L’Allemagne doit rester un pays industriel fort

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Journées de l’industrie 2021 L’Allemagne doit rester un pays industriel fort

Que doit faire l’Allemagne pour rester un pays industriel fort ? Cette question était au cœur du discours prononcé par la chancelière fédérale Angela Merkel dans le cadre des Journées de l’industrie, notamment dans la perspective des objectifs climatiques. Il s’agit en effet d’un thème central de l’événement de cette année, qui a pour slogan « #ChoicingtheNew ». Pour la chancelière, c’est un « appel au renouveau ».

Temps de lecture: 3 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel a participé par visioconférence aux Journées de l’industrie allemande

Il convient de préserver la compétitivité de l’industrie allemande, a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel dans le cadre des Journées de l’industrie 2021

Photo : Bundesregierung/Denzel

Que sont les Journées de l’industrie ?

Les Journées de l’industrie sont la conférence la plus importante organisée par la Fédération des industries allemandes (BDI). Elles offrent aux représentants de la sphère politique, de l’économie, du monde scientifique et de la société civile une plateforme unique en son genre pour échanger sur les sujets actuels relatifs à la politique intérieure et extérieure, aux pratiques d’entreprise et aux analyses économiques.

La Fédération des industries allemandes est l’organisation-cadre de l’industrie allemande et des prestataires de services proches de l’industrie. Elle regroupe 35 associations professionnelles et plus de 100 000 entreprises employant environ huit millions de personnes sur le territoire allemand. Quinze représentations locales défendent les intérêts de l’économie au niveau des Länder.
 

Quels sont les thèmes abordés ?

Se déroulant du 21 au 23 juin et ayant pour slogan « #ChoicingtheNew », les Journées de l’industrie 2021 portent sur les transformations, les innovations ainsi que sur de grands projets internationaux tels que les objectifs climatiques et de développement durable. En effet, 2021 sera une année de prise de décisions durant laquelle il faudra choisir entre de nombreuses options sur les plans politique et technologique.

Durant son discours vidéo, la chancelière a souligné la pertinence du slogan : « Nous avons le choix et la responsabilité du chemin que nous prenons en matière de numérisation, de protection du climat et d’autres grands défis. Et dans cette perspective, nous tiendrons toujours compte de l’économie. »

Comment l’industrie reste-t-elle compétitive ?

Pour Angela Merkel, il est certain que « sur le long terme, une bonne politique industrielle implique de mettre en place le bon cadre et de laisser la liberté d’entreprise s’exercer au sein de ce cadre ». Il convient de préserver la compétitivité de l’industrie allemande, en particulier dans le contexte de la protection du climat.

Pour faire avancer la protection du climat efficacement et de manière à conserver une ouverture technologique, le gouvernement fédéral prend par conséquent appui sur un système de compensation adapté pour l’industrie par rapport à la concurrence internationale, mais aussi et avant tout sur des instruments de marché. En la matière, la tarification du CO2, notamment, offre à l’économie une sécurité de planification.

Les investissements du gouvernement fédéral dans les infrastructures, l’éducation et l’innovation sont un autre point important. Ils s’élevaient à environ 90 milliards d’euros en 2020. Il convient également de citer le plan de relance déployé suite à la pandémie de Covid-19, qui prévoit environ 50 milliards d’euros d’investissements dans les domaines de la protection du climat et de la numérisation.

Que fait l’État face à la crise du coronavirus ?

Pour Angela Merkel, si l’Allemagne, comparée à d’autres, « s’est assez bien sortie de la crise du coronavirus », ce n’est finalement pas seulement grâce à la robustesse de l’économie allemande, cela était et est aussi dû aux « grands efforts communs engagés, dans lesquels le gouvernement fédéral a joué son rôle ».

Selon la chancelière, le gouvernement fédéral a ainsi permis, par le biais « de vastes aides publiques », de préserver les entreprises et de nombreux emplois. Le chômage partiel, les aides de novembre et de décembre, l’aide de transition, le fonds de stabilisation économique ainsi que les allègements fiscaux revêtent une importance particulière à cet égard.

Depuis le début de la crise du coronavirus, 107,1 milliards d’euros (état : 15 juin 2021) d’aides économiques ont été accordés au total, auxquels s’ajoutent 32 milliards de chômage partiel. Pour avoir un aperçu complet des aides allouées aux entreprises face à la crise du coronavirus, rendez-vous sur le site Internet du ministère fédéral de l’Économie.