Sommet de l’OTAN à Bruxelles
L’orientation stratégique de l’Alliance dans le contexte de l’agenda « OTAN 2030 » et la poursuite des mesures de réforme et d’adaptation engagées avec succès ont été au premier plan du sommet de l’OTAN à Bruxelles. La chancelière fédérale Angela Merkel a également rencontré le président américain Joe Biden, qui participait pour la première fois à une réunion de l’OTAN.
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Les délibérations au sujet du concept stratégique de l’Alliance pour les années à venir ont constitué le thème central du sommet de l’OTAN de lundi à Bruxelles. L’objectif du nouveau concept en cours d’élaboration est de décrire clairement les défis auxquels fait face l’OTAN ainsi que les mesures à prendre pour y répondre. Il s’inscrit dans l’agenda « OTAN 2030 ».
« Dans l’ensemble, c’était un sommet de l’OTAN important, qui a fourni un mandat clair d’élaboration d’un nouveau concept stratégique et qui, je crois, marque également un nouveau départ », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel à l’issue du sommet. L’OTAN ne peut fonctionner comme une « alliance importante et unique » que si chacun apporte sa contribution, a déclaré Mme Merkel, ajoutant que pour l’Allemagne, cela incluait également l’objectif de 2 %.
En route vers l’ « OTAN 2030 »
Les membres de l’OTAN ont approuvé les propositions du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, concernant l’agenda « OTAN 2030 ». À l’avenir, une attention accrue sera accordée aux questions de consultation et de solidarité, ainsi qu’à une coopération plus étroite avec des partenaires tels que l’Union européenne.
Lors de leur dernière réunion à Londres en décembre 2019, les chefs d’État et de gouvernement avaient lancé, à l’initiative de l’Allemagne, le processus dit de réflexion. Au cours des derniers mois, un groupe d’experts dirigé par l’ancien ministre fédéral Thomas De Maizière a formulé des recommandations concernant d’éventuelles réformes de l’OTAN. En amont du sommet, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a présenté un programme ambitieux fondé sur ces propositions, qui était au centre des discussions de lundi.
La question des menaces hybrides abordée
Les défis auxquels sont confrontés tous les États membres de l’OTAN étaient également à l’ordre du jour. Les menaces hybrides, telles que les cyberattaques et les campagnes de désinformation, constituent notamment une menace sérieuse.
Dialogue avec la Chine
Dans le contexte de l’importance croissante de la Chine sur la scène mondiale, les chefs d’État et de gouvernement ont échangé leurs points de vue sur la manière dont cette évolution affectera l’Alliance. Mme Merkel a souligné que les possibilités de coopération et de dialogue avec la Chine doivent être considérées tout autant que les éventuels défis.