Pour une Union européenne forte

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Relations germano-irlandaises Pour une Union européenne forte

L'UE se trouve dans une situation particulière après le Brexit, a affirmé la chancelière fédérale lors de la visite du premier ministre irlandais à Berlin. Les deux dirigeants sont en faveur d'une UE forte, a déclaré Mme Merkel. C'est pourquoi leurs entretiens ont porté principalement sur la construction européenne.

Temps de lecture: 2 min.

Le premier ministre irlandais Enda Kenny et la chancelière fédérale Angela Merkel lors de la conférence de presse

Mme Merkel et M. Kenny partagent le désir d'une Union européenne forte

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Quel type de relation le Royaume-Uni souhaite-t-il entretenir à l'avenir avec l'Union européenne ? La première ministre désignée du Royaume-Uni doit clarifier cette question, a affirmé la chancelière fédérale Angela Merkel à Berlin. « Car, bien sûr, la réponse à cette question influencera aussi les négociations. »

Le vote de la population britannique en faveur d'une sortie de l'UE était au premier plan des entretiens entre la chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre irlandais Enda Kenny. Les deux chefs de gouvernement ont également abordé des questions relatives à la construction européenne, notamment du point de vue des 27 États membres restants.

Mme Merkel a souligné qu'une UE forte, qui apporte de la prospérité à ses citoyens, était dans l'intérêt de l'Irlande autant que dans celui de l'Allemagne.

Pas de négociations avant le dépôt d'une demande de retrait

« Il appartient au nouveau gouvernement britannique de décider quand il déposera cette demande en vertu de l'article 50 du Traité sur l'Union européenne », a indiqué la chancelière. Cela apportera des éclaircissements sur le type de relation que le Royaume-Uni souhaite construire avec l'UE. Les négociations ne pourront débuter que lorsque le nouveau gouvernement britannique aura déposé la demande de retrait, a précisé Mme Merkel.

Dans ce contexte, tous les États membres poursuivent le même objectif : faire en sorte que leur économie souffre le moins possible ou pas du tout. C'est dans cet esprit que seront menées en commun les négociations, a souligné la chancelière.

Article 50 du Traité sur l'Union européenne (extraits)

1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union.
2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union.

Bon programme stratégique

Les 27 États membres restants de l'UE devront décider quels seront les principaux axes de leur travail. « Nous disposons d'un bon programme stratégique pour notre travail », a déclaré la chancelière fédérale. « Et il nous faudra mettre en œuvre ce programme avec encore plus d'intensité. »

Les enjeux principaux sont les emplois, la croissance économique, la capacité d'innovation ou encore la sécurité des citoyens au sein de l'UE. Le Conseil européen se réunira le 16 septembre à Bratislava afin de se pencher sur ces thèmes prioritaires, a affirmé Mme Merkel.