Les pays du Sud ne seront pas abandonnés

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Sommet pour un nouveau pacte financier mondial Les pays du Sud ne seront pas abandonnés

Comment rendre le système financier international plus durable, plus social et plus équitable ? Et comment mieux soutenir les pays défavorisés face aux défis mondiaux tels que le changement climatique ? Ces questions étaient au cœur d’un sommet réuni à Paris, auquel prenait notamment part le chancelier fédéral Olaf Scholz.

Temps de lecture: 2 min.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial

Par le passé, l’Allemagne a déjà pris des engagements ambitieux dans le domaine du financement de l’action climatique. « Nous poursuivrons dans cette voie et nos engagements nous obligent », a assuré Olaf Scholz.

Photo : Gouvernement fédéral/Bergmann

« Nous avons besoin d’une transition écologique juste, qui encourage le développement durable, atténue la pauvreté et ne néglige personne », a affirmé le chancelier fédéral Olaf Scholz. Il était donc important selon lui de pouvoir, lors de ce sommet parisien, prendre ensemble la responsabilité d’un nouveau pacte financier mondial et débattre des solutions possibles.

Le « Sommet pour un nouveau pacte financier mondial » a eu lieu les 22 et 23 juin à Paris à l’invitation du président français Emmanuel Macron. Aux côtés de nombreux chefs d’État étaient présents également des représentantes et représentants d’organisations internationales, de la société civile et du secteur de la finance.

Une responsabilité partagée

Le gouvernement fédéral tient à ne pas laisser les pays du Sud seuls face aux grands défis. Nous portons une responsabilité commune face à la faim, à la pauvreté et aux conséquences du changement climatique induit par l’activité humaine. C’est pourquoi il nous faut aborder ces défis en tant que communauté internationale.

Par le passé, l’Allemagne a déjà pris des engagements ambitieux, notamment dans le domaine du financement de l’action climatique. « Nous poursuivrons dans cette voie et nos engagements nous obligent », a assuré Olaf Scholz. Mais il est également clair qu’il faut désormais une coopération mondiale solide.

Une situation gagnant-gagnant pour tous

Trois points revêtent une importance particulière pour le gouvernement fédéral :

1. Nous devons réformer nos institutions financières internationales, à commencer par la Banque mondiale et les banques multilatérales de développement.

2. Nous devons créer des possibilités de développement qui soient solides. Dans ce cadre, on peut évoquer la coopération dans la lutte contre le changement climatique avec le « Partenariat pour une transition énergétique juste », comme il en existe déjà avec le Sénégal, l’Afrique du Sud et l’Inde. L’an dernier, l’Allemagne a lancé, avec le bouclier mondial (« Global Shield »), un outil destiné à aider les pays à gérer les catastrophes naturelles. Enfin, pour une action commune renforcée en matière d’objectifs climatiques, l’Allemagne a fondé un Club climat international, ouvert et basé sur la coopération.

3. Nous devons soutenir la création de valeur locale dans les pays en développement et émergents. Ces pays doivent pouvoir profiter davantage de leurs propres ressources. M. Scholz a souligné : « Cela aide aussi à créer des emplois sur place, ce qui est une contribution fondamentale. » La transition énergétique et le déploiement des énergies éolienne et solaire sont pour cela particulièrement opportuns. Nous devons pareillement apporter notre aide, par exemple, pour que soient produits des engrais partout dans le monde, et non en quelques endroits seulement.

« Cela conduirait également à rendre l’économie mondiale plus résiliente dans son ensemble et à diversifier encore bien plus les chaînes d’approvisionnement, soit une situation gagnant-gagnant pour tout le monde », a conclu le chancelier fédéral.