L’Allemagne réclame un accès consulaire

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Arrestations en Turquie L’Allemagne réclame un accès consulaire

La situation dans laquelle Deniz Yücel et les autres détenus allemands se trouvent en Turquie reste une grande source de préoccupation pour le gouvernement fédéral, avait déclaré le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert, vendredi à Berlin. La Turquie a entre-temps libéré l'une des deux personnes récemment arrêtées.

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Jeudi dernier, la Turquie avait arrêté deux autres ressortissants allemands. Depuis, l'un d'entre eux a été libéré sans condition. C’est ce qu'a expliqué un porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères, Rainer Breul, lundi lors de la conférence de presse gouvernementale. Jusqu'ici, la Turquie n'a pas octroyé d'accès consulaire à l’autre personne encore détenue. Le ministère fédéral des Affaires étrangères travaille dans ce sens, a assuré M. Breul.

Actuellement, 54 ressortissants allemands sont détenus en Turquie, 11 d'entre eux pour des raisons politiques.

Deniz Yücel en détention depuis 200 jours

Vendredi dernier (1er septembre), cela faisait 200 jours que Deniz Yücel était emprisonné en Turquie. « Nos pensées sont bien sûr avec Deniz Yücel et pas seulement aujourd'hui », avait déclaré à ce propos le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert. Berlin met tous les moyens disponibles en œuvre pour que le journaliste retrouve sa liberté, selon M. Seibert. Étant donné que cela n'a pas encore été atteint, le ministère fédéral des Affaires étrangères s'engage pour garantir au journaliste germano-turc une assistance aussi bonne et intensive que possible. Le gouvernement fédéral travaille par ailleurs activement à faire libérer les autres ressortissants allemands détenus.

Le gouvernement fédéral escompte des procédures conformes aux principes de l'État de droit

Les exigences du gouvernement fédéral envers la Turquie sont très claires, avait constaté M. Seibert. La chancelière fédérale aussi les a toujours formulées de manière univoque : « Nous attendons de la Turquie qu'elle libère les ressortissants allemands qui sont détenus pour des raisons inexplicables. »

L'on compte non seulement sur le respect des procédures conformes aux principes de l'État de droit mais également sur le respect intégral de la convention de Vienne sur les relations consulaires, a souligné M. Seibert. Toute violation comme la non-communication d’informations au sujet de l'arrestation de ressortissants allemands ou le refus de l'assistance consulaire est parfaitement inacceptable aux yeux du gouvernement fédéral.