OCDE, FMI, Banque mondiale et autres

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Glossaire OCDE, FMI, Banque mondiale et autres

La chancelière fédérale Angela Merkel a rencontré à Berlin les dirigeants d’organisations économiques et financières internationales. Voici le détail des missions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et autres ainsi que des indications concernant les interlocuteurs de la chancelière.

Temps de lecture: 5 min.

Les organisations

OIT – Organisation internationale du Travail (International Labour Organisation) : L’Organisation internationale du Travail (OIT) a été créée dès 1919 par le Traité de Paix de Versailles. Institution spécialisée des Nations Unies, elle siège aujourd’hui à Genève. La préoccupation centrale de l’Organisation internationale du Travail est de promouvoir et exiger à la fois la justice sociale et le respect des droits fondamentaux dans le monde. 187 pays font partie de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

FMI – Fonds monétaire international (International Monetary Fund) : Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution spécialisée des Nations Unies (ONU) dont le siège est à Washington, aux États-Unis. Il a été créé en décembre 1945, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) compte actuellement 189 États membres. L’objectif premier du Fonds monétaire international (FMI) consiste à promouvoir la coopération dans le domaine de la politique économique, ainsi que la stabilité du système monétaire international, afin de faciliter le commerce mondial et soutenir ainsi les revenus et l’emploi. C’est pourquoi le Fonds monétaire international (FMI) surveille le développement et la politique économiques de ses membres, accordant des aides financières à ceux qui sont confrontés à des difficultés de balance des paiements, sous réserve qu’ils remplissent certaines conditions en matière de politique économique.

OCDE – Organisation de coopération et de développement économiques (Organization for Economic Cooperation and Development) : Regroupant 38 États membres, l’OCDE siège au Château de la Muette à Paris. Outre un revenu national par habitant élevé, le dénominateur commun entre ses pays membres est leur attachement à la démocratie et à l’économie de marché. Fondée en 1961, l’OCDE poursuit trois objectifs au travers de son programme :

  • un développement économique optimal, un niveau d’emploi élevé et la hausse du niveau de vie
  • l’engagement de ses membres à stimuler leur propre croissance économique et à aider les pays en développement à faire de même
  • le multilatéralisme du commerce mondial

Banque mondiale : Créée fin 1945 pour soutenir financièrement les pays anéantis par la Seconde Guerre mondiale, la Banque mondiale a également son siège dans la capitale fédérale américaine, Washington. La Banque mondiale compte aujourd’hui 189 États membres et 5 organisations autonomes :

  • la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD)
  • l’Association internationale de développement (IDA)
  • la Société financière internationale (IFC)
  • l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA)
  • le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI)

OMC – Organisation mondiale du commerce (World Trade Organisation) : Créée en 1995, l’OMC, dont le siège est à Genève, succède à l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). L’objectif majeur de l’OMC est de promouvoir des relations commerciales libres et équitables entre ses 164 États membres, et notamment de réduire les obstacles au libre-échange et d’intervenir en tant que médiateur neutre en cas de conflits.

BAD – Banque africaine de développement (African Development Bank) : La BAD, fondée en 1964, dont le siège se trouve à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est l’une des cinq banques multilatérales de développement dans le monde, avec notamment la Banque mondiale. En tant que principale institution financière de développement du continent africain, elle poursuit l’objectif suprême de lutter contre la pauvreté en promouvant un développement économique durable et le progrès social dans ses 80 États membres. À ces fins, elle met à disposition des moyens d’investissement, apporte des conseils sur le plan politique et propose une aide technique dans le cadre d’efforts de développement.

Les interlocuteurs

Guy Ryder – Après des études en sciences sociales à Cambridge, il commence sa carrière au sein de diverses organisations syndicales britanniques. Entre 2006 et 2010, il assure le rôle de secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI), à la suite de quoi il intègre l’Organisation internationale du Travail, dont il devient directeur général en 2012.

Kristalina Georgieva – Après des études d’économie politique et de sociologie, ainsi qu’un doctorat de sciences économiques, Mme Georgieva enseigne à l’Université d’économie nationale et mondiale de Sofia. C’est en 1993 qu’elle intègre la Banque mondiale, dont elle sera vice-présidente de 2008 à 2010. De 2014 à 2016, elle est vice-présidente de la Commission européenne chargée du budget et des ressources humaines, après avoir été commissaire européenne chargée de l’aide humanitaire et de la gestion des crises. Depuis le 1er octobre 2019, elle est directrice générale du FMI.

Mathias Cormann – Il est secrétaire général de l’OCDE depuis le 1er juin 2021. Né en 1970 à Eupen, en Belgique, il étudie le droit à l’Université de Namur et à l’Université catholique de Louvain, avant de s’expatrier en Australie en 1996, où il devient ministre des Finances, chef de la majorité au Sénat et sénateur de l’Australie occidentale. En tant que secrétaire général de l’OCDE, son souhait est d’assurer une reprise économique rapide après la crise du coronavirus et de faire progresser l’objectif de la neutralité mondiale des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.

David Malpass – Avant d’être élu président de la Banque mondiale en avril 2020, cet économiste de formation occupe différents postes pour les présidents Bush (père et fils) au Trésor américain. Il fonde ensuite un cabinet de recherche macroénomique, avant d’être nommé sous-secrétaire chargé des affaires internationales au Trésor américain par le président Donald Trump début 2017.

Ngozi Okonjo-Iweala – Elle est depuis le 1er mars de cette année directrice générale de l’OMC. Âgée de 66 ans, cette économiste du développement nigériane est la première femme et la première Africaine à exercer cette fonction. Elle était auparavant ministre nigériane des Finances et de l’Économie, et ministre des Affaires étrangères, et elle a travaillé pendant 21 ans à la Banque mondiale. Mme Okonjo-Iweala est en outre présidente du Conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du Vaccin, et a été nommée en juillet envoyée spéciale de l’Union africaine chargée de mobiliser le soutien financier international dans la lutte contre la COVID-19.

Akinwumi Adesina – Président de la Banque africaine de développement (BAD), ce Nigérian est titulaire d’un doctorat d’agronomie. En tant que ministre nigérian de l’Agriculture et du Développement rural, il a mis en œuvre des réformes et fait avancer des programmes d’investissement ruraux innovants. Il a présidé l’Association africaine des agroéconomistes (AAAE) et a été vice-président pour la politique et les partenariats de l’« Alliance pour une révolution verte en Afrique » (AGRA).