Trouver de nouvelles formes de coopération mondiale

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Le chancelier Olaf Scholz au Global Solutions Summit 2023 Trouver de nouvelles formes de coopération mondiale

Protection du climat, migration, lutte contre la pauvreté : l’ordre international est confronté à d’énormes défis. Dans le même temps, le potentiel pour une coopération mondiale sur un pied d’égalité n’a « jamais été aussi grand », a souligné Olaf Scholz lors du Global Solutions Summit. Dans ce contexte, il a mis l’accent sur la coopération avec les pays du Sud.

Temps de lecture: 3 min.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz s’exprime lors du Global Solutions Summit 2023 à Berlin.

Le monde est multipolaire, nous devons donc désormais agir en conséquence, a déclaré le chancelier Olaf Scholz lors du Global Solutions Summit en amont du sommet du G7.

Photo : Gouvernement fédéral/Denzel

Protection du climat, gouvernance mondiale, migration, réduction de la pauvreté, promotion des droits de l’homme : au Global Solutions Summit de Berlin, les participants issus des sphères politique, scientifique et économique et de groupes de réflexion discutent de défis mondiaux. Ils adressent ensuite leurs recommandations aux pays du G7 et du G20.

Un ordre mondial plus inclusif et plus équilibré

« Comment pouvons-nous maintenir un ordre international fondé sur la Charte des Nations Unies et le droit international au XXIe siècle ? ». Il s’agit là d’une question fondamentale de notre époque, a souligné le chancelier fédéral Olaf Scholz dans son discours. Une partie de la solution réside dans un ordre mondial plus inclusif et plus équilibré que celui qui a prévalu jusqu’à présent, a ajouté M. Scholz.

En effet, si l’on veut encourager les pays du Sud à construire et à défendre, avec l’Europe et le reste du monde, un ordre mondial pacifique et stable, il faut aussi les impliquer davantage. Le chancelier a indiqué qu’il souhaitait intervenir personnellement en ce sens lors du prochain sommet du G7 et du sommet du G20 en septembre.

L’expression « pays du Sud » englobe des pays qui étaient autrefois appelés pays en développement ou pays émergents. La majorité de ces pays sont situés en Afrique, en Amérique latine et du Sud ainsi qu’en Asie.

Rencontrer les pays du Sud sur un pied d’égalité

Les pays d’Asie, d’Afrique et des Amériques ne doivent pas avoir l’impression « que nous ne les approchons que parce que nous sommes intéressés par leurs matières premières ou que nous voulons obtenir leur soutien dans le cadre d’une résolution des Nations Unies », a déclaré le chancelier. Les populations et les économies croissantes du Sud « veulent être représentées sur un pied d’égalité ».

Cela doit se refléter entre autres dans la répartition des sièges au sein des organisations internationales et également dans la politique commerciale de l’Union européenne. Les matières premières doivent être davantage transformées dans leur pays d’origine plutôt que d’être seulement extraites par une poignée de pays. Lors de sa présidence du G7 l’année dernière, l’Allemagne s’est employée à faire participer les chefs d’État et de gouvernement des pays du Sud. Le Partenariat pour les infrastructures mondiales et l’investissement, l’Alliance pour la sécurité alimentaire mondiale et le Bouclier mondial contre les risques climatiques pour les pays particulièrement touchés ont été des résultats concrets de ces rencontres.

Des partenariats équitables dans l’intérêt des deux parties

Des partenariats équitables avec de nombreux pays différents sont également dans l’intérêt de l’Allemagne et de l’Union européenne. La diversification pourrait permettre d’éviter les dépendances vis-à-vis de fournisseurs uniques et les perturbations des chaînes d’approvisionnement. Le potentiel en vue d’une coopération mondiale équitable n’a jamais été aussi grand, a souligné le chancelier.

Ces nouvelles formes de coopération peuvent également contribuer à la protection du climat, « car de nombreux pays africains saisissent la transition énergétique comme une chance », a déclaré M. Scholz. Il a pu le constater lors d’une visite en Afrique de l’Est. Le Kenya, par exemple, va bientôt rejoindre le Club Climat, une initiative allemande du G7qui promeut une mise en œuvre ambitieuse et rapide de l’accord de Paris sur le climat.

Le chancelier a invité des pays africains à Berlin le 20 novembre pour faire avancer l’initiative du G20 « Compact with Africa ». L’objectif de cette initiative est de stimuler la croissance économique en Afrique et de créer des incitations pour les investissements du secteur privé.