Les vaccins contre la Covid-19 autorisés en Allemagne protègent efficacement contre les formes graves de la maladie.
Des études attestent cependant que la protection vaccinale diminue au fil du temps et que la réponse immunitaire s’avère moindre, notamment chez les personnes âgées ou ayant un système immunitaire affaibli. Une injection de rappel renforce nettement la protection vaccinale. Le corps produit davantage d’anticorps et peut encore mieux se prémunir contre le virus. L’injection de rappel vise donc à stimuler le système immunitaire. Compte tenu de la propagation croissante du variant Omicron, très contagieux, en Allemagne, une telle stimulation du système immunitaire est nécessaire : pour la protection individuelle ainsi que pour éviter une saturation du système de santé.

La Commission permanente de vaccination recommande pour toutes les personnes vaccinées de 12 ans ou plus un rappel au moins trois mois après la dernière injection. Pour plus d'informations, cliquez ici et ici.

La Commission permanente de vaccination (STIKO) recommande une injection de rappel par vaccin à ARN messager, généralement au moins trois mois après la deuxième injection, pour toutes les personnes vaccinées âgées de 12 ans et plus.

Vous trouverez un aperçu des recommandations de la STIKO concernant la vaccination contre le coronavirus sur le site de l’Institut Robert Koch (RKI).

Des études internationales indiquent que la protection vaccinale de l’injection de rappel débute après environ sept à 12 jours. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Quel que soit le vaccin employé pour la première et la deuxième injection, seuls les vaccins à ARN messager (BioNTech, Moderna) sont utilisés pour l’injection de rappel. Ces deux vaccins sont tout aussi efficaces et sûrs l’un que l’autre. Pour toutes les personnes de moins de 30 ans, la STIKO recommande une vaccination avec le vaccin de BioNTech exclusivement. Pour les personnes de plus de 30 ans, les deux vaccins à ARNm sont aussi appropriés l’un que l’autre.

On part actuellement du principe que les vaccins disponibles sont également efficaces contre une contamination par les variants connus du virus, notamment contre le variant Delta.

En ce qui concerne l'efficacité du vaccin contre le variant Omicron, de premiers résultats d'études montrent que l'efficacité de la primovaccination contre les formes symptomatiques du variant Omicron diminue nettement avec le temps et qu’elle est nettement inférieure à l'efficacité contre le variant Delta. À partir d'environ 15 semaines après la deuxième dose de vaccin, on ne peut plus supposer qu’il y a une protection suffisante. De premières données d'études montrent toutefois qu'une vaccination de rappel peut fournir une bonne protection contre le variant Omicron.

En somme, on peut dire que toutes les personnes vaccinées de 12 ans ou plus devraient recevoir un rappel vaccinal avec un vaccin à ARNm au moins trois mois après la dernière injection. Il s'agit de la meilleure protection, y compris contre le variant Omicron.

Les injections de rappel sont réalisées entre autres par des équipes mobiles de vaccination, des médecins libéraux et des médecins du travail, ou dans les centres de vaccination. L’organisation et la mise en œuvre de la vaccination de rappel incombent aux Länder. À l'avenir, les pharmaciens et les dentistes pourront également proposer des vaccinations. Une modification en ce sens du règlement sur la vaccination est en cours.

Vous trouverez des informations actualisées sur l’organisation de la vaccination de rappel sur la page d’information du gouvernement du Land où vous résidez.

Chez de nombreuses personnes, le vaccin de rappel remonte à un certain temps, par exemple chez les résidents d’établissements de soins de longue durée et le personnel qui y travaille. La STIKO recommande donc une deuxième injection de rappel avec les vaccins à ARNm ayant été utilisés jusqu’ici – de BioNTech ou Moderna – pour certains groupes de personnes :

• Les personnes particulièrement vulnérables – par exemple, les personnes qui vivent ou sont prises en charge dans des établissements de soins, ainsi que les personnes de plus de 70 ans et les personnes immunodéprimées – devraient recevoir une deuxième injection de rappel au plus tôt trois mois après la première.
• En outre, les personnes travaillant dans des établissements médicaux ou de soins – en particulier si elles sont en contact direct avec les personnes vulnérables qui leur sont confiées –sont également invitées à recevoir une deuxième vaccination de rappel, au plus tôt six mois après la première.

Toutes les personnes ayant reçu une première injection avec le vaccin à vecteur viral Johnson&Johnson devraient recevoir une injection supplémentaire par vaccin à ARN messager quatre semaines après l’administration de la première dose afin d’optimiser leur immunisation de base. Elles peuvent ensuite obtenir une vaccination de rappel au moins trois mois après la dernière injection.

De même, les personnes qui ont bénéficié d’un premier schéma vaccinal exclusivement avec le vaccin à vecteur viral AstraZeneca se voient offrir une injection de rappel par vaccin à ARN messager au moins trois mois après leur deuxième injection. Il en va de même pour les personnes ayant reçu un panachage vaccinal (à savoir une immunisation de base réalisée avec un vaccin à vecteur viral suivie d’une injection avec un vaccin à ARNm).

À ce sujet, veuillez consulter également les recommandations actuelles de la Commission permanente de vaccination (STIKO). Pour plus d'informations sur la vaccination de rappel, cliquez ici.

Oui. Toutes les vaccinations contre le coronavirus effectuées selon le règlement sur la vaccination sont gratuites pour tous les citoyens. Cela vaut également pour les injections de rappel.