Maintenir l’accord sur le nucléaire, mener des négociations

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Programme nucléaire iranien Maintenir l’accord sur le nucléaire, mener des négociations

La chancelière fédérale Angela Merkel a appelé au maintien de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en 2015. Le rompre serait une erreur, a-t-elle déclaré. Le gouvernement fédéral constate aussi qu’il y a encore des problèmes en ce qui concerne l’Iran. Toutefois, il faut discuter de ces problèmes séparément, estime la chancelière.

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Le gouvernement fédéral est tout à fait conscient que « d’autres problèmes » relatifs à l’Iran subsistent. Ceux-ci concernent l’influence exercée par l’Iran en Syrie, son programme de missiles balistiques et la question de savoir ce qui arrivera en 2025, à l’échéance de l’accord. Il faut discuter de toutes ces questions séparément. Cela correspond d’ailleurs, « dans une large mesure, à la position commune au sein de l’Union européenne ».

Mme Merkel s’était déjà exprimée dans des termes similaires lors de son entretien avec le président américain Donald Trump le 27 avril, à Washington.

L’AIEA doit vérifier les informations israéliennes

En ce qui concerne les informations communiquées par Israël lundi, il est « très important qu’[elles] soient fournies très rapidement à l’Agence internationale de l’énergie atomique », selon Angela Merkel. L’AIEA est responsable du contrôle et des inspections dans ce domaine et c’est pourquoi elle devrait aussi se charger de vérifier ces informations.

Système de surveillance unique

Peu avant, le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert avait souligné, à Berlin, que c’étaient justement les doutes relatifs aux déclarations de l’Iran qui avaient été à l’origine de la conclusion de l’accord sur le nucléaire en 2015. À l’époque, avait été inclus à l’accord « un système de surveillance par l’AIEA qui était véritablement unique de par sa profondeur et sa robustesse », afin que le respect de l’accord puisse être contrôlé.


L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, aussi connu sous le nom de « Plan d’action global commun », a été conclu en 2015 entre les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Union européenne et l’Iran. Ce dernier s’y engageait à renoncer à toute forme de recherche en matière de nucléaire militaire au moins jusqu’en 2025, et à autoriser des inspections. En contrepartie, les sanctions contre l’Iran devaient être progressivement levées.
Le gouvernement américain du président Donald Trump a sévèrement critiqué l’accord à plusieurs reprises et menacé de le rompre.
Le 30 avril, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait publié des informations selon lesquelles le gouvernement iranien aurait délibérément trompé ses interlocuteurs lors des négociations.