Une collaboration étroite plus importante que jamais

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La première ministre britannique Theresa May à Berlin Une collaboration étroite plus importante que jamais

Le vote des électeurs britanniques en faveur du Brexit ne devrait pas avoir d'influence sur les bonnes relations bilatérales. C'est ce qu'a souligné la chancelière à l'occasion de la nouvelle chef du gouvernement britannique Theresa May à Berlin.

Temps de lecture: 3 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel accueille la première ministre britannique Theresa May avec les honneurs militaires à la Chancellerie fédérale

Première visite officielle à Berlin : La nouvelle première ministre britannique Theresa May est accueillie par la chancelière fédérale Angela Merkel

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Les deux dirigeantes se sont également entretenues du terrorisme international et de la situation en Turquie.

Après l'accueil avec les honneurs militaires et un premier échange de vues, la chancelière fédérale Angela Merkel et la nouvelle première ministre britannique Theresa May ont dressé un bilan positif de leur entretien en conférence de presse, affirmant qu'il s'était déroulé dans une atmosphère amicale et constructive. « Je me réjouis du fait que Mme May soit venue aujourd'hui à Berlin et que je puisse l'accueillir si peu de temps après le début de son mandat », a affirmé Mme Merkel. « Je crois que cela témoigne des liens étroits qui unissent nos deux pays. »

Theresa May (née en 1956) a été nommée nouvelle chef de parti et successeur du premier ministre David Cameron par le Parti conservateur le 13 juillet 2016. M. Cameron avait démissionné à la suite du vote du 23 juin contre le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.

Le « Brexit » et ses conséquences

Angela Merkel et Theresa May ont présenté leurs points de vue divergents concernant la marche à suivre après le vote en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. La chancelière a réitéré son appréciation selon laquelle le référendum britannique représente une coupure profonde dans l'histoire de l'UE. L'Europe doit maintenant examiner de manière approfondie les conséquences de cette coupure pour l'UE.

Dans le même temps, le Royaume-Uni doit réfléchir aux relations qu’il souhaite désormais établir avec le continent et les 27 États membres restants de l'UE. Les Britanniques se sont prononcés en faveur d'une sortie de l'UE ; à présent, il faut négocier conformément à l'article 50 du Traité sur l'Union européenne. Mme Merkel a réaffirmé que les négociations ne pourraient débuter que lorsque Londres aura déposé une demande de retrait. « Il est dans notre intérêt à tous que le Royaume-Uni présente une demande de retrait avec une position de négociation très bien définie. »

Personne ne veut d'une impasse. Il doit y avoir des processus parallèles, selon Mme Merkel, car « on ne peut pas d'abord choisir de se séparer, pour ensuite se demander, dans le cadre d'un long et difficile processus de négociation, quels liens on souhaite établir ».

Renforcer les points communs

Étant donné les nombreux problèmes, crises et menaces que doit affronter la politique mondiale, il importe cependant de continuer à développer les relations politiques intenses avec les partenaires britanniques, a insisté la chancelière. L'Allemagne et le Royaume-Uni poursuivront à l'avenir leur bonne et étroite coopération au sein de l'OTAN, du G20 et du G7, par exemple.

« Indépendamment de ce processus de sortie de l'UE, nous souhaitons bien sûr poursuivre et, si possible, approfondir nos relations bilatérales, y compris dans les domaines de l'économie et du commerce », a déclaré la chancelière devant les journalistes. Cela est « dans notre intérêt commun ». L'Allemagne discutera avec le Royaume-Uni de toutes les questions et de tous les événements, y compris ceux « que nous ne contrôlons pas, mais sur lesquels nous devons nous pencher ».

Mme Merkel avait déjà souligné dans sa lettre de félicitation adressée à Mme May à l'occasion de son entrée en fonction : « La poursuite et l'approfondissement du partenariat durable et empreint de confiance entre nos deux pays me tient personnellement à cœur », ajoutant qu'elle souhaitait, de concert avec la première ministre, « faire avancer la coopération des deux pays en matière de politique étrangère, comme nous l'avons toujours fait avec le Royaume-Uni ».