Violence à Chemnitz

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Pas de place en Allemagne pour les règlements de compte Violence à Chemnitz

À la suite des incidents survenus à Chemnitz, le gouvernement fédéral a vivement condamné les attaques violentes. « La haine dans la rue » n'a pas sa place en Allemagne, a souligné la chancelière fédérale Angela Merkel.

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Elle a présenté ses condoléances à la famille de la victime et s'est félicitée que des suspects aient déjà été arrêtés. La chancelière Angela Merkel a également eu des entretiens téléphoniques avec la maire de Chemnitz et le ministre-président de Saxe.

« Vous pouvez être assurés que l'ensemble du gouvernement fédéral est conscient de la gravité de ce problème et qu'il ne cessera de l’exprimer », a déclaré la porte-parole adjointe du gouvernement fédéral Ulrike Demmer, à Berlin. Un effort de toute la société est requis, non seulement ponctuellement mais à long terme. Afin de soutenir les forces démocratiques sur le terrain, la ministre fédérale de la Famille Franziska Giffey se rendra à Chemnitz ce vendredi (31 août).

Lors d'une fête municipale à Chemnitz le week-end dernier (25-26 août), un Allemand de 35 ans a été poignardé à mort. La police a arrêté deux suspects, un Syrien et un Iraquien. Par la suite, des manifestants avaient défilé dans la ville en criant des slogans, dont certains nationalistes et xénophobes, et attaqué des passants.

Maintenir l'ordre public

Avant son voyage en Afrique, la chancelière s'était exprimée clairement sur les incidents de Chemnitz : « Nous avons des enregistrements vidéo montrant qu'il y a eu des chasses collectives, des attroupements, de la haine dans la rue. Cela n'a rien à voir avec notre État de droit. »

« La police a tout fait pour mettre fin à cette situation de manière raisonnable et prévenir une escalade de la violence », a poursuivi Mme Merkel. Le ministre fédéral de l'Intérieur a entre-temps proposé un soutien de la Police fédérale si le Land devait avoir besoin d'aide pour faire respecter la loi et l'ordre.

Auparavant, le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert avait sincèrement déploré cet incident qui a coûté la vie à un homme : « La police travaille à plein régime afin que le ou les suspects puissent être traduits en justice. » Il avait condamné les débordements en ces termes : « Il n'y a pas de place en Allemagne pour les règlements de compte ou pour les groupes qui veulent répandre la haine dans les rues, pour l'intolérance et l'extrémisme. »