Lutte contre les passeurs et le trafic d’armes

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Opération de l’UE en Méditerranée Lutte contre les passeurs et le trafic d’armes

Les forces armées allemandes poursuivent leur implication dans l’opération SOPHIA menée par l’UE. Ainsi en a décidé le gouvernement fédéral. Le mandat a cours jusqu’au 30 juin 2018. Le Bundestag doit encore donner son feu vert.

Temps de lecture: 2 min.

L’engagement de la Bundeswehr en Méditerranée (EUNAVFOR MED - Opération Sophia). Un ravitailleur de combat à Souda en Crète le 3 mai 2015

L’Allemagne poursuit sa participation au sauvetage de réfugiés en haute mer avec l’opération SOPHIA

Photo : Bundeswehr/Jonack

En Libye, la situation en matière de sécurité demeure instable. Un contrôle national de larges parties des zones côtières fait en outre défaut. Le pays reste donc le principal pays de transit pour passer en Europe depuis l’Afrique du Nord par la mer. Par ailleurs, des groupes extrémistes tels que l’« État islamique » représentent une menace terroriste dans la région.

L’Union européenne reste engagée en Libye et dans la région à travers la diplomatie et des soutiens concrets afin de développer un système étatique stable et opérationnel. L’UE soutient ainsi les efforts entrepris par les Nations Unies en vue de contrer dans les pays d’origine et de transit les causes structurelles d’exode et de mouvements migratoires irréguliers via la Méditerranée.

La zone d’intervention de l’EUNAVFOR MED - opération SOPHIA couvre les zones maritimes au sud de la Sicile, au large du littoral libyen et tunisien, à l’intérieur de la région de la Méditerranée centrale et méridionale. S’y ajoutent l’espace aérien au-dessus de ces zones ainsi que les zones maritimes avoisinantes utilisées pour le déroutement et la remise de navires à un port européen. Malte et la zone maritime qui l’entoure, dans un rayon de 25 milles marins, ainsi que les eaux territoriales de la Libye, sont exclues.

La lutte contre les passeurs reste l’objectif premier

Les passeurs criminels orientent de plus en plus leur modèle économique sur le sauvetage en mer par les différents acteurs. De nombreuses personnes sont embarquées à bord de bateaux inadaptés à la mer, avec un équipement totalement insuffisant. Les passeurs mettent ainsi des vies humaines en danger de façon consciente et délibérée. La mission au cœur de l’opération consiste donc encore et toujours à abolir le modèle économique des passeurs en haute mer.

De plus, l’UE soutient déjà les garde-côtes libyens afin que ceux-ci puissent effectuer les sauvetages en mer de façon autonome et dans le respect du droit international ainsi que des normes internationales, tout en procédant le plus tôt possible au démantèlement du réseau économique des passeurs.

D’autre part, l’opération SOPHIA applique l’embargo des Nations Unies sur les armes vis-à-vis de la Libye en haute mer, contribuant ainsi également à la stabilisation du pays.

Coopération à tous les niveaux

L’amélioration de la coopération et de l’échange d’informations entre les acteurs de l’UE et les autorités libyennes, mais aussi avec d’autres acteurs tels que l’OTAN, doit à l’avenir faire l’objet d’une attention particulière. La mise en place de garde-côtes opérationnels revêt pour cela une importance cruciale.

Plus de 36 000 personnes secourues en mer

L’opération SOPHIA continue cependant de répondre aussi aux obligations juridiques et humanitaires de sauvetage en mer. L’Allemagne s’engage depuis le lancement d’EUNAVFOR MED dans le sauvetage de réfugiés et de migrants en détresse en haute mer.

Jusqu’à mi-mai 2017, plus de 36 000 personnes ont pu être secourues par les unités de l’opération.