« Tout d'abord, je félicite le Honduras, qui a connu pour la première fois depuis longtemps des élections démocratiques et qui est maintenant dirigé par un président légitime qui a un ordre du jour ambitieux pour faire avancer le pays », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel.

Elle a continué en affirmant que le changement climatique avait été un thème important des entretiens. Les deux dirigeants ont également discuté des objectifs de la conférence de Paris, de soutien bilatéral ainsi que de l'engagement de Copenhague. Celui-ci prévoit que les pays industrialisés fournissent aux pays en développement, à partir de 2020, 100 milliards de dollars chaque année en vue de la réalisation d'objectifs en matière de politique climatique.

Aide dans le secteur de l'éducation

Mme Merkel a également rappelé que le Honduras devait lutter contre la corruption et la narcocriminalité. La chancelière fédérale a salué les initiatives du gouvernement hondurien visant l'amélioration de la situation en matière de sécurité ainsi que la construction de l'État de droit.

Pour conclure, elle a souligné que l'Allemagne souhaitait soutenir le Honduras dans le secteur de l'éducation par le biais de la coopération au développement.

La coopération au développement est axée sur deux pôles prioritaires d'intervention : l'éducation ainsi que la politique environnementale, y compris l'utilisation durable des ressources naturelles et la protection du climat. Lors des dernières négociations intergouvernementales, qui se sont tenues en septembre 2014, l'Allemagne s'est engagée à fournir 31 millions d'euros au Honduras dans le cadre de mesures de la coopération financière et technique. Le portefeuille des projets et programmes en cours s'élève à environ 140 millions d'euros.

Soutien à différents niveaux

Depuis 1961, l'Allemagne a fourni environ 440 millions d'euros pour des projets et programmes. À cela s'ajoutent la participation allemande d'environ 20 % à la coopération au développement de l'Union européenne et la contribution de l'Allemagne aux aides d'institutions financières internationales telles que la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement et aux programmes des Nations Unies.

Le programme de l'Union européenne (2014 - 2020) a un volume de 235 millions d'euros et se concentre sur les secteurs de la sécurité alimentaire, de l'emploi et de la promotion de l'État de droit. La Banque interaméricaine de développement et la Banque mondiale sont les principaux donateurs multilatéraux, fournissant respectivement quelque 100 millions d'euros et 50 millions d'euros par an.