Des contingents européens communs

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Politique de réfugiés Des contingents européens communs

Le gouvernement fédéral continue de préconiser une solution européenne à la crise des réfugiés. La réduction de l’immigration vers l’Allemagne est une question qui concerne tous les pays membres de l’Union européenne, a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement allemand, Georg Streiter.

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Des réfugiés attendent à Passau d'être enregistrés

Le gouvernement fédéral demande avec insistance un contingentement européen afin de réduire l'immigration

Photo : picture-alliance/dpa/Weigel

« Nous voulons des contingents européens communs », a affirmé le porte-parole adjoint du gouvernement fédéral, Georg Streiter, lundi, dans le cadre de la conférence de presse gouvernementale. La solution ne saurait être que l’Allemagne accueille tous les réfugiés qui arrivent en Europe, a-t-il commenté.

Une voie européenne commune

Le chef de la Chancellerie fédérale et coordinateur du dossier des réfugiés, Peter Altmaier, s’est déclaré lui aussi favorable à une solution basée sur des contingents communs de répartition à l’échelle européenne. Au cours d’une interview diffusée sur la deuxième chaîne de télévision allemande ZDF le 22 novembre, il a réaffirmé : « Nous voulons une solution basée sur des contingents de répartition. C’est-à-dire que nous voulons que soient fixés le nombre de réfugiés à accueillir sans qu’ils soient contraints à la clandestinité ou tombent entre les mains des passeurs. »

Comme il l’avait déjà dit au mois de septembre, le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a souligné dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » (3 novembre) qu’il n’existait pas de plafond à l’asile politique, et ce pour de bonnes raisons. « Normalement, il y a néanmoins des limites à la capacité d’accueil d’un pays. Nombre d’experts disent que pour un pays de notre taille, une immigration nette de 400 000 à 500 000 personnes, cela représente déjà pas mal. » Car, a poursuivi Thomas de Maizière, « nous voulons aussi intégrer ceux qui, fuyant leur pays pour des raisons politiques, viennent chercher refuge chez nous et ont le droit de rester. Et pour cela, nous avons besoin d’écoles, de logements, d’emplois et d’un consensus culturel. »

Coopération avec la Turquie

Par ailleurs, Peter Altmaier a insisté dimanche (22 novembre) sur le fait qu’une solution basée sur des quotas à l’échelle européenne exigeait de s’entendre avec la Turquie. C’est la raison pour laquelle l’UE s’entretiendra avec la Turquie pour parvenir à un accord.

Procédure en cours pour le deuxième train de mesures législatives sur l’asile

Le deuxième paquet législatif adopté par le gouvernement fédéral en matière d’asile en est encore actuellement au stade de la concertation. Il était prévu au départ que la loi serait soumise dès cette semaine au Bundestag. M. Altmaier a déclaré néanmoins que même si les négociations duraient plus longtemps, tout le monde y avait intérêt si, au final, la loi était « irréfutable et sans faille ».

Le 5 novembre, le gouvernement fédéral avait adopté par consensus un paquet législatif commun en matière d’asile, prévoyant notamment une accélération de la procédure pour certains demandeurs. Parmi ces personnes figurent notamment les demandeurs d’asile venant de pays d’origine sûrs ou ceux qui déposent une demande ultérieure. Il est prévu de les héberger dans des centres d’accueil spéciaux.
Pour finir, le regroupement familial pour les personnes internationalement reconnues comme étant vulnérables et bénéficiant d’une protection subsidiaire doit être suspendu pour une période de deux ans.