Améliorer les conditions de travail dans le monde entier

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Centenaire de l’Organisation internationale du Travail Améliorer les conditions de travail dans le monde entier

L’Organisation internationale du Travail (OIT) fête cette année sa 100e année d’existence. L’objectif de l’OIT a toujours été d’améliorer les conditions de travail des populations à travers le monde. Angela Merkel, qui s’était rendue en personne à Genève pour fêter cet anniversaire, a affirmé : « Nous avons encore besoin aujourd’hui de l’engagement de l’OIT. »

Temps de lecture: 3 min.

Angela Merkel à la tribune. En arrière-plan, de nombreux drapeaux

La chancelière souligne l’importance de l’OIT, qui fête à Genève le centenaire de son existence

Photo : Bundesregierung / Steins

Depuis cent ans, l’organisation s’engage dans le monde entier en faveur de meilleures conditions de vie et de travail. Elle a connu jusqu’à présent de nombreuses victoires, parmi lesquelles les normes générales concernant le congé de maternité, le droit de se constituer en syndicats ou encore un âge minimum pour les travailleurs. « L’économie doit servir l’homme, pas l’inverse. » La chancelière fédérale Angela Merkel a placé ces réflexions au cœur de son discours.

L’OIT, par ses succès mondiaux, montre à quel point il est important d’agir ensemble par-delà les frontières nationales pour un vivre-ensemble fructueux. L’Allemagne partage les objectifs de l’OIT. Le système de coopération multilatérale est cependant en péril, selon Mme Merkel, qui a plaidé pour le compromis. Il fait en effet partie intégrante de la coopération internationale.

Fixer des normes minimales mondiales

L’OIT s’engage partout et à tout moment en faveur des employés, qu’ils travaillent devant un établi ou sur un ordinateur. Car pour les formes de travail modernes telles que le travail participatif, le principe suivant s’applique aussi : la protection de la population active requiert des normes minimales mondiales. C’est pourquoi la chancelière a également souligné : « L’Organisation internationale du Travail est tout aussi nécessaire aujourd’hui qu’à ses débuts il y a cent ans. »

Nombreux sont ceux qui se demandent s’ils sont à la hauteur des nouvelles exigences du monde du travail moderne. L’OIT a créé la Commission mondiale sur l’avenir du travail, indépendante, afin de trouver des réponses concluantes à ces questionnements.

En conclusion de la 108e session de la Conférence internationale du Travail, le 21 juin, les pays membres veulent adopter une Déclaration du centenaire, qui entérine des lignes directrices fortes sur l’avenir du travail avec une justice sociale pour tous. L’Allemagne elle-même est actuellement en train d’élaborer une stratégie de la formation continue.

S’engager activement pour les personnes à travers le monde

La mondialisation est, avec la transformation numérique, un autre thème central pour l’OIT. Car en de nombreux endroits, des travailleurs se battent aujourd’hui encore pour des droits fondamentaux et une assurance sociale. Ils continueront à avoir urgemment besoin du soutien fort de l’OIT. Comme la chancelière l’avait déjà souligné dans son dernier podcast vidéo : « Nous voulons que les normes sociales s’appliquent à toutes les populations du monde. »

Les pays industriels les plus avancés au monde profitent de façon particulièrement forte de la mondialisation et de la division internationale du travail, a affirmé Mme Merkel. C’est donc à eux que revient la responsabilité non seulement de veiller chez eux à des conditions de travail équitables, « mais également d’y pousser partout ailleurs, c’est-à-dire en tout autre endroit de la chaîne globale d’approvisionnement et de création de valeur ».

L’OIT est la plus ancienne institution spécialisée des Nations Unies. Ses objectifs clés sont de promouvoir un travail digne, la protection sociale et le renforcement du dialogue social. Elle compte 187 États membres, représentés par des dirigeants, des travailleurs et des employeurs. Cette structure tripartite est unique au sein du système des Nations Unies.