Dans les conditions actuelles, il demeure impensable d'ouvrir de nouveaux chapitres dans les négociations d'adhésion entre l'UE et la Turquie, a déclaré mercredi (1er décembre) le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert.
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En même temps, il importe d'entretenir le tissu de relations étroites qui existe.
Lors de la conférence de presse gouvernementale, le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert a expliqué que l'UE menait depuis des années des négociations d'adhésion évolutives avec la Turquie. Le gouvernement fédéral maintient son point de vue selon lequel « l'ouverture de nouveaux chapitres de négociations n'est pas envisageable dans les conditions actuelles », a-t-il affirmé.
M. Seibert a évoqué les mesures répressives à l'encontre de l'opposition, des médias et des scientifiques en Turquie, ajoutant que celles-ci devaient être prises en compte dans les discussions menées dans le contexte européen.
Par ailleurs, a indiqué M. Seibert, le gouvernement fédéral a « également la responsabilité de ne pas perdre de vue l'ensemble de nos relations avec la Turquie ». L'Allemagne et l'Union européenne ont développé au fil des décennies un tissu de relations très étroites avec la Turquie, a-t-il rappelé.
En Allemagne seulement vivent trois millions de personnes ayant des racines turques. « Il est de notre intérêt de maintenir et, même si cela n'est vraiment pas facile en ce moment, développer ces relations. Nous le devons à la population allemande, et nous le devons aussi à la population turque et européenne », a-t-il déclaré.