Le Bundestag approuve le mandat de négociation

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Aides financières pour la Grèce Le Bundestag approuve le mandat de négociation

Le Bundestag a donné mandat au gouvernement pour négocier l'octroi de nouvelles aides financières pour la Grèce. La chancelière fédérale avait fermement plaidé en faveur de cette décision.

Temps de lecture: 2 min.

Discours de la chancelière fédérale Angela Merkel au Bundestag

Angela Merkel a déclaré : « Nous sommes pour le maintien de la Grèce dans la zone euro. »

Photo : Bundesregierung/Bergmann

C'est à une large majorité que le Bundestag a donné son feu vert à un mandat de négociation sur un troisième plan d'aide à la Grèce. Pendant son discours, la chancelière fédérale Angela Merkel s'était fortement engagée pour cette option. Après des négociations fermes et ardues avec le gouvernement grec, les pays de la zone euro ont créé les conditions préalables à un maintien de la Grèce dans la zone euro, a déclaré Mme Merkel. Nous agirions de manière complètement irresponsable si nous n'essayions pas de prendre cette voie, a souligné la chancelière fédérale.

Situation difficile pour la Grèce et l'Europe

Angela Merkel a réfuté avec véhémence l'option consistant à « distordre nos traités et nos règles jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucune valeur ». Une telle manière d'agir combinée à une poursuite inconditionnelle des aides et une décote sonnerait la fin de la communauté de droit qu'est l'Europe. Cette dernière est une communauté de destin, mais s'entend également comme une communauté de droit et de responsabilité. Face aux efforts considérables fournis par la Grèce, les autres pays européens doivent désormais également faire preuve d'une très grande solidarité.

La seconde option, le Grexit, n'est pas non plus acceptable. « Le chaos et la violence dans le pays pourraient en être les conséquences », a expliqué la chancelière. Elle a ajouté : « Un tel scénario sonnerait la fin de l'Europe en tant que communauté de responsabilité. »

Sigmar Gabriel exige des changements

La Grèce doit opérer de très grands changements, a exigé le ministre fédéral de l'Économie Sigmar Gabriel au cours du débat. La Grèce lutte pour réussir à s'affirmer et est lasse de devoir faire l'aumône.

M. Gabriel a critiqué « les anciennes élites irresponsables » en Grèce, la corruption, le clientélisme et l'absence de structures étatiques ordonnées. « L'Europe ne doit plus être un refuge pour les super-riches grecs asociaux », a souligné le ministre fédéral.

La solidarité est le meilleur argument

Sigmar Gabriel a mis en garde contre une division de l'Europe. Cela est donc une bonne chose que l'Allemagne et la France aient, de concert et de façon résolue, pris la direction des négociations à Bruxelles.

La solidarité est le meilleur argument pour un troisième plan d'aide à la Grèce, a ajouté le ministre fédéral. « Nous ne voulons pas d'enfants qui meurent de faim, ni de retraités qui mendient. » Les Grecs sont nos voisins. M. Gabriel a appelé les associations caritatives allemandes ainsi que les entreprises et communes allemandes à mener des projets d'aide communs en Grèce.

La Grèce approuve les réformes

Le 15 juin, le parlement grec avait adopté les mesures d'austérité et de réformes exigées par les créanciers internationaux. Cela avait permis d'ouvrir la voie à l'ouverture de négociations sur un troisième plan d'aide dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité (MES).

La séance extraordinaire du Bundestag était nécessaire, car le gouvernement fédéral ne peut débattre d'aides financières supplémentaires dans le cadre du MES qu'avec l'approbation du parlement.