« Nous apporterons notre contribution »

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Angela Merkel à Washington « Nous apporterons notre contribution »

Pour beaucoup d’Allemands, les États-Unis restent une destination convoitée, a souligné Angela Merkel à l’issue de son entretien avec le président américain Donald Trump. L’Allemagne est prête à accroître son budget consacré à la défense, selon la chancelière.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel s’entretenant avec le président américain Donald Trump

« Nous, Allemands, devons également apprendre à endosser davantage de responsabilités » selon la chancelière

Photo : Bundesregierung/Kugler

Tout en partageant les préoccupations des États-Unis vis-à-vis de la politique de l’Iran, le gouvernement fédéral a dit vouloir sauvegarder l’accord sur le nucléaire iranien.

Au début de la conférence de presse avec le président américain Donald Trump, la chancelière fédérale a souligné l’importance de l’alliance transatlantique. Les deux pays ont un « urgent besoin l’un de l’autre » au sein de l’alliance. S’il y a des divergences politiques, il faut en discuter, a affirmé la chancelière. Cela ne diminue en aucun cas l’importance accordée par les Allemands aux États-Unis, a-t-elle ajouté.

« La situation de l’après-guerre est révolue »

L’Allemagne, a indiqué la chancelière, reste fidèle aux objectifs de l’OTAN d’accroître le budget de la défense des États membres. Ainsi, Berlin a réagi à la critique de Washington qui reprochait à l’Allemagne de ne pas faire suffisamment d’efforts dans le domaine de la défense.
« Nous, Allemands, devons également apprendre à endosser davantage de responsabilités », a souligné la chancelière. « La situation de l’après-guerre est révolue. » La contribution de l’Allemagne devra continuer d’augmenter ces prochaines années. Outre l’engagement militaire, Berlin va renforcer sa participation en matière d’aide au développement, de lutte contre les causes d’exode et d’engagement diplomatique.

L’accord sur le nucléaire iranien, un « premier pas »

Angela Merkel a souligné que l’accord sur le nucléaire iranien représentait un « premier pas » et qu’il avait permis de ralentir et de mieux contrôler les activités nucléaires de Téhéran. Elle est également d’avis qu’il est « loin d’être parfait » et qu’il ne suffit pas à assurer un rôle de l’Iran fondé sur la fiabilité. « C’est pourquoi il faut que d’autres choses soient mises en place. » Assurer la fiabilité va au-delà de la durée de l’accord, a déclaré la chancelière.

Angela Merkel a évoqué le programme iranien de missiles balistiques. Cela constitue « un sujet d’extrême préoccupation ». L’influence exercée par l’Iran en Syrie et au Liban est également source de grande inquiétude pour le gouvernement fédéral. Nous maintiendrons un dialogue étroit sur ce sujet avec les États-Unis et d’autres pays, a ajouté la chancelière.

Pour un commerce équitable

La chancelière a indiqué que l’UE et l’Allemagne devaient continuer à négocier des conditions commerciales équitables avec Washington. L’Allemagne a déjà réduit son excédent commercial vis-à-vis des États-Unis, a souligné Angela Merkel. Par ailleurs, les conditions d’investissements outre-Atlantique sont devenues plus favorables grâce à la réforme fiscale et les entreprises allemandes exportent dans le monde entier plusieurs centaines de milliers de voitures produites par des salariés américains.