« Le désir d’une paix juste nous unit »

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Le premier ministre de Lettonie à Berlin « Le désir d’une paix juste nous unit »

Lors de la visite de Krišjānis Karinš, chef du gouvernement letton, le chancelier fédéral Olaf Scholz a assuré que l’on continuerait, ensemble, à soutenir l’Ukraine du mieux possible, aussi longtemps qu’il le faudrait. En cas d’agression, on défendra chaque centimètre du territoire de l’OTAN.

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Olaf Scholz marche à côté de Krišjānis Karins, le premier ministre de Lettonie.

« Nous défendrons ensemble chaque centimètre carré du territoire de l’OTAN », a affirmé Olaf Scholz à l’endroit des États baltes pendant la visite du premier ministre letton.

Photo : Gouvernement fédéral/Denzel

La visite de Krišjānis Karinš, mercredi, à la Chancellerie fédérale à Berlin ajoute un nouveau chapitre au « partenariat étroit et empreint de confiance » entre la Lettonie et l’Allemagne. C’est ce qu’a déclaré Olaf Scholz à cette occasion.

La guerre russe contre l’Ukraine et la situation en matière de sécurité qui en découle actuellement sur le flanc est de l’OTAN ont été au cœur de l’entretien des deux dirigeants, comme l’a fait savoir le chancelier fédéral, ajoutant que « le désir de paix, d’une paix juste, de stabilité et de sécurité en Europe nous unit ». Il a dit par ailleurs combien l’unité, la solidarité et une action commune entre les partenaires européens étaient indispensables dans la situation actuelle.

L’UE et l’OTAN unies

« Dans l’Union européenne et dans l’OTAN, nous sommes solidaires de la sécurité de l’autre », a réaffirmé M. Scholz. Face à l’agression russe, il juge donc « intelligent et important de renforcer encore notre coopération, car notre force nous apporte la sécurité ».

Le chancelier n’a pas laissé le moindre doute quant à la réaction de l’Ouest face à toute nouvelle agression : « En tant qu’alliés, nous sommes bien d’accord : en cas d’agression, on défendra ensemble chaque centimètre carré du territoire de l’OTAN. Et je le dis comme je le pense », a insisté M. Scholz, précisant que c’était « un message très important » à l’endroit des États baltes et de la Pologne.

Vladimir Poutine a sous-estimé l’Ouest

L’unité, la cohésion et la détermination dont a fait preuve l’Europe ont marqué ces douze derniers mois, estime M. Scholz. « Vladimir Poutine ne s’attendait pas à cette ferme réaction lorsqu’il a donné l’ordre d’envahir l’Ukraine. Cela l’a surpris et irrité. »

Aider l’Ukraine tant qu’il le faudra

L’Ukraine mène avec courage un combat héroïque contre l’agresseur russe et déplore déjà des dizaines de milliers de morts. « Et nous, en Europe, nous la soutenons de notre mieux, avec nos amis transatlantiques, pour qu’elle puisse survivre », a souligné M. Scholz.

Après les États-Unis, l’Allemagne est sans doute le plus fort soutien de l’Ukraine, tant sur le plan financier que militaire. C’est ce qu’a fait remarquer le chancelier, assurant que cela ne changerait pas : « Nous restons fermement aux côtés de l’Ukraine et nous la soutiendrons aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il affirmé.

Maintenir la pression par la voie des sanctions

L’enjeu consiste à préserver l‘intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine. « La Russie ne doit pas réussir grâce à sa terrible agression », considère M. Scholz. C’est la raison pour laquelle l’on maintient la pression sur la Russie non seulement sur le plan militaire mais aussi économique, et c’est pourquoi l’Union européenne a adopté vendredi un dixième paquet de sanctions.