Espoir d'une solution diplomatique

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Crise en Ukraine Espoir d'une solution diplomatique

La chancelière fédérale Angela Merkel continue de s'employer avec détermination afin de désamorcer la crise en Ukraine par la voie diplomatique. C'est ce qu'a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement fédéral Georg Streiter à la suite d'un nouvel entretien téléphonique de la chancelière avec le président russe Vladimir Poutine.

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Mardi soir, Mme Merkel et M. Poutine avaient discuté en détail par téléphone de la situation dans l’est de Ukraine. Même s'ils ont des appréciations différentes de la situation actuelle, l'entretien des deux dirigeants était « axé sur l'avenir », a déclaré M. Streiter à Berlin.

Importante réunion quadripartite à Genève

La préparation d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Russie, de l'Ukraine et des États-Unis ainsi que de la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, était au centre de la conversation. La réunion quadripartite doit se tenir jeudi, à Genève. Pour le gouvernement fédéral, cette rencontre représente « un premier pas » vers une solution diplomatique, a affirmé le porte-parole du gouvernement. C'est « pour l'essentiel, ce qui ressort de cette conversation », selon la chancelière fédérale.

Éviter une escalade verbale

L'objectif premier est de parvenir, par la voie politique, à « stabiliser la situation en Ukraine et favoriser un retour à l'ordre ». Le résultat doit « être accepté et soutenu par toutes les parties prenantes ». « La chancelière fédérale ne recherche pas l’escalade verbale », a souligné le porte-parole du gouvernement. Le gouvernement fédéral n’a pas besoin d’« effets théâtraux ».

Le gouvernement de Kiev prêt au dialogue

Du point de vue du gouvernement fédéral, le gouvernement de transition à Kiev a, jusqu’ici, fait preuve « d’une grande prudence et de beaucoup de retenue ». Le week-end dernier, à Donetsk, le premier ministre pas plutôt Arseni Iatseniouk a « cherché le dialogue avec les parties, au sein des groupes d'opposition, qui étaient prêtes au dialogue », a souligné M. Streiter. Cependant, a-t-il poursuivi, il est tout à fait clair que le gouvernement ukrainien ne peut pas accepter sans broncher que soient pris d'assaut par des criminels armés les postes de police ou d'autres infrastructures critiques.

Des sanctions, une dernière option

Le ministre fédéral de l'Économie Sigmar Gabriel était allé dans le même sens un peu plus tôt. Personne ne souhaite de sanctions économiques, a-t-il insisté. Il est cependant clair aussi que le gouvernement fédéral n'a pas peur, dans le contexte européen, de s'opposer clairement à toute nouvelle escalade.

La chancelière fédérale Angela Merkel tout comme le ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier sont prêts à tout pour ne pas avoir à prendre de telles sanctions. Toutefois, les habitants de l'Ukraine doivent pouvoir décider du futur de leur pays de façon libre et indépendante. Si ce droit n'est pas garanti, l'Union européenne doit réagir.

Aides financières de l'UE et sanctions

En début de semaine, les ministres des Affaires étrangères de l'UE, réunis à Luxembourg, s'étaient entendus sur de nouvelles aides financières à hauteur d'un milliard d'euros pour l'Ukraine. En outre, presque tous les droits de douane sur les marchandises en provenance de l'Ukraine doivent être supprimés. À la lumière des récents événements, l'UE renforce également ses sanctions à l'encontre de la Russie. En effet, la liste des personnes frappées du gel de leurs avoirs et d'interdiction de voyager devrait être rallongée.