L’UE à 27 délibère sur la sortie du Royaume-Uni

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Brexit L’UE à 27 délibère sur la sortie du Royaume-Uni

Les chefs d’État et de gouvernement européens ont aussi abordé le Brexit lors du Conseil européen à Bruxelles. Après le vote reporté à la chambre basse britannique, le président du Conseil européen Donald Tusk a mis le thème à l’ordre du jour à la dernière minute.

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La chancelière fédérale Angela Merkel a souligné au Bundestag : « Nous n’avons pas l’intention de modifier à nouveau l’accord de sortie. C’est là la position commune des 27 États membres. » Dans cette mesure, il ne faut pas attendre selon elle que les débats débouchent sur un quelconque changement.

« Il nous reste peu de temps, mais il nous en reste encore », a ajouté Angela Merkel en référence à la date de sortie, fixée au 29 mars 2019. « Nous travaillons dur pour parvenir à un Brexit ordonné. »

Auparavant, le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert avait lui aussi souligné que le gouvernement fédéral continuait à s’engager dans l’intérêt de toutes les parties prenantes en faveur d’une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Après avoir ajourné un vote sur le Brexit prévu à la chambre basse britannique, la première ministre britannique Theresa May s’est rendue le 11 décembre dans des capitales européennes pour d’autres entretiens. La chancelière a elle aussi reçu Mme May pour s’entretenir avec elle de la suite du processus.

L’Allemagne se prépare

Le gouvernement fédéral tient à une sortie régulée du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il prend cependant des dispositions pour le cas où un accord de sortie global ne pourrait être conclu. Parmi ces dispositions, deux projets de loi ont notamment été adoptés par le conseil des ministres fédéral le 12 décembre 2018 :

Le gouvernement fédéral prend des dispositions

Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont approuvé le 25 novembre 2018 l’accord sur le Brexit ainsi que la déclaration politique concernant les futures relations entre l’UE et le Royaume-Uni. La chancelière fédérale avait alors déclaré « que, du point de vue des 27 pays membres, il exist[ait] désormais une base en vue d’une séparation ordonnée et de l’aménagement de relations futures ».
L’accord de sortie doit à présent être approuvé par le Parlement européen (accord « EU only ») ainsi, bien sûr, que par le parlement britannique. Le Bundestag est tenu informé en permanence, mais il n’a pas à approuver l’accord.