Aborder ensemble la question des réfugiés

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La chancelière fédérale Angela Merkel en Turquie Aborder ensemble la question des réfugiés

La chancelière fédérale Angela Merkel et le président turc Recep Tayyip Erdoğan se sont entendus, lors de leur réunion, pour coopérer de manière plus étroite dans le dossier des réfugiés.

La chancelière fédérale Angela Merkel s'entretient avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan

L'UE et la Turquie souhaitent intensifier leur coopération dans le dossier des réfugiés

Photo : Bundesregierung

Le processus d'adhésion à l'UE, les accords relatifs aux visas et les accords de réadmission avec la Turquie sont d'autres sujets qui ont été abordés dans ce contexte.

Le gouvernement fédéral propose un processus de visas accéléré. « En contrepartie, nous attendons une mise en œuvre plus rapide des accords de réadmission. L'on pourrait maintenant travailler de manière très accélérée et en parallèle à la libéralisation ou l'élimination des visas et à la mise en œuvre de cet accord de réadmission pour les ressortissants de pays tiers », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel à l'issue de son entretien avec le président Recep Erdoğan, à Istanbul.

Un groupe de travail germano-turc siégera à nouveau bientôt afin de discuter des possibilités en ce qui concerne l'introduction de facilités de visa bilatérales, a indiqué la chancelière.

Viser une meilleure répartition des charges

« Le thème des réfugiés est également très important, en particulier l'afflux de réfugiés vers la Turquie et également vers l'Ouest. Dans ce contexte, nous avons aussi examiné la question de la répartition des charges », a souligné le président Erdoğan.

« La chancelière fédérale a affirmé à ce sujet qu'il fallait fournir de l'aide à la Turquie en matière de répartition des charges, car la Turquie a assumé un lourd fardeau », a ajouté le président turc.

« Nous pouvons soutenir tout cela, et ainsi favoriser davantage de légalité et de répartition des tâches dans le dossier des réfugiés, au moyen d'un agenda bilatéral entre l'Allemagne et la Turquie, et aussi par le biais de discussions qui se poursuivront au cours des prochains jours. Ce processus a été lancé ; il doit maintenant se poursuivre en plusieurs étapes », a ajouté la chancelière.

Poursuite des discussions concernant une adhésion à l'UE

Concernant le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Mme Merkel a réaffirmé le principe « Pacta sunt servanda » (Les conventions doivent être respectées) et proposé d’en discuter plus en détail avec le gouvernement turc.

La possibilité d'une participation de la Turquie aux Conseils européens doit aussi être examinée : « Il nous faut ici retrouver une procédure ordonnée permettant d'associer de nouveau les candidats à l'adhésion à ce travail », a souligné Mme Merkel.

Régler le conflit syrien

« Nous avons constaté que la lutte contre le terrorisme et notamment la question d'un règlement politique du conflit syrien intéressent les deux pays au plus haut point. Nous continuerons donc d'entretenir à l'avenir des contacts très étroits sur ces questions », a affirmé Angela Merkel.

Résultats du Conseil européen discutés

La chancelière fédérale a également abordé les résultats du Conseil européen avec le président Recep Erdoğan et le premier ministre Ahmet Davutoğlu.

Vendredi (16 octobre), les chefs d'État et de gouvernement de l'UE s'étaient entendus sur les principes d'une coopération avec la Turquie dans le dossier des réfugiés. La chancelière fédérale a déclaré par la suite que la Turquie prenait des engagements en ce qui concerne le traitement des réfugiés. En contrepartie, l'UE est prête à procéder à une répartition des charges avec la Turquie. Cette dernière a assuré qu'elle veillait à l'amélioration du sort des réfugiés présents sur son sol. Angela Merkel a cité comme exemple les prestations sociales aux réfugiés dans le domaine de la santé.

Dialogue stratégique 2016

La chancelière fédérale a, en outre, annoncé pour janvier la mise en œuvre d'un dialogue stratégique entre l'Allemagne et la Turquie au niveau des chefs de gouvernement, « afin de montrer que nous travaillons, en ces temps particulièrement difficiles, à intensifier de nouveau les relations bilatérales ».