Maintenir la paix et lutter contre le terrorisme

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Conseil européen Maintenir la paix et lutter contre le terrorisme

À Bruxelles, le Conseil européen s'est penché sur la crise ukrainienne, la lutte contre le terrorisme et l'évolution future de l'Union économique et monétaire. Les chefs d'État et de gouvernement ont remercié la chancelière fédérale Angela Merkel et le président français François Hollande pour leur engagement dans la recherche d'une solution à la crise ukrainienne.

Le Conseil européen informel est terminé. Trois thèmes prioritaires y ont été évoqués.

La chancelière fédérale, le président français et le président ukrainien Petro Porochenko ont informé les participants au sommet des résultats de leurs négociations à Minsk. Pour Angela Merkel, la déclaration de Minsk est une lueur d'espoir. Les paroles doivent maintenant se traduire par des actes. Il se peut que des difficultés se présentent. Le Conseil européen soutient l'initiative de la chancelière et du président français de faire avancer le processus de paix.

Mise en œuvre du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine

L'on a conscience du fait que la mise en œuvre de l'accord trouvé à Minsk implique de nombreux efforts et l'on se réserve toute latitude pour réagir. « Si tout se déroule bien, nous nous ferons un plaisir d'accompagner ce processus ; en cas de difficultés, nous n'excluons pas non plus des sanctions supplémentaires. »

Concernant le paquet de mesures de Minsk, la chancelière fédérale a déclaré que celui-ci compléterait les accords de Minsk signés en septembre 2014. « Nous avons essayé de résoudre les difficultés rencontrées dans l'application des accords de Minsk par le biais de ce paquet de mesures, avec toutes les incertitudes que cela comporte, car nous restons tributaires du bon vouloir de tous ceux qui sont tenus de mettre en œuvre ces accords », a affirmé Mme Merkel.

Protéger l’Europe contre le terrorisme

La lutte contre le terrorisme a été le deuxième volet abordé à Bruxelles. Les chefs d'État et de gouvernement ont convenu d'une action plus concertée contre la menace terroriste. Dans la déclaration du sommet, on peut lire : « Nous renforcerons encore l'action menée contre les menaces terroristes, dans le plein respect des droits de l'homme et de l'État de droit. » Car comme il est indiqué dans la déclaration :

« L'un des objectifs majeurs de l'Union européenne est la solidarité, la liberté, et notamment la liberté d'expression, le pluralisme, la démocratie, la tolérance et la dignité humaine. »

Dans la déclaration, les législateurs de l'UE sont enjoints à adopter un système européen de dossiers passagers avec des « garanties solides en matière de protection des données ». Le cadre Schengen existant doit être pleinement exploité. Un facteur décisif dans la lutte contre le terrorisme est la prévention de la radicalisation. La déclaration cite en tant que domaine supplémentaire une coopération renforcée « avec les pays tiers sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme ».

Coordination renforcée de la politique économique et monétaire

À l'ordre du jour de la rencontre au sommet figurait également l'évolution future de l'Union économique et monétaire. Les présidents de la Commission européenne, de la BCE et de l'Eurogroupe sont priés de rendre compte de la manière dont peut être évaluée l'analyse des points faibles dans l'Union monétaire européenne.

Les chefs d’État et de gouvernement ont discuté d'une coordination plus étroite de l'Union économique et monétaire sur le plan de la politique économique. Ce thème figurera également au programme du Conseil européen de mars.

L'UE ouverte au compromis envers la Grèce

Avant même le Conseil européen, la chancelière fédérale Angela Merkel avait fait savoir qu'elle se réjouissait de rencontrer pour la première fois le premier ministre grec Alexis Tsipras. Elle estime qu'un compromis est possible dans le différend avec la Grèce concernant la dette. L'Europe est toujours orientée vers des compromis, pour autant que les avantages l'emportent sur les inconvénients. Il est cependant également nécessaire pour la crédibilité de l'Europe « que nous respections des règles », a ajouté Mme Merkel.

Durant le sommet, M. Tsipras a brièvement exposé ses idées, « mais nous étions tous d'accord sur le fait que cette discussion doit être poursuivie de manière approfondie dans le cadre d'une réunion des ministres des Finances, en particulier au sein de l'Eurogroupe », a souligné la chancelière fédérale lors de la conférence de presse finale.

En préparation d'une réunion de l'Eurogroupe lundi prochain, des représentants de la BCE, du FMI, de la Commission européenne et de la Grèce se rencontrent dès aujourd'hui à Bruxelles. Ils examineront la manière dont le programme d'aide pour la Grèce et les projets du nouveau gouvernement grec peuvent être harmonisés.