Un cessez-le-feu sans délai

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Conflit syrien Un cessez-le-feu sans délai

Le gouvernement fédéral a condamné une fois de plus les attaques massives menées par le régime syrien dans la Ghouta orientale. Ces attaques constituent une violation du cessez-le-feu réclamé par le Conseil de sécurité des Nations Unies, a déclaré le porte-parole du gouvernement fédéral.

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Il ne faut pas que des groupes entiers de la population fassent à nouveau l’objet d’une expulsion massive, a-t-il estimé.

Certes, le gouvernement fédéral se félicite qu’il ait été possible entretemps d’acheminer ici et là des secours dans certaines parties des zones assiégées ainsi que de procéder à quelques évacuations médicales. Néanmoins, a constaté le porte-parole Steffen Seibert, il est impossible pour l’heure de dire si les habitants ne sont pas victimes de répressions là où ils parviennent à se réfugier.

« Nous continuons de condamner fermement le fait que le régime syrien poursuive, avec le soutien de la Russie, ses attaques massives contre la population assiégée, violant ainsi le cessez-le-feu réclamé par le Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré M. Seibert.

Les attaques contre les civils sont injustifiables

Il est bien sûr évident que les tirs dirigés, à partir de la région rebelle, contre les quartiers d’habitation ou des bâtiments diplomatiques sont également condamnables, a reconnu le porte-parole. Selon lui, « de tels tirs et la présence d’un petit groupe de terroristes ne justifient en aucun cas les attaques russes et syriennes contre des civils et les infrastructures civiles et médicales ».

Le gouvernement fédéral réitère donc son appel en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et de l’accès de l’aide humanitaire aux personnes en détresse sur place. « Nous ne voudrions pas assister à une évacuation qui n’est rien d’autre qu’une expulsion massive de pans entiers de la population et représente une certaine stratégie du régime qui ne doit pas se répéter ici », a souligné M. Seibert.

Inquiétude face aux attaques à Afrin

Comme l’a affirmé le porte-parole du ministère fédéral des Affaires étrangères, ce que les Turcs font à Afrin est également source de graves préoccupations, notamment en ce qui concerne la protection de la population civile et l’accès de l’assistance humanitaire. Le gouvernement fédéral attend de la partie turque qu’elle fournisse des réponses pour apaiser ces inquiétudes.

Il est certain qu’il y va, d’une part, de l’appréciation du droit à la légitime défense de la Turquie, a déclaré le porte-parole. Toutes les activités de la Turquie en Syrie doivent donc se situer dans le cadre des principes de nécessité et de proportionnalité. D’autre part, le droit international humanitaire doit obligatoirement être respecté. Sur ce point, a constaté le porte-parole, tous les partenaires internationaux sont bien d’accord.

C’est pourquoi ils se sont associés ensemble à l’appel du Conseil de sécurité des Nations Unies qui réclame le respect d’un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie afin de permettre la cessation de toutes les hostilités et le retour à un processus politique.