Potentiel de renforcement de la coopération

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Angela Merkel rencontre le président angolais Potentiel de renforcement de la coopération

À l’issue de son entretien avec la chancelière, le président angolais João Lourenço a plaidé en faveur d’investissements dans les infrastructures de son pays. L’Angola est le deuxième pays d’Afrique exportateur de pétrole et entend désormais asseoir plus largement son économie. Le pays doit devenir plus attractif pour les investisseurs.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel rencontre le président de la République d’Angola João Lourenço

La chancelière Angela Merkel voit un potentiel de renforcement de la coopération économique avec l’Angola

Photo : Bundesregierung/Denzel

Mme Merkel voit un potentiel pour une coopération renforcée.

Après avoir pris ses fonctions en septembre 2017, le nouveau président de la République d’Angola João Lourenço a entrepris une politique de réforme. « Nous nous réjouissons que l’entrée en fonction du président fasse souffler un vent nouveau sur l’Angola, lançant des réformes dans de nombreux domaines », a déclaré la chancelière lors de sa conférence de presse commune avec M. Lourenço.

Des incitations pour les investisseurs

Angela Merkel a promis le soutien du gouvernement fédéral, qui veut assurer les investissements privés en Angola au moyen de garanties de crédit à l’exportation. L’Allemagne est d’ores et déjà engagée dans le domaine de l’électrification de l’Angola et, outre des projets d’infrastructures, une coopération en matière de tourisme se profile également. « Nous disposons d’un potentiel pour accroître notre coopération », a affirmé la chancelière.

Depuis sa prise de fonction, M. Lourenço s’est très rapidement émancipé de son prédécesseur. C’est avec détermination qu’il a entrepris des réformes économiques, qu’il lutte contre la corruption et s’engage en faveur de la paix et de la sécurité dans la région. Cela l’amène notamment à agir à l’encontre de dirigeants implantés depuis longtemps dans le paysage politique. Il jouit d’une grande popularité auprès de la population angolaise et du soutien du parti au pouvoir, le MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola).

Ainsi, une nouvelle loi relative aux investissements privés permet de faire des affaires sans partenaire national. Avant cette disposition, les entreprises devaient être détenues à au moins 35 % par des entités angolaises. La loi ne s’applique cependant pas à l’industrie pétrolière et minière, ni au secteur de la finance. Mais elle est le signe de la volonté de M. Lourenço d’ouvrir l’économie, qui pâtit de la baisse du prix du pétrole.

Davantage de transparence dans les appels d’offres

Une série de grands projets, attribués de manière opaque à des amis et membres de la famille de l’ancien chef de l’État sous le gouvernement précédent, fait à présent l’objet de nouveaux appels d’offres. Toutes ces réformes ont pour finalité de créer davantage d’incitations dans l’économie de marché. Ces réformes sont jugées très positives par les observateurs internationaux comme le FMI et la Banque mondiale.