Réussir à les embarquer elles aussi dans cette nouvelle ère est une tâche importante pour les responsables politiques et les entreprises.

Depuis aujourd’hui, tout tourne autour du monde numérique au salon CeBIT à Hanovre. La chancelière fédérale Angela Merkel a ouvert le salon aux côtés du premier ministre japonais Shinzo Abe et a pu se rendre compte de la diversité numérique lors de la traditionnelle visite du salon.

À l’ouverture de l’événement, la chancelière fédérale a salué les bonnes relations de l’Allemagne avec le pays partenaire qu’est le Japon : ces prochaines années, elle a dit souhaiter renforcer davantage la coopération déjà étroite entre les deux pays en s’attardant en particulier sur les petites et moyennes entreprises. Le salon offre l’occasion à l’Allemagne et au Japon d’échanger sur la manière d’améliorer les conditions de croissance de ces entreprises, a souligné Mme Merkel.

Sous le slogan « d!conomy – no limits », le CeBIT 2017 présente des tendances technologiques de la mutation numérique. Les visiteurs peuvent découvrir en pratique robots, intelligence artificielle et drones. Depuis 1986, le CeBIT se tient chaque année dans le parc des expositions de Hanovre, du 20 au 24 mars pour l’édition de cette année. Durant cinq jours, quelque 3 000 exposants de 70 pays et environ 200 000 visiteurs sont attendus à Hanovre. Le CeBIT est ainsi le plus grand salon mondial des technologies de l’information et de la communication.

Nous voulons des marchés libres et ouverts

Au CeBIT, la chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre japonais Shinzo Abe se sont prononcés en faveur de la conclusion dans les plus brefs délais d’un accord de libre-échange entre l’UE et le Japon. Non seulement les objets mais aussi les sociétés doivent être interconnectés et coopérer ensemble de façon équitable. « À une époque où il n’est pas rare de s’affronter sur les thèmes du libre-échange, des frontières ouvertes et des valeurs démocratiques, le fait que le Japon et l’Allemagne façonnent l’avenir dans le but d’en faire bénéficier le monde et sa population est un signe positif », a déclaré la chancelière.

Ne pas se laisser distancer par les autres

La cadence à l’échelle mondiale est élevée, et l’Union européenne est souvent lente à prendre des décisions, a souligné Angela Merkel. Les pays membres doivent apprendre à se mettre d’accord plus rapidement, selon elle.

« Nous sommes actuellement dans une phase dans laquelle la numérisation s’étend véritablement à tous les domaines de la société », a indiqué la chancelière. « Le Japon est un ami mais bien sûr également un concurrent qui s’approprie les possibilités de la numérisation », a-t-elle ajouté. En Allemagne, il nous faut continuer de faire progresser l’Agenda numérique ; une infrastructure de qualité devrait bientôt être disponible partout.

Les individus au centre des préoccupations

Le passage à un monde numérique ne doit pas laisser les individus à quai, a souligné Angela Merkel. Nombreux sont ceux à être préoccupés, ne sachant pas vraiment ce qui les attend et ce que le numérique signifie pour eux. Les nouvelles formes d’éducation et d’apprentissage tout au long de la vie joueront donc un rôle toujours plus important à l’avenir. Les responsables politiques et les entreprises ont un rôle à jouer ici, ensemble, en plaçant les individus au centre de leurs préoccupations et en leur montrant les avantages apportés par la révolution numérique. Cette année encore,

Le gouvernement fédéral est présent au CeBIT :
- Le ministère fédéral de l’Économie et de l’Énergie dans le hall 6, stand C40
- Le ministère fédéral des Transports et des Infrastructures numériques dans le hall 7, stand C30
- Le ministère fédéral de l’Intérieur dans le hall 7, stands A58 et B42
- Le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche dans le hall 6, stand A34

Le Japon, pays partenaire

Le Japon, pays partenaire officiel, se présente au CeBIT en tant que nation puissante sur le plan des hautes technologies et en tant que chef de file dans le domaine de la numérisation. Avec une surface de 7 200 mètres carrés, le pavillon du Japon est le plus grand de toute l’histoire du salon. Plus de 118 entreprises et institutions japonaises participent au CeBIT 2017, soit une participation de près de dix fois supérieure à celle de l’année précédente. « Cela montre que le Japon accorde une grande importance à ce salon mais également que le pays a beaucoup de choses à présenter à cette occasion », selon Angela Merkel. En 1986, le Japon était le pays partenaire de la première édition du CeBIT.