Moins de soldats au Kosovo

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Participation de la Bundeswehr à la KFOR Moins de soldats au Kosovo

Des soldats allemands doivent rester en mission au Kosovo. Le Bundestag allemand a approuvé la demande du gouvernement fédéral concernant la prolongation du mandat de la KFOR (Force de maintien de la paix au Kosovo). Compte tenu de l'évolution positive de la situation dans le pays, le plafond des effectifs devrait être réduit à 1 350 soldats.

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Des soldats de l'équipe de réserve assurent la sécurité

L'Allemagne figure parmi les principaux fournisseurs de troupes au Kosovo, aux côtés des États-Unis et de l'Italie

Photo : Bundeswehr/Bienert

Depuis mi-1999, des soldats allemands sont à pied d'œuvre au Kosovo. Jusqu'ici, le plafond des effectifs était fixé à 1 850 soldats. Le nouveau projet de mandat prévoit de faire baisser ce plafond à 1 350.

Le mandat du Bundestag permettant le déploiement de soldats allemands armés au Kosovo est, en principe, sans limitation de durée. Le gouvernement fédéral avait néanmoins soumis la prolongation du mandat à l'approbation du Bundestag.

Situation stable au Kosovo

La situation en République du Kosovo est en principe stable. Les accords auxquels sont parvenus le Kosovo et la Serbie en août 2015 sont l'une des raisons de cette stabilité. Il est réjouissant de constater que les forces de la KFOR n'ont pas eu à intervenir directement au cours de la période de mandat écoulée. La police kosovare a pu résoudre les situations mettant en jeu la sécurité.

Réduction possible des effectifs

En janvier 2016, le Conseil de l'Atlantique Nord avait adopté un nouveau concept pour la KFOR, permettant d'adapter de façon flexible les effectifs militaires. L'évaluation de la situation par le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) joue ici un rôle décisif. Celui-ci planifie désormais de réduire les compagnies d'intervention de 14 à 12.

L'Allemagne soutient cette approche qui s'appuie sur l'évolution de la situation sécuritaire, comme en témoigne sa proposition de réduire le plafond de ses effectifs à 1 350 soldats. Il reste cependant possible de réagir de façon adéquate dans le cas où la situation changerait.

L'année dernière, les différentes tâches de la KFOR ont été assurées par quelque 5 000 soldats, parmi lesquels on comptait entre 600 et 650 soldats allemands. L'Allemagne figure ainsi parmi les principaux fournisseurs de troupes au Kosovo, aux côtés des États-Unis et de l'Italie.

Réserve germano-autrichienne

Le bataillon de réserve germano-autrichien, qui comprend près de 710 soldats dont environ 524 fournis par l'Allemagne, se tient prêt en cas de besoin de renfort.

Au cours du deuxième semestre 2016, le bataillon pourra être opérationnel (« ready ») dans un délai maximum de sept jours. Au cours du premier semestre 2017, la capacité de réaction passera à « stand-by », soit « en attente » (délai d'intervention de 14 jours).

La KFOR a pour fondement la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité des Nations Unies. De plus, la République du Kosovo a toujours souhaité que la KFOR reste présente dans le pays.

L'aide civile en complément de l'aide militaire

La présence militaire internationale de la KFOR reste donc nécessaire pour assurer la stabilité de la région. La composante militaire assure également la sécurité de la mission « État de droit » menée par l'Union européenne au Kosovo (EULEX KOSOVO), lancée dès 2008. EULEX KOSOVO aide le gouvernement du Kosovo à mettre en place des structures fondées sur le principe de l'état de droit.

Le mandat actuel d'EULEX se termine en juin 2016. Des négociations sur une prolongation de la mission sont en cours. La mission EULEX compte à ce jour un total de 1 400 personnes, dont 67 policiers allemands.

Coopération au développement

Le Kosovo bénéficie depuis 1999 de la coopération allemande au développement. Les fonds s'élèvent entre-temps à plus de 480 millions d'euros et apportent une contribution importante à la reconstruction sociale et économique du pays. Pour 2016, des aides de 25,5 millions d'euros doivent être consacrées notamment au développement du réseau énergétique, à l'assainissement des eaux usées et au traitement des déchets.