Trouver une bonne solution pour le Brexit

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Angela Merkel rencontre Emmanuel Macron Trouver une bonne solution pour le Brexit

La chancelière fédérale et le président de la République française ont réaffirmé avoir comme objectif une solution ordonnée pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Tous deux sont d’avis que l’accord de retrait entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ne peut être renégocié. Cette réunion à Paris était destinée à préparer le Conseil européen du mois de mars.

Angela Merkel en conversation avec Emmanuel Macron

Coopérer étroitement pour renforcer l’Europe : la chancelière allemande en visite à Paris

Photo : Bundesregierung/Steins

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont signalé être prêts à reporter légèrement le Brexit.

« Si le Royaume-Uni a besoin d’un peu plus de temps, nous ne lui refuserons pas », a déclaré Mme Merkel lors de la conférence de presse commune. Elle a rappelé qu’une sortie ordonnée des Britanniques de l’Union européenne était bien sûr l’objectif poursuivi, avant de préciser : « Nous regrettons cette sortie, mais c’est une réalité, et nous devons maintenant trouver une bonne solution. »

Préparation du Conseil européen

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont consacré cette rencontre essentiellement à préparer le Conseil européen qui se tiendra les 21 et 22 mars à Bruxelles. Selon Mme Merkel, cette année est décisive « pour la seule raison déjà qu’un nouveau cycle institutionnel débutera pour l’Union européenne après les élections européennes ».

Elle a souligné la nécessité de trouver des réponses communes au nouveau contexte géopolitique, aux questions migratoires et aux défis posés par la transformation numérique ou le changement climatique.

« Nous avons fait l’expérience que l’Europe n’est efficace que si la France et l’Allemagne défendent des positions communes », a-t-elle souligné.Les deux pays ont par ailleurs l’intention d’aborder la question d’une politique industrielle commune de l’Union européenne lors du Conseil européen du mois de mars.

« Nous avons une quantité de directives qui sont adoptées en permanence mais qui ne répondent pas forcément de manière cohérente à notre force en matière d’économie et d’innovation », expliquait aussi Mme Merkel. Le traité d’Aix-la-Chapelle a mis en relief le fait que la France et l’Allemagne entendent coopérer très étroitement dans les domaines de l’intelligence artificielle, des innovations de rupture et des projets stratégiques pour l’Europe.

Aborder les prochaines étapes du traité d’Aix-la-Chapelle

Le 22 janvier, la chancelière allemande et le président français ont signé le traité d’Aix-la-Chapelle au cours d’une cérémonie officielle et renouvelé ainsi les bases de la coopération franco-allemande. Comme l’a dit Mme Merkel, cette coopération se traduit par une concertation continue par exemple dans les questions de politique étrangère ou touchant à l’ordre du jour du Conseil européen.

La chancelière a affirmé par ailleurs l’intention partagée d’engager les premières étapes de la mise en œuvre du traité d’Aix-la-Chapelle, notamment en ce qui concerne la participation de ministres au conseil des ministres du pays partenaire, ce qui contribuera encore à beaucoup renforcer la coopération.