« Rien ne sert de râler, il faut agir et s’y mettre »

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Le chancelier lors du débat général au Bundestag « Rien ne sert de râler, il faut agir et s’y mettre »

Lors du débat général au Bundestag, Olaf Scholz a tenu à mettre l’accent sur trois points : les débats concernant la migration, la paix et la sécurité.

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Le chancelier fédéral Olaf Scholz tient un discours lors du débat général au Bundestag.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz lors du débat général au Bundestag.

Photo : Gouvernement fédéral/Steffan Kugler

« Notre pays fait face à de grands défis », a affirmé le chancelier fédéral Olaf Scholz dans son discours lors du débat général sur le budget fédéral au Bundestag. « Nous devons tout faire pour moderniser notre pays. »

Migration et sécurité

L’immigration régulière, au regard de la baisse démographique, est essentielle pour le site économique qu’est Allemagne, a affirmé Olaf Scholz. C’est pourquoi le gouvernement fédéral a initié la loi sur l’immigration de travailleurs qualifiés et réformé le droit de la nationalité. Il est évident, selon le chancelier, que tout le monde ne peut pas venir. « Nous devons pouvoir choisir qui arrive en Allemagne. » La protection offerte par l’asile aux persécutés dans la Loi fondamentale n’est « pas à débattre », a précisé le chancelier.

Le gouvernement fédéral actuel a en revanche accompli le plus grand changement dans le traitement de la migration irrégulière. Le chancelier s’est référé à l’accélération des expulsions, à l’ensemble de mesures de sécurité qui sera discuté au Bundestag pour la première fois cette semaine, ainsi qu’au projet de régime d’asile européen commun.

Il aurait été bon de parvenir à des solutions communes sur la question migratoire, a relevé le chancelier eu égard aux discussions avec l’opposition sur le sujet. « Nous ne fermons jamais de porte. Vous pouvez revenir quand vous le souhaitez. » Le gouvernement a mis sur la table un concept pour des refoulements effectifs, qu’il mettra en œuvre, comme l’a souligné M. Scholz.

L’avenir de notre pays est en jeu

Concernant la modernisation du pays, la question politique décisive est selon M. Scholz « de savoir si nous fonçons vers l’avenir ou si nous voulons revenir dans le passé ». Le gouvernement a entrepris beaucoup de choses pour induire du changement. Cela concerne l’accroissement des investissements dans les infrastructures, pour les routes, pour les mâts d’antenne, ou encore pour la question de la vitesse d’autorisation d’installations industrielles.

« Et dans le même temps, il nous faut améliorer le potentiel de croissance de notre pays », a déclaré M. Scholz, faisant référence à l’initiative de croissance du gouvernement fédéral. Il s’agit, pour les jeunes et les familles, de créer de meilleures possibilités et des perspectives pour ceux qui veulent travailler. Simultanément, il sera permis aux personnes âgées, sur la base du volontariat, de travailler même au-delà de l’âge du départ en retraite. Il importe également de garantir une retraite stable. « Le fait de créer une sécurité pour chaque personne dans un projet de vie à si long terme est une question de confiance. Nous garantissons cette sécurité aux citoyennes et aux citoyens », a affirmé Olaf Scholz.

Une conférence de paix pour en finir avec la guerre d’agression russe

Le chancelier fédéral a souligné particulièrement l’engagement allemand aux côtés de l’Ukraine. Il estime juste de soutenir le pays aussi longtemps que nécessaire. Dans le même temps, il a assuré s’efforcer de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Le gouvernement fera tout pour instaurer la paix. Il ne faut cependant pas que cela soit une paix dictée par les conditions de la Russie. La souveraineté de l’Ukraine doit être respectée.

« C’est maintenant le moment de sonder quelles possibilités s’offrent à nous. Et le président ukrainien a raison quand il dit, et je le répète encore une fois : nous avons besoin d’une nouvelle conférence de paix, à laquelle cette fois la Russie doit assister », a conclu Olaf Scholz.