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Crise ukrainienne Ensemble pour la paix

La chancelière fédérale a exhorté l’Europe à se montrer unie. Cette cohésion est indispensable à ses yeux pour mettre un terme à la crise ukrainienne et imposer la force du droit.

Temps de lecture: 2 min.

Dans son allocution du Nouvel An, Angela Merkel insiste par ailleurs : « Il va de soi que nous souhaitons établir notre sécurité en Europe avec la Russie et non contre la Russie. »

En 2014, les fondements de l’ordre de paix européen ont été remis en cause « avec une dureté inconnue depuis longtemps », a-t-elle déclaré à cette occasion, avant d’ajouter que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’est pas respecté dans le conflit ukrainien.

Mme Merkel a souligné que la sécurité en Europe doit être établie « avec la Russie et non contre la Russie ». Mais, a-t-elle affirmé par ailleurs, il est aussi parfaitement évident « que l’Europe ne peut pas accepter et n’acceptera pas un supposé droit du plus fort qui viole le droit international ».

L’Europe plus forte que jamais

Selon Mme Merkel, la cohésion de l’Europe joue un rôle de tout premier plan : « L’Europe a décidé de ne pas se laisser diviser, mais au contraire de se montrer plus que jamais soudée dans son action pour défendre son ordre de paix et ses valeurs. » Dans ses vœux pour 2015, la chancelière allemande a bien fait remarquer que l’unité de l’Europe « n’est pas une fin en soi, mais la clé pour surmonter la crise ukrainienne et imposer la force du droit ».

Mettre en œuvre les accords de Minsk

La chancelière fédérale avait déjà souligné tout récemment (le 28 décembre) que la situation en Ukraine ne pourrait se stabiliser que si les accords de Minsk étaient mis en œuvre. Elle avait également exhorté le gouvernement russe à faire pression sur les séparatistes.

Le 2 janvier 2015, le ministre fédéral des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a eu un entretien téléphonique avec MM. Klimkine, Lavrov et Fabius, ses homologues ukrainien, russe et français. Les prochaines étapes en vue de la mise en œuvre des accords de Minsk ont été au cœur de cet entretien. Le groupe de contact devrait se réunir dans les meilleurs délais, ont-ils dit considérer d’un commun accord et ils ont affirmé vouloir poursuivre ensemble dans cette voie.

Le Protocole de Minsk du 5 septembre 2014 prévoit le retrait des armes lourdes, l’échange de prisonniers et la surveillance par l’OSCE du cessez-le-feu et de la frontière russo-ukrainienne. L’amélioration de la situation humanitaire dans l’est de l’Ukraine constitue une priorité au regard de l’hiver qui s’annonce.