Nous montrer capables d’agir

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Sommet européen extraordinaire à l’issue des élections européennes Nous montrer capables d’agir

À Bruxelles, la chancelière fédérale a appelé à ce qu’un consensus soit trouvé pour les décisions à prendre concernant les nominations pour les plus hautes fonctions de l’UE. « Chacun est invité à faire preuve de tolérance et à être ouvert au compromis », a-t-elle déclaré. Les chefs d’État et de gouvernement européens étaient réunis pour un sommet européen extraordinaire afin de discuter des résultats des élections européennes et du processus de nomination des nouveaux dirigeants des institutions européennes.

Assise devant un mur bleu, la chancelière vêtue d’un blazer rose parle dans un microphone posé devant elle sur la table.

L’UE doit conserver sa capacité d’action, a souligné Angela Merkel faisant référence à l’attribution du poste de président de la Commission européenne.

Photo : Bundesregierung/Kugler

D’ici au Conseil européen des 20 et 21 juin, les chefs d’État et de gouvernement devront s’accorder sur une proposition pour le poste de président de la Commission européenne, a indiqué la chancelière à l’issue des entretiens qui ont eu lieu mardi soir. Il est prévu que le président du Conseil européen Donald Tusk mène des consultations avec le Parlement européen et les chefs d’État et de gouvernement.

« Nous comporter avec égard les uns envers les autres »

« Nous avons dit qu’il était important que la désignation de candidats pour les plus hautes fonctions au sein de la future Union européenne corresponde à des principes et des idées de fond », a affirmé Angela Merkel. C’est pourquoi la discussion sur les projets majeurs revêt une importance décisive. « Je crois que sur ce point, nous parvenons à un bon consensus par-delà les familles politiques. »

Il est essentiel d’adopter le plus vite possible des perspectives financières à moyen terme, a souligné la chancelière. Pour cela, nous devons être capables d’agir. « Nous devons donc nous garder de blesser ceux qui ne sont peut-être pas en mesure de donner leur accord afin de ne pas risquer de compromettre ce cadre financier qui doit être adopté à l’unanimité. En d’autres termes, de la manière dont nous nous comportons aujourd’hui avec égard les uns envers les autres dépend notre véritable capacité d’action de demain.

Le fait que le Parlement européen ait reconnu, à la majorité, le principe du candidat chef de file est un signal important pour le Conseil européen « même si tous les dirigeants européens qui y sont représentés ne sont pas convaincus de ce principe ». 

À la fin de l’année, d’autres changements de postes seront à l’ordre du jour : il s’agit de celui du président du Conseil européen et de celui du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Les nouveaux dirigeants de l’UE devraient être nommés lors du Conseil européen des 20 et 21 juin.

Comment est désigné le nouveau président de la Commission européenne ?

La procédure de désignation du nouveau président de la Commission européenne est régie par l’article 17, paragraphe 7, du traité sur l’Union européenne (TUE).

Cette procédure prévoit que le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission européenne, en tenant compte du résultat des élections au Parlement européen.

Le candidat proposé est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent. Cela signifie qu’il faut au minimum 376 voix sur 751. Si ce candidat ne recueille pas la majorité au Parlement, le Conseil européen doit proposer un nouveau candidat, dans un délai d’un mois à la suite de ce vote.

Le Parlement européen a ensuite recours à la même procédure - vote à la majorité de tous ses membres - pour approuver le nouveau candidat proposé.