Continuer à développer de bonnes relations

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Le chancelier rencontre le président serbe Continuer à développer de bonnes relations

La coopération économique entre l’Allemagne et la Serbie s’est encore intensifiée, a déclaré le chancelier fédéral Olaf Scholz à l’issue de sa rencontre avec le président serbe Aleksandar Vučić. Parmi les autres sujets abordés figuraient la guerre en Ukraine, l’évolution politique dans les Balkans occidentaux et les relations avec le Kosovo.

Temps de lecture: 3 min.

Sur la photo : le chancelier Scholz et le président Vučić, assis sur des fauteuils blancs de la Chancellerie fédérale

L’attaque russe contre l’Ukraine et le processus d’adhésion de la Serbie à l’UE étaient au cœur de l’entretien entre le chancelier Scholz et le président Vučić

Photo : Gouvernement fédéral/Bergmann

À l’issue de sa rencontre avec le président serbe Aleksandar Vučić, le chancelier fédéral a souligné que le gouvernement fédéral se prononçait expressément en faveur d’une perspective européenne des pays des Balkans occidentaux. « Il est dans l’intérêt de la région et de l’UE que les six pays des Balkans occidentaux aient la perspective de devenir des membres à part entière de l’UE », a-t-il déclaré.

Poursuivre la mise en œuvre systématique du processus de réforme en Serbie

« Par ses conseils et son soutien financier à des projets, l’Allemagne accompagne très concrètement le processus d’adhésion de la Serbie à l’UE ». Selon le chancelier, la Serbie doit, quant à elle, poursuivre systématiquement le train de réformes engagé, et notamment avancer sur les questions de l’état de droit, de la liberté des médias et de la lutte contre la corruption et le crime organisé.

La réaction à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine a été un autre sujet majeur de cette rencontre. « Dans ce contexte difficile, l’UE et les candidats à l’adhésion doivent faire front commun et défendre les valeurs qu’ils partagent », a insisté le chancelier.

Relations bilatérales entre la Serbie et le Kosovo

Comme précédemment avec le premier ministre kosovar Albin Kurti, la normalisation du dialogue était au cœur de l’échange avec le président serbe. Au sujet des relations bilatérales entre la Serbie et le Kosovo, Olaf Scholz a souligné : « Il est capital de faire avancer le dialogue, à la fois pour consolider durablement la paix et la stabilité en Europe du Sud-Est et dans la perspective d’une intégration des deux pays à l’UE. »

Le chancelier a exhorté les deux États à clarifier les questions en suspens par le dialogue. « Cela exige du courage et de la détermination. Tous les engagements qui ont été pris doivent être tenus. Les actions unilatérales et la rhétorique polémique sont inutiles ». Il s’est dit convaincu que « dans les périodes telles que celles que nous traversons, dans lesquelles une guerre d’une grande violence fait rage à notre porte, il est capital que les deux pays règlent peu à peu le conflit qui les oppose ».

Pour faire avancer le dialogue, le chancelier avait aussi invité à Berlin Miroslav Lajčák, le représentant spécial de l’UE. Celui-ci a rencontré dans la soirée le président Vučić et le premier ministre Kurti à la Villa Borsig, la résidence des hôtes du ministère fédéral des Affaires étrangères. L’objectif du dialogue avec Bruxelles consiste à parvenir à un accord global et durable entre les deux pays, qui leur ouvre la perspective de l’UE et contribue à la stabilité dans la région.

La République du Kosovo est reconnue au niveau international par plus de 110 États dont l’Allemagne. La Serbie compte parmi ceux qui n’ont pas reconnu le Kosovo. Le manque de clarté dans sa relation avec la Serbie est un obstacle au rapprochement entre le Kosovo d’une part et l’UE et l’OTAN d’autre part. Depuis 2011, l’UE est la médiatrice d’un dialogue politique qui a permis de déboucher sur des accords importants. Après une interruption, le dialogue a pu reprendre en juillet 2020 grâce à l’intervention du représentant spécial de l’UE.