Lors de la rencontre à la Chancellerie fédérale, les discussions ont porté en premier lieu sur l'économie mondiale et la productivité, a déclaré la chancelière fédérale après son entretien avec les chefs de l'OCDE, de l'OMC, de l'OIT, du FMI et de la Banque mondiale. Dans les pays développés, on observe une « certaine croissance », a affirmé Mme Merkel. L'Union européenne se porte également mieux à cet égard que par le passé « même si cela reste encore insuffisant ».

Des mesures ambitieuses requises

Les principales organisations financières et économiques internationales ont appelé la communauté internationale à redoubler d'efforts en matière de réformes et de croissance. Il s'avère toujours impératif de fournir des efforts supplémentaires, notamment dans la lutte contre le chômage des jeunes, mais également en vue de réformes structurelles et d'un assainissement axé sur la croissance. « Nous sommes tous d'accord sur le fait que des mesures fermes ainsi qu'une nouvelle approche politique s'imposent », lit-on dans une déclaration commune de Mme Merkel et des organisations.

L'Ukraine doit lutter contre la corruption

De concert avec la directrice générale du FMI Christine Lagarde, la chancelière fédérale a exigé une action ferme de lutte contre la corruption en Ukraine. Cela constitue un « élément clé » s'inscrivant dans le cadre d'un nouveau programme du FMI pour l'Ukraine.

Angela Merkel a assuré maintenir le soutien apporté à l'Ukraine. Toutes les mesures entreprises par la communauté internationale pour aider le pays sont toujours appropriées. En font partie, outre la lutte contre la corruption et le programme du FMI visant le renforcement économique du pays, les efforts en vue d'une solution politique dans l'Est ukrainien. « Rien de tout cela n'est aujourd'hui moins important qu'hier », a déclaré Angela Merkel.

Pas de réduction de la dette grecque

Mme Merkel a une fois de plus rejeté l'idée d'une réduction de la dette grecque. En amont de la rencontre, elle s'était entretenue au sujet de la Grèce avec Christine Lagarde. « Nous voulons conclure rapidement les négociations », a indiqué Angela Merkel à propos de l'actuelle mission de contrôle des réformes entreprises par la Grèce.

À nos yeux, une remise de dette est tout simplement impossible au sein de la zone euro, a souligné Angela Merkel. La Grèce doit mettre en œuvre les réformes promises, a-t-elle ajouté. Christine Lagarde a assuré que le FMI continuerait de travailler à résoudre les problèmes qui se posent dans les négociations.

Ont participé à la rencontre au sommet organisée à Berlin le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurría, le directeur général de l'OMC Roberto Azevêdo, le directeur général de l'OIT Guy Ryder, la directrice générale du FMI Christine Lagarde ainsi que le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.