus rapide que ce que l’on a connu par le passé, cela ne signifie pas qu’il y ait eu un abaissement des normes d’homologation. L’accélération du processus peut s’expliquer, d’une part, par le fait que beaucoup d’argent y est investi, ce qui fait en sorte que des études peuvent être menées à grande échelle sans délai. D’autre part, les autorités réglementaires surveillent et contrôlent le développement des vaccins aussi rapidement que possible. Ce traitement prioritaire permet aux entreprises et aux laboratoires de recherche de gagner du temps et de passer plus rapidement d’une phase de test à l’autre.
On ne peut jamais exclure les effets secondaires. Les vaccins déjà établis en ont également. Il est donc important de les connaître précisément. En effet, c’est le seul moyen de prendre la bonne décision et de définir pour qui le vaccin est inoffensif et quel est le rapport bénéfices-risques pour chacun. L’une des principales tâches de la procédure de vérification et d’autorisation consiste à pouvoir décrire clairement les effets secondaires et à pouvoir également désigner les groupes de personnes chez lesquels ceux-ci peuvent survenir et à quelle fréquence.
Même après autorisation, le nouveau vaccin utilisé est soumis à observation et continue de faire l’objet de recherches. Il peut arriver que des effets secondaires très rares ne soient identifiés qu’une fois l’autorisation délivrée. On entend par « très rare » un cas sur plus de 10 000 personnes vaccinées. En Allemagne, c’est l’Institut Paul-Ehrlich (PEI) qui centralise tous les effets secondaires et réactions aux vaccins, indépendamment des fabricants.
Le regroupement d’observations nationales et internationales permet de garantir le recensement de risques liés aux vaccins, y compris de risques si rares qu’ils ne sont visibles qu’après la réalisation d’un très grand nombre de vaccinations.
L’Institut Paul Ehrlich publie à intervalles réguliers des rapports de sécurité sur tous les cas suspects rapportés en Allemagne d’effets secondaires ou de complications vaccinales directement liés à la vaccination contre la Covid-19 sur la période considérée. Vous trouverez ici les rapports de sécurité.
Quiconque souffre d’une maladie aiguë avec plus de 38,5 °C de fièvre ne peut être vacciné qu’une fois rétabli. Un rhume ou une fièvre faible à modérée (inférieure à 38,5 °C) ne constitue cependant pas un motif de report de vaccination. Il est recommandé aux personnes présentant une hypersensibilité à l’un des composants du vaccin de ne pas se faire vacciner : avant de vous faire vacciner, veuillez en tout cas indiquer au médecin administrant le vaccin si vous avez ou non des allergies.
Source : Fiche d’information (Aufklärungsbogen) sur la vaccination contre la Covid-19/Institut Robert Koch
En savoir plus :
Vous trouverez des informations relatives à la vaccination dans votre région et à la prise de rendez-vous sur le site Internet www.116117.de.
Le Centre fédéral d'éducation pour la santé a élaboré une offre d’information très complète sur la vaccination contre la Covid-19.
Le ministère fédéral de la Santé répond également à une multitude de questions sur les différents types de vaccins, la répartition des vaccins contre la Covid-19 et d’autres thèmes.
Le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche informe sur le programme spécial national et l’état de la recherche sur les vaccins.
L’Institut Robert Koch répond lui aussi aux questions les plus fréquemment posées sur le coronavirus et la vaccination.
L’Institut Paul Ehrlich est responsable entre autres de l’autorisation des études sur les vaccins en Allemagne. L'institut propose des informations sur le développement et l'homologation des vaccins.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi une vue d’ensemble des candidats vaccins.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) est responsable de la procédure d’autorisation.
Source : ministère fédéral de la Santé/Office de presse et d’information du gouvernement fédéral