Exploiter le potentiel du numérique

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Économie européenne Exploiter le potentiel du numérique

La chancelière fédérale Angela Merkel, le président français François Hollande et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ont rencontré 20 dirigeants de grandes entreprises de l'industrie européenne. Le thème de la rencontre portait sur les défis du numérique pour l'industrie.

Temps de lecture: 3 min.

Rencontre avec des représentants importants de l'industrie européenne

Le président de l'ERT Benoît Potier, François Hollande, Angela Merkel et Jean-Claude Juncker lors de la déclaration d'ouverture (de g. à d.)

Photo : Bundesregierung/Denzel

La situation financière en Grèce a également été évoquée dans le cadre d'autres entretiens menés à la Chancellerie fédérale.

En amont de la rencontre avec les grands représentants de l'industrie, la chancelière fédérale Angela Merkel a expliqué que le « thème du numérique et de l'Agenda numérique [figurerait] en tête de l'ordre du jour ». Il s'agit d'examiner « quelles sont les conditions-cadres à créer pour réussir dans le domaine du numérique ». Il est question ici des problématiques d'investissement mais aussi de réglementation en matière de protection des données et de possibilités de création de valeur, a déclaré Mme Merkel. Ont participé à la rencontre 20 dirigeants d'entreprises européennes de premier plan qui sont membres de la Table ronde des industriels européens (ERT).

Crise financière en Grèce
À l'issue de la rencontre, Angela Merkel, François Hollande et Jean-Claude Juncker se sont entretenus avec le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde. Ils ont fait le point sur les entretiens en cours menés entre les institutions et le gouvernement grec. Ils étaient tous unanimes quant à la nécessité de continuer de travailler de manière intensive. Les interlocuteurs étaient en contact très étroit ces derniers jours et veulent conserver ce niveau d'échange les prochains jours, aussi bien entre eux que, naturellement, avec le gouvernement grec.

Façonner ensemble l'« industrie 4.0 »

Dans sa déclaration d'ouverture de la rencontre avec les représentants de l'industrie, Mme Merkel a évoqué tout particulièrement le thème de l'« industrie 4.0 ». « Il existe désormais bon nombre d’initiatives dans différents pays, mais il manque une démarche commune pour unifier le tout au niveau européen », a-t-elle souligné. La chancelière a avancé cet argument : « Nous sommes 500 millions de personnes et nous pouvons faire beaucoup en agissant ensemble. Mais ce sera difficile si notre action est fragmentée. »

En résumé, la chancelière fédérale a fait le constat suivant : « Nous discuterons par conséquent des questions de financement, des questions concernant l'« industrie 4.0 », des questions de protection de données et de gestion des mégadonnées ainsi que des questions relatives au « Paquet Télécom », y compris des taxes d'itinérance et de la neutralité du réseau ». La priorité était avant tout d'écouter les représentants de l'économie et de tirer les conclusions qui s'imposent, a affirmé Mme Merkel.

Poser les jalons du marché unique numérique

La Commission européenne a récemment publié sa stratégie pour un marché unique numérique. L'accélération du numérique modifie les attentes des clients, les modèles commerciaux et les chaînes d'approvisionnement dans le secteur manufacturier. Elle permet d'exploiter davantage les potentiels d'efficacité et soulève des questions quant à l'avenir de l'emploi. Il s'agit de gérer ce changement structurel. À cet égard, les échanges avec des représentants haut placés de l'industrie constituent un élément important permettant de poser des jalons politiques.

Début mai, la Commission européenne a présenté sa stratégie pour un marché unique numérique en Europe. La Commission poursuit trois objectifs : une meilleure accessibilité transfrontalière des services et des marchandises pour les consommateurs et les entreprises, l’amélioration de l’environnement offert aux réseaux numériques et aux services innovants et, enfin, l’optimisation du potentiel de croissance de l’économie numérique en Europe.