Angela Merkel : tout faire pour stabiliser l'Iraq

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Reconstruction des infrastructures Angela Merkel : tout faire pour stabiliser l'Iraq

L'Allemagne accorde à l'Iraq un crédit de plus de 500 millions d'euros afin d'encourager la reprise économique et d'améliorer les infrastructures dans le pays. « Ce sont de grands défis auxquels doit faire face le gouvernement iraquien », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel lors de la visite du premier ministre Haïder al-Abadi.

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Conférence de presse commune d'Angela Merkel et du premier ministre iraquien

Angela Merkel : le crédit doit aider la population iraquienne à retrouver l'espoir d'une vie autonome

Photo : Bundesregierung/Kugler

La chancelière Angela Merkel a fait référence aux défis auxquels l'Iraq est confronté en matière d'économie et de politique de sécurité. La baisse du prix du pétrole est un facteur important. L'Allemagne veut tout faire pour que l'Iraq parvienne à se stabiliser.

La gouvernement fédéral soutient les efforts de l'Iraq pour redresser son économie, selon la chancelière fédérale. Ceux-ci comprennent aussi des projets d'infrastructures, notamment dans les villes libérées du joug de l'État islamique (EI). Les mesures mises en œuvre à l'aide de ce crédit visent à redonner à la population iraquienne l'espoir d'une vie autonome.

Le crédit de plus de 500 millions d'euros est mis à la libre disposition de l'Iraq, ce qui signifie qu'il peut être utilisé selon les priorités du gouvernement iraquien.

Coalition internationale contre l'EI

La lutte contre l'EI constitue pour l'Iraq un élément fondamental, selon Mme Merkel. L'Allemagne soutient l'entraînement des Peschmergas kurdes, et un soutien correspondant à l'armée iraquienne dans son ensemble a également été évoqué.

Le terrorisme dans le monde nécessite une réponse coordonnée à l'échelle mondiale par la communauté internationale. Une coalition internationale contre l'État islamique comprenant 64 partenaires, dont l'UE, coordonne la lutte contre l'EI. Cette coalition poursuit entre autres les objectifs d'action suivants :

  • actions militaires,
  • interruption des flux financiers de l'EI,
  • interruption de l'afflux de combattants étrangers,
  • stabilisation des territoires libérés.

L'Allemagne joue un rôle prépondérant en matière de stabilisation et préside le groupe de travail correspondant.

Dans le cadre de ses engagements internationaux en tant que membre de la coalition contre l'EI, l'Allemagne s'implique également par des moyens militaires dans la lutte contre l'organisation terroriste de l'État islamique. Ainsi, le Bundestag avait approuvé un mandat pour l'engagement de la Bundeswehr contre l'EI en décembre 2015.

Jusqu'à 1 200 soldats allemands peuvent ainsi soutenir la coalition internationale dans cette lutte. Le mandat court jusqu'au 31 décembre 2016. L'objectif suprême demeure la résolution politique du conflit.

Soutien aux déplacés internes

La chancelière a également évoqué en conférence de presse les 2,5 à 3 millions d'Iraquiens déplacés à l'intérieur du pays. À ce sujet, la coopération allemande au développement doit selon elle se concentrer davantage sur la promotion de l'éducation. L'on peut se réjouir de constater que l'armée et la police iraquiennes aient regagné un peu de la confiance de la population.

Aide aux pays voisins de la Syrie

Lors de la conférence « Supporting Syria and the Region », l'Allemagne a débloqué 1,2 milliard d'euros, dont environ un milliard pour les programmes d'aide humanitaire des Nations Unies. Sur cette somme, 570 millions d'euros sont attribués au Programme alimentaire mondial.

Le gouvernement fédéral prendra en outre part, à hauteur de 200 millions d'euros, au « Partnership for Prospects », un programme visant à ouvrir aux réfugiés des perspectives d'emploi sur place. Pour les années 2017 et 2018, 1,1 milliard d'euros sera à nouveau mis à disposition. L'objectif est de garantir la sécurité du financement de l'aide humanitaire.

Le 4 février a eu lieu à Londres la conférence « Supporting Syria and the Region ». Celle-ci, qui avait pour but de trouver des solutions communes à la crise des réfugiés en Syrie, était organisée par l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège, le Koweït et les Nations Unies.